le coran est il contextualisable?

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Message par Bulle Ven 2 Nov 2012 - 10:14

Ghazali a écrit:Mais Allah donne des clés de compréhension dans Son Livre, et c'est à partir d'une connaissance fine et profonde de la grammaire arabe, du contexte des versets, et ensuite des principes islamiques (tels que l'Unicité Divine, l'intelligence, la réflexion, la sagesse, les vertus spirituelles, la bonne santé et l'hygiène, la pudeur, le respect, la bienveillance, la justice, l'ordre, l'équilibre, la piété, la résistance face au mal ou aux agressions, etc.), que l'on peut savoir si une interprétation est valide du point de vue islamique tel que définit par Allah.
Ces fondamentaux sont d'ailleurs communs aux autres monothéismes.
...et les aspects cultuels sont facilement pratiquables quand aucun empêchement spécifique ne gêne l'individu.
Mouais, là c'est tout de même moins évident. Le ramadan c'est tout de même très très "musclé" ; tout comme le pélerinage d'ailleurs...
En dehors de cela, les autres aspects de l'Islâm, plus profonds et pointus, sont accessibles aux savants ésotériques ou exotériques, et là encore, comme Allah est Infini, Sa Connaissance l'est aussi, et comme le dit le Coran, Sa Parole Divine (cristallisée dans le Coran) est inépuisable, donc les connaissances essentielles (synthétiques et spirituelles) ou secondaires (analytiques et rationnelles) que l'on peut tirer de chaque verset présentent de nombreuses possibilités, qui, loin de se contredire, s'interpénètrent, se complètent et s'approfondissent mutuellement, tant que les principes universels sont respectés.
N'as-tu jamais croisé la critique suivante : "Le Coran dit tout et son contraire" ?
L'Islam offre ainsi à tout le monde, peu importe son degré d'intelligence, sa race, son origine ethnique, son statut social, son âge, sa culture, son érudition, ses préférences professionnelles ou sportives, sa langue, son sexe ou son apparence physique, un socle commun destiné à tous, en parfaite égalité humaine auprès de Dieu, mais permet aussi en même temps à ceux qui aimeraient se plonger davantage dans l'Océan de la Connaissance, des possibilités intellectuelles adaptées à chacun, comblant ainsi leurs aspirations propres (ésotérisme et/ou exotérisme, notamment la théologie, la jurisprudence, la philosophie à l'intérieure du Coran, donc qui respecte ses principes, l'exégèse, la grammaire, etc.).
Les femmes font partie de cette "égalité humaine auprès de Dieu" mais qu'en est-il de leur égalité "auprès des hommes" d'après le Coran ?
Quant au Prophète, il est pour ainsi dire, comme "l'incarnation" (ou le représentant vivant, et il va de soi que l'on refuse toute idolâtrie des choses limitées et créées, y compris pour la personnalité des Prophètes ou des Saints, ce qui n'exclut pas la vénération traditionnelle et le respect que l'on doit éprouver à leur égard), il est comme la manifestation, à l'état "humain" et vivant, du Coran, qu'il a parfaitement réalisé.
Pourquoi utiliser le terme équivoque d'"incarnation" et pas simplement celui de prophète c'est à dire le messager, l'interprète qui lui laisse sa dimension tout simplement humaine collant à son histoire ?
Cela nous assure d'énormes bienfaits dans tous les domaines de la vie quotidienne des fidèles sincères, intelligents, sages et rigoureux dans leur pratique.
Mouais, ça, ça ressemble plus à une leçon bien récitée, car au bout du compte on en reviendrait au classique : "si ta vie va mal c'est que tu n'es pas assez sincère, intelligent, sage etc..."
Un peu simpliste non ? sourire

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Message par gaston21 Ven 2 Nov 2012 - 10:46

Je partage l'avis de Bulle. Ca sent le réchauffé et le texte appris par coeur. Comme je l'ai écrit, et ça n'a pas été sans provoquer des réactions, je n'ai pas trouvé, à la lecture du Coran , cette violence que beaucoup lui reprochent . La "scie" : Dieu est miséricordieux...
Par contre, je déplore et reproche à l'Islam son immobilisme, son incapacité à se réformer et à suivre l' évolution de la société et des moeurs . C'est sans doute la conséquence de ses divisions et de l'absence d'une autorité centrale qui pourrait justement adapter cette religion au monde moderne .
Continuer à faire souffrir des animaux en les égorgeant, c'est quand même un comble ! Suivre le cycle de la lune pour le Ramadan , interdire la consommation du cochon, et surtout mettre les femmes en cage sous leurs voiles...Il serait plus que temps de sauter dans le train du progrès !
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Message par JO Ven 2 Nov 2012 - 11:00

Pâques dépend de la lune, non, chez nous ?
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Message par Ghazali Ven 2 Nov 2012 - 13:26

Bonjour gaston21, des experts affirment, études scientifiques à l'appui, que l'égorgement halal et casher sont ce qu'il y a de moins douloureux pour les animaux et la viande en ressort meilleure (et plus propre aussi). Pour éviter de multiplier les références et les citations, je n'en citerai qu'une seule : On débarrasse ainsi la viande du maximum de sang, dans un évident objectif d'hygiène alimentaire. La méthode par laquelle les musulmans saignent l'animal est certes spectaculaire, mais, contrairement à tout ce qu'on dit sur le sujet, c'est celle qui fait le moins souffrir l'animal.
Une expérience menée en Allemagne, à l'université d'Hanovre, démontre -après implantation d’un électroencéphalogramme et d’un électrocardiogramme sur deux animaux- que l’animal abattu après assommage, souffre plus que celui abattu par incision .
"Les résultats en ont surpris plus d'un (…). C'est l'animal abattu par la profonde incision qui souffre le moins. Trois secondes après l'incision, l'électroencéphalogramme montre en effet un état de profonde inconscience (qui est provoquée par la faible irrigation sanguine du cerveau, due à l'hémorragie). Six secondes après, l'électroencéphalogramme est plat (et il n'y a donc plus de douleur ressentie par l'animal). Pendant le même temps, le cœur continue à battre, et le corps de l'animal se tend vigoureusement (un réflexe dû au système nerveux), ce qui expulse le sang de façon maximale hors du corps, pour une viande plus saine".

Salut Bulle, par rapport aux femmes musulmanes, celles-ci, comme tout autre être ne peut pas obéir à quiconque si ladite personne désobéit à Dieu. La Source de l'Existence, de l'Adoration, de la Vie, de la Justice et de la Liberté étant Dieu et non pas une quelconque créature, Dieu interdit toute forme d'esclavagisme ou d'asservissement aveugle. Toutes les créatures doivent concourir à connaitre Leur Créateur et suivre Ses recommandations sages pour réaliser la paix intérieure et se libérer de toutes les formes de contraintes matérielles ou des pressions exercées par les créatures.
Ainsi, l'être humain doit suivre les injonctions divines, et respecter les règles établis par Dieu dans les différentes activités humaines. Par exemple si elle travaille, il est nécessaire qu'elle effectue de façon exemplaire le travail (licite) qu'elle doit effectuer, tant que cela ne contredit pas l'éthique et la doctrine islamiques (interdiction de l'idolâtrie, de l'escroquerie, du meurtre gratuit, de la fornication, etc.).

La responsabilité du mari sur l’entretien, la protection et la direction de la famille, en général, dans l’esprit de la consultation et de la gentillesse, est la signification du terme coran "Qawamûn" (4, 34). Ce terme est souvent mal traduit par "qui a de l’autorité sur les femmes". De la même façon Dieu a doté les hommes et les femmes de qualités physiologiques et autres, différentes et complémentaires mais également importantes. Ceci mène à certains rôles et devoirs différents mais complémentaires à l’intérieur de la cellule familiale, sans que l'homme ou la femme soit supérieur ou inférieur vis-à-vis de l'autre d'un point de vue humain et spirituel. C’est ce à quoi le Coran se réfère par le terme "(fad’)darâja" (2, 228), souvent mal traduit par "parce que Dieu l’a fait supérieur à l’autre". Le terme "qiwamah" est souvent mal traduit et mal interprété, puisque le sens n'est pas "supérieur" mais plutôt celui d'un devoir spécifique dans un but de protection et de prise en charge. Jacques Berque l'avait d'ailleurs traduit (dans son essai de traduction du Coran) par : "Les hommes assument les femmes à raison de ce dont Dieu les avantage sur elles et de ce dont ils font dépense sur leurs propres biens.".
"Assumer" sous-entend généralement : "la protection, les besoins des femmes."
Le passage du verset : "Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu’Allah accorde à ceux-là sur celles-ci" est mal traduit, car le sens n'est pas respecté, et les termes arabes se rapprochent plus d'un sens proche de celui-ci : "en vertu des faveurs que Dieu a accordés aux uns par rapport aux autres", ce qui constitue une nuance importante des faveurs dans les deux sens selon les responsabilités sociales et familiales des uns et des autres, il ne s’agira donc plus d’une supériorité absolue (par rapport au sexe) mais d’une différence de degré non pas de nature inhérente à la condition sexuelle, mais de par leurs responsabilités et leurs attributions spécifiques et respectives.
Le verset du Coran parle de la responsabilité qui incombe généralement à l'homme (ce n'est donc pas absolu, car dans le cas contraire, où la femme prend en charge matériellement son époux, c'est elle qui sera concernée par le fait d'assumer les responsabilités qui en découlent, donc les spécificités qui lui sont accordées impliqueront des devoirs différents, comme celui de subvenir aux besoins de sa famille), en terme de charge sociale et de services qu'il doit accorder à la femme, par rapport à ses spécificités masculines, ce qui est en accord avec les réalités physiologiques et neurologiques.

Cela montre l'importance de la charge, consistant à prendre soin de son épouse, tout le contraire de "l'homme fait ce qu'il veut". C'est aussi ce qu'ont démontré des spécialistes de la langue arabe et des sciences islamiques. En effet, comme le disait Asma Lamrabet :
1) La complexité de la grammaire arabe classique a volontairement été exploitée pour faire croire que c’est l’autorité d’un masculin qui s’applique à un féminin.
2) Une seule des quelque trente définitions de la racine du mot qiwama (soutien, veille, …) a été retenue, «autorité».
3) Le mot qiwama n’est présent qu’une seule fois dans le Coran, alors que la «coresponsabilité des époux» (wilayah), par exemple, apparaît fréquemment.

Cette différenciation se retrouve strictement dans les rôles (qui ne sont pas toujours absolus, excepté le privilège accordé à la femme de porter ses futurs enfants, et qui peuvent changer en fonction de certains contextes, cas particuliers, ainsi que par concertation et accord mutuel du mari et de l'épouse), non dans le statut humain ou l’honneur.
Le Coran et la Sunna stipulant clairement que devant Dieu, les hommes et les femmes sont égaux, et que la seule façon de se "montrer supérieure" ne peut se faire que par le degré de piété (avec modestie et désintéressement total).

La racine verbale qâma signifie principalement se lever, être droit, se dresser, surgir, s’immobiliser, occuper une place, se charger d’une affaire, devoir faire, s’occuper de, savoir faire, soutenir.

Le pluriel qawwâmûna qui en découle est une forme intensive du participe actif qâ’im lequel a pour sens connu : qui est debout, qui s’occupe de quelque chose, qui est constant et responsable. Le champ lexical est homogène et la forme qawwâm, plus extensive et protectrice, fait qu’il n’ y a aucune difficulté à comprendre en ce verset : « Les hommes assument les femmes ».
La suite immédiate est explicative : « à raison de ceux que Dieu les avantages (avantager et non pas faveurs pour le verbe faddala) les uns les autres et de ce qu’ils dépensent de leurs biens. ».

Il ne s'agit pas d'un absolu, les termes employés désignent les personnes qui ont la charge, qui peuvent être hommes ou femmes selon les couples et foyers.
Cette traduction est littérale et le sens en est apparent : il est tout simplement demandé aux hommes d’assumer matériellement le couple (plus largement peut-être les femmes) du fait qu’ils ont généralement plus de moyens à y consacrer.
On note qu’il ne s’agit pas dans la formulation d’un ordre mais d’un constat : lorsque telle est la situation sociale alors vous vous devez moralement de le faire.

Au sujet de l'accusation "le Coran ordonne de frapper sa femme". Non seulement cette allégation se base sur un verset mal traduit, mais les islamophobes mentent en disant qu'il s'agit d'une obligation, alors que même dans leur verset mal traduit il s'agit de la dernière étape (si les solutions précédentes échouent toutes).

Voici comment ils traduisent le verset : "Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah accorde à ceux-là sur celles-ci, et aussi à cause des dépenses qu'ils font de leurs bien. Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d'elles dans leurs lits et frappez-les. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand !" (4, 34).

Le verset est souvent mal traduit, ici le sens n'est pas "frappez-les" mais "corrigez-les" (comme on corrige/rectifie les erreurs des autres, avec sagesse), figure de style symbolique exprimant la phase critique (gravité) de la situation tout en employant une méthode non-violente, c'est-à-dire qui n'occasionne aucune blessure physique ou psychologique, et dont le sens est celui de l'éloignement (aussi bien affectif que physique). Les commentateurs (cf. Tafsir de Ibn Abbas) ont permis, dans le cas le plus extrême, l'utilisation d'une petite branche de bois léger, comme le siwâk (taille d'un stylo mais en moins lourd et en moins solide), sans que le coup soit violent et ne touche le visage et les parties sensibles, et que le contact soit très léger, donc très loin d'une frappe (style boxe). Cette correction concerne aussi les enfants qui doivent apprendre les bonnes manières, correction symbolique et verbale, sans violence physique et psychologique (sans insulte non plus), comme l'a dit le Prophète (saws), qui rappelons-le, disait à ses compagnons (dans des hadiths authentiques) : "Ne frappez pas vos femmes" (hadîth authentique rapporté par Ibn Hibbân) et "Soyez doux et bienveillants envers elles", ainsi que pour les enfants : "Soyez doux et affectueux à leur égard".
Le verset est donc mal traduit, ce n'est pas "frappez-les" mais "corrigez-les", car il s'agit d'une manifestation symbolique (donc sans violence et sans intention de blesser physiquement ou verbalement), pour montrer la gravité de la situation. Cela est confirmé par les exégètes ainsi que les paroles du Prophète (saws), selon Abu Hureyra, le Messager d'Allah (saws) a dit: "Le Croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur caractère. Les meilleurs d'entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes". (Hadith authentique rapporté par At-tirmidhi). Le Prophète (saws) disait également : "La meilleure "richesse" dans ce bas-monde pour l'homme pieux est une femme pieuse". De même, il est rapporté que le Prophète (saws) a dit : "Quiconque gifle son domestique ou le frappe, son expiation sera de l’affranchir" (hadîth rapporté notamment par Muslim), alors que dire de la gravité de frapper une femme, un parent ou un enfant ! Ce hadîth souligne l'importance de bien respecter les autres personnes, et que l'acte physique (gifle ou frappe) est un grave pêché, qui mérite d'être rachetée par une action d'une haute importance, comme l'affranchissement de domestique (qui n'est pas synonyme d'esclave dans le sens historique et communément admis en Occident, car l'islam condamne et interdit cet esclavagisme, mais autorise de prendre sous sa charge des hommes ou des femmes de maison, en les payant et leur accordant tous les droits, en échange de services comme le ménage, la comptabilité, l'aide agricole, jardinage, etc.).

Pour la partie "les femmes vertueuses sont obéissantes à leur mari", ici c'est le terme "qânitât" qui est commenté ou traduit par "obéissantes à leur mari".
La racine verbale "qanatâ" est homogène et non polysémique, elle évoque le fait de se résigner à la volonté de Dieu (définition de l'islam et de ce qu'implique être musulman) de prier abondamment, d’adorer Dieu sincèrement, avec grande dévotion (dévot et au féminin dévotes; qânitat).
En aucun cas il s'agit d'obéir aux passions et demandes irrationnelles ou grossières de son mari, mais de réaliser l'harmonie et la dévotion, l'homme comme la femme, doivent s'axer mutuellement sur la Volonté Divine, et non pas suivre leurs passions et actes blâmables.
Comme le dit un hadith bien connu : "Pas d'obéissance dans la désobéissance au Créateur", c'est-à-dire que l'homme ou la femme, ne peuvent en aucun cas, accepter l'injustice ou l'iniquité, tout en s'enjoignant à la patience et à l'endurance quand l'injustice ne peut pas être stoppée selon leurs capacités.

Dans le verset (39, 9), on remarque l’emploi masculin "qânitun" (serait-ce un homme obéissant à sa femme qui serait ainsi loué ?). De même dans le verset (66, 12) Marie (que la paix soit sur elle) est qualifiée de "qânitât" ce qui confirme la mauvaise traduction du verset.

Il s'agit donc d'une obéissance à la Volonté Divine et pas aux requêtes insensées et grossières de n'importe quelle personne (homme, femme, enfant, politicien, gouverneur, berger, etc.).
L'homme, lui aussi, ne doit pas obéir à une créature (homme ou femme) qui l'inciterait à commettre un péché, mais tous doivent se respecter mutuellement.

Quant à la partie "Si elles désobéissent" concerne les femmes agressives, violentes et qui refusent de se comporter avec rationalité et décence, qui ne respectent plus aucun droit et mettent en danger la vie et l'harmonie du couple et de la famille.
Là encore, la solution est proportionnée et ne doit pas verser dans la violence, qui n'arrangera rien. On rapporte qu'une femme alla voir le Prophète et lui dit que son mari l'avait giflé, le Prophète (saws) recommanda à la femme la loi du talion et que le mari était en tort. Le Prophète lui-même, quand certaines de ses épouses tombaient dans les illusions de ce bas-monde et perdaient de vue toute spiritualité et décence, ne les frappa pas, mais s'éloigna d'elles, jusqu'à ce qu'elles se réforment d'elles-même et retrouvèrent la raison et la pudeur dans leur façon de vivre, de parler et de penser.

Ce verset contient des enseignements clés comme :

a) Ce verset n’indique pas que les hommes ont "autorité" sur les femmes (que l'on soit homme ou femme, cela importe peu selon le Qur'ân et la Sunnah, ce sont les bonnes intentions, les bonnes paroles ainsi que les actions louables qui sont récompensées et non pas le sexe, l'âge, le rang social, la couleur de peau, l'origine ethnique ou l'appartenance raciale). L'homme peut (et doit) très bien être viril sans verser dans la violence ou le sexisme.
b) Il indique sans équivoque que la piété n’est point d’obéir aux époux mais à Dieu, dans ce sens, il faut respecter et suivre les conseils sensés et les bonnes exhortations, tant que cela ne contredit aucunement la bonne conduite.
c) Le Coran plaide explicitement pour l'égalité et l'équité dans les droits et la considération entre les hommes et les femmes.
d) Premièrement, l'homme doit exhorter par la sagesse et la douceur la femme fautive afin qu'elle retrouve la raison, si cela ne porte pas de fruits, l'homme doit la priver de relations sexuelles et d'actes physiques affectifs, et si elle ne se réforme toujours pas, l'homme peut manifester sa désapprobation et utiliser un langage dur mais pas insultant ou violent, et sans employer la force physique (au pire des cas, un siwâk en la pointant sur elle, objet non-tranchant et léger, qui ne provoquera aucune blessure, avec interdiction de toucher le visage ou les autres parties sensibles ou intimes), et la dernière étape (pour préserver le couple) est mentionnée dans la suite du verset (35) : "Et si vous craignez le désaccord entre les deux faites alors appel à un arbitre de la famille de l’époux et un de la famille de l’épouse. Si le couple souhaite au fond la réconciliation, Dieu rétablira l’entente entre eux…".

C'est la quatrième étape envisagée en cas de conflit dans le couple, cette étape infirme la traduction donnée par rapport à la troisième étape, qui est la manifestation de la gravité par un geste symbolique fort, mais n'occasionnant aucune violence physique ou psychologique, car cela n'aurait aucun sens, car on commence soit par la force si l'on est injuste, soit par la douceur si l'on est juste, et si la douceur et la force n'ont pas fonctionnée, il est illogique de "retourner" en arrière dans le sens où les étapes du Coran sont progressives et suivent toujours la même logique : la réconciliation et ce qui peut y mener (or on ne réconcilie pas deux personnes par la force brute).

Et si jamais même après ça, la femme ne comprend pas et persiste à vouloir l'énerver ou le mettre hors de lui, le divorce légitime sera une solution envisageable.

A l'inverse, si l'homme devient colérique (sans aucune raison valable) et qu'il se trouve être le fautif, la femme est invitée à procéder de la même manière, et si elle échoue, elle peut porter le cas à un membre compétent de sa famille (ou de la famille de son époux) ou encore devant les juges pour qu'ils règlent le problème.

Le Coran nous enseigne-t-il pas que : "Ô Croyants ! [...] comportez-vous convenablement envers vos épouses. Il se peut que vous éprouviez de l’aversion envers elles alors qu’en réalité Dieu a placé un grand bien en cela." (4, 19).
En effet, comme il est difficile d'atteindre l'excellence, il y aura des hauts et des bas, des défauts chez l'un comme chez l'autre, mais tout cela est amplement compensé par les qualités de l'épouse, et les bons moments passés ensemble, qui doivent être endurés avec patience, bonté, douceur et compréhension, car même dans les moments difficiles, il en ressort du bien en fin de compte.

Certains exégètes et linguistes traduisent le mot arabe par "corrigez-les/rectifiez-les" (et non pas par "frappez-les") tandis que d'autres (car il y a la même racine dans le Coran dans plusieurs autres versets) par "éloignez-vous".

Dans tous les cas, aucune signification ne peut tendre vers la violence, et cet éloignement ou correction est symbolique (comme avec les enfants, où l'éducation et les manifestations de mécontentements doivent se faire sans violence, avec sagesse et justesse), car tous sont unanimes à affirmer que le mari n'a en aucun cas, le droit d'occasionner des blessures physiques ou psychologiques (ou même simplement verbales) à qui que ce soit (à part aux combattants ennemis), et encore moins à ses parents, à sa femme ou à ses enfants, celles et ceux qui partagent sa vie intime et familiale.

Mais revenons à "et frappez-les". Il faut réellement prendre en compte les incohérences engendrées par ce type de raisonnements fallacieux et sortir textuellement du non-sens observé. Une solution dialectique et simple semble dénouer la problématique : D’une part, le verbe daraba en la locution « wa-dribûhunna » ne peut pas signifier en ce verset «et frappez-les».
D’autre part, il apparaît logiquement que parmi les différents sens possibles de la racine verbale daraba l’expression pourrait être ici : «éloignez-vous d’elles» (il a été proposé de retenir comme sens possibles pour daraba, pour certains linguistes et juristes arabophones et/ou musulmans : l’éloignement, la cessation des relations, la mise à l’écart, ...).

Nous aurions alors pour les versets 34 et 35 de la sourate 4, en cas de conflit conjugal, grave l’enchaînement suivant :

1) Exhortation au bien.
2) Abstention de rapports.
3) Séparation provisoire, éloignez-vous d’elles et non plus “frappez-les”.
4) Appel à des conciliateurs compétents. L’ensemble est alors pédagogiquement et textuellement cohérent, conforme aux énoncés d’égalité et de respect coranique, et correspond à ce qu’enseigna et mit en pratique le prophète (saws).

Un rappel important, est que « wa-dribûhunna » se décompose comme suit : wa = et, -dribû est l’impératif deuxième personne du pluriel du verbe daraba et hunna est le pronom « elles » représentant ici les épouses.
Un des sens possibles de daraba est effectivement, « frapper » ce qui pour « wa-dribûhunna » se comprend bien alors « frappez-les ». Cependant, l’on dénombre une quarantaine de sens dérivés pour cette racine verbale, le verbe daraba est un peu comme notre “faire” un verbe à tout faire.
Ainsi, l’emploi de ce qui est peut-être le premier degré, c’est-à-dire frapper, n’est-il pas l’usage le plus fréquent en langue arabe.
De fait, le Coran emploie ce verbe une soixantaine de fois et, dans deux tiers des cas, en une formule coranique bien connue « daraba mathalan », parfois curieusement et littéralement traduite par «frapper d’exemple», le sens étant sans conteste : «proposer une parabole».

On note, de plus, dans le Coran, le recours à daraba avec le sens de annuler, humilier, rabattre, mais aussi de parcourir, quitter, séparer, s’éloigner. Enfin, à quatre reprises, daraba signifie frapper une personne (cf. 8, 12). Cette polysémie est en arabe en partie commandée, en dehors du contexte et des sens obligatoirement figurés, par l’usage de prépositions comme bi, fî, ‘alâ, ‘an, ilâ. Ainsi, «daraba ‘alâ yadihi», littéralement «il frappa sur sa main», signifie-t-il « il lui retira l’usage de ses biens». Point important, selon un lointain parallélisme avec la grammaire française, l’on parlera de verbe intransitif lorsque l’usage impose une de ces prépositions et de verbe transitif lorsqu’il s’en dispense.
Or, daraba, pour pouvoir indiquer une idée de mouvement a généralement besoin de ces prépositions, par exemple : daraba ilâ, il s’élança, daraba fî, il parcouru, et daraba ‘an, il s’éloigna. Donc, en arabe classique, wa-dribûhunna [ وآ ضر بوهن], sans préposition, état transitif, se comprend dans le contexte de ce verset « frappez-les » et pour obtenir le sens proposé « éloignez-vous d’elles » il faudrait dire [ وآضربوا عنهن ] wa-dribû ‘an-hunna en usant de la préposition ‘an, état intransitif.
Certains éléments d'information de l'analyse du Dr. Al 'Ajami s'avèrent précieux pour les lecteurs francophones, même si certains de ses raisonnements sont contestables.

En réalité, il n’y a pas de verbes transitifs qui ne puissent être intransitifs et inversement, le fait est bien connu des grammairiens.

En voici un exemple, toujours avec le verbe daraba. Il s’agit d’un véritable hapax : dans le verset (8, 11) on note l’emploi intransitif du verbe daraba signifiant frapper, usage normalement transitif. On y lit : « darabnâ ‘alâ âdhânihim » ce qui se traduit mot à mot : « Nous frappâmes sur leurs oreilles » action qui normalement, en arabe, se dit : « darabnâ âdhânahum » sans le recours à la préposition ‘alâ, « sur ». Les encyclopédies de la langue arabe donnent le sens de cette « curiosité » à partir d’un autre hapax, un unique hadith où cette curieuse formule est prise pour une métonymie indiquant le sommeil, nawm. Malgré tout, l’expression n’étant ni grammaticalement normale ni vraiment normalisée, les commentateurs du Coran et les traducteurs ont en fonction de l’idée suggérée dans ce passage de sourate « al kahf » fait plusieurs propositions : « Nous avons assourdi leurs oreilles », ou « Nous fîmes le silence à leurs oreilles », « Nous les avons abasourdis », ou encore “Nous les plongeâmes dans un sommeil profond » (certains y ont vu d'ailleurs une subtilité scientifique dans ce verset, car les observations scientifiques ont montré que dans les comas il y avait une sidération [darb] de l’oreille interne).

Le fait ici d’avoir employé la préposition ‘alâ, là où l’on ne l’attendait pas, a induit une compréhension différente de celle liée à l’usage normal du verbe daraba.
Dans le cas qui nous intéresse, l’emploi de wa-dribûhunna (état transitif) au lieu de l’état intransitif normalisé wa-dribû ‘an-hunna n’est donc pas une impossibilité linguistique.
L’on pourrait, qui plus est, faire observer qu’en wa-dribûhunna l’absence de la préposition ‘an, dite préposition d’éloignement ou de séparation, permet d’indiquer à « l’oreille sémite » que l’éloignement préconisé se doit d’être moindre.

Comme s’il ne devait pas y avoir de cassure, seulement une position de retrait momentané émanant dans ce cas précis de l’homme par rapport à son épouse. C'est ce qui fit d'ailleurs le Prophète.

La situation inverse est aussi mentionnée dans le Coran, qui aborde le cas du mari fautif : "Si une femme craint de son mari infidélité [nushûz] ou qu’il s’éloigne [i‘râd] ; il ne leur sera pas alors fait grief de rechercher la conciliation. La réconciliation est ce qui est préférable car les âmes sont portées à l’avidité…" (4, 128).

Le terme "nushûz", traduit par infidélité, comporte plusieurs sens, tels que : adultère, rupture de promesse ou de contrat, etc.
Ce verset est bien l’équivalent des versets 34-35 de la même sourate 4, mais cette fois c’est le comportement du mari qui est fautif.
L’on y retrouve la même cause un « nushûz » et, comme en résumé, la notion d’éloignement suivie de la préférence à donner à la conciliation.

Ainsi le terme i‘rad apparaît-il ici être le symétrique ou le correspondant de l’action indiquée en fin du verset 34 par wa-dribûhunna avec incontestablement alors le sens de éloignez-vous d’elles.
En effet, Le mot i‘rad signifie délaissement, le fait de se détourner, éloignement, ce qui est très proche de l’idée exprimée par l’usage de wa-dribûhunna sans la préposition de séparation ‘an.

A propos du terme nushûz (qui peut aussi vouloir dire désobéissance), on peut constater la rigueur et la précision du Coran, ici au profit de l’égalité homme-femme et, indirectement, comme preuve quasi inconsciente du machisme ambiant.

En effet, le mot nushûz n’apparaît dans le Coran qu’en ces deux seuls versets, 34 et 128. La symétrie est remarquable et l’on s’attendrait à ce que le nushûz des unes soit celui des uns.

Or, une rapide revue des principales traductions met en évidence un net déséquilibre. Pour le nushûz attribué à la femme au verset 34 et le nushûz attribué à l’homme au verset 128 l’on note respectivement selon les traducteurs les couples suivants : infidélité/abandon ; désobéissance/abandon ; insubordination/ hostilité ; insoumission/désaffection ; indocilité/rudesse ; rébellion/dureté ; inconduite/hostilité ; malversation/maltraitement, etc.

Plus prosaïquement, la diversité de ces propositions de traduction met en évidence la difficulté à rendre en français ce mot dont la racine nashaza évoque le fait de se dresser, s’ériger, se soulever.

C’est donc malgré tout par défaut qu'on traduire nushûz par hostilité : «celles dont vous craignez hostilité [nushûz]» (verset 34) et «Si une femme craint de son mari hostilité [nushûz]» (4, 128).
Enfin, nous ajouterons que nushûz, outre un sens vague, est en ces deux versets employé au cas indéterminé nushûzan.

Cette imprécision coranique semble voulue car il ne s’agissait pas là de délivrer une recette à appliquer pour un cas bien déterminé.

Bien au contraire, ces versets indiquent seulement une ligne de conduite à suivre pour tenter de résoudre des conflits, sans autres précisions ; et Dieu seul sait que pour tout couple ils sont d’ordres divers, de l’anodin à l’intolérable.

Les éléments clés du verset incriminé donnent en réalité ceci :

1) "Les hommes assument les femmes" (c'est aussi l'essai de traduction retenu par des arabisants comme Jacques Berque ou Muhammad Asad) au lieu de "les hommes ont autorité sur les femmes."
2) "Les femmes vertueuses sont dévouées à Dieu" au lieu de "les femmes vertueuses sont obéissantes à leur mari" (qui peut prêter à de nombreuses confusions contraires à l'éthique prônée par le Coran).
3) Trouver un terme français équivalent est difficile, car la langue arabe est riche, et choisir un terme français adéquat pour traduire un geste symbolique fort mais sans manifestation violente (qu'elle soit physique ou verbale) est une tâche ardue. Faute de mieux, "rectifiez-les" ou "corrigez-les", comme un enseignant le ferait avec son élève, dans un soucis de justice et d'efficacité, sans dépasser les limites du raisonnable (pas de coups de physique ou de paroles blessantes). L'autre sens donné par des linguistes, chercheurs, théologiens et juristes musulmans serait celui de l'éloignement temporaire : "éloignez-vous d'elles", mais dans un cas comme dans l'autre, aucune signification violente n'est envisageable ou corroborée par le Coran ou la Sunnah.

Le verset peut donc se comprendre en français comme suit, tout en restant fidèle à l'esprit et à la lettre du Livre Sacré, conformément aux principes mentionnés tout au long du Coran :
"Les hommes assument [qawwâmûna] les femmes […] Les femmes vertueuses [qânitât] sont dévouées à Dieu [...] Quant à celles dont vous craignez l’hostilité [nushûz], exhortez-les, puis faites lit à part et, enfin, éloignez-vous d’elles [wa-dribûhunna] […] Et si vous craignez le désaccord entre les deux faites alors appel à un arbitre de la famille de l’époux et un de la famille de l’épouse. Si le couple souhaite au fond la réconciliation, Dieu rétablira l’entente entre eux…" (4, 34-35).

La partie "éloignez-vous d'elles" ne s'oppose pas à l'explication de Ibn Abbas, car le sens peut se manifester à travers des actes physiques et verbaux, de nature non-violente (pas de frappe ni d'injure), et dont l'acte symbolique suffit pour montrer la gravité de la situation, qui, si elle ne prend pas une meilleure tournure, devra mener irrémédiablement, à l'éloignement au sein du couple.

Le sens de l'injonction est à la fois celui d'une réprobation, d'un acte symbolique et d'un éloignement affectif et physique.

Ce verset se lit avec son symétrique et complément : "Si une femme craint de son mari hostilité [nushûz] ou qu’il s’éloigne ; il ne leur sera pas alors fait grief de rechercher la conciliation. La réconciliation est ce qui est préférable car les âmes sont portées à l’avidité…" (4, 128).

Le verset parle au début d'une responsabilité sociale, c'est-à-dire qu'il existe des femmes qui ne travaillent pas, et que donc, c'est à l'homme que revient la charge de prendre soin de sa femme et de ses enfants en subvenant à leurs besoins (dépensant ses biens pour eux), mais cela n'est pas absolu, puisqu'il existe aussi le cas inverse, qui est donc tout aussi valable.

Par conséquent, le verset "Les hommes assument les femmes", ne signifie pas autre chose que le fait que dans les sociétés humaines, de manière générale, ce sont les hommes qui travaillent (ils sont naturellement disposés à ça) et donc qui dépensent de l'argent et les biens pour les femmes (l'homme est dans l'obligation de subvenir aux besoins et aux attentes des gens qui sont à sa charge financière, comme les épouses, leurs enfants et parfois aussi leurs parents qui ont atteint un âge avancé).
Mais ce verset n'est pas absolu, car il existait de tous temps des femmes (même à l'époque du Prophète et des compagnons, mais qui certes, constituait une minorité) qui assumaient leur époux.

Le verset ne dit pas non plus "frappez-les" (car tous les exégètes et juristes ont interdit d'occasionner des blessures physiques, verbales ou psychologiques aux femmes), et le Prophète (saws) n'a, non seulement jamais frappé ses épouses, mais a aussi dit explicitement : "Ne frappez pas vos femmes".
En islam, la femme qui se fait battre peut porter plainte devant les tribunaux islamiques (si ceux-ci sont impartiaux et équitables, respectant les règles islamiques) qui condamneront l'homme violent à une peine appropriée, et le divorce sera décrété si aucune autre solution viable et envisageable n'est possible.

Voilà, enfin fini, et bonne lecture !

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Message par Ling Ven 2 Nov 2012 - 13:44

Fatigant les copier-coller de:

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Message par Bulle Ven 2 Nov 2012 - 13:52

Fatigant... et contraire à la charte ! sourire
Ghazali, il faudrait que tu comprennes que nous sommes sur un forum pour débattre sourire
Si tu veux te référer à des "cours magistraux", merci de faire un résumé et de nous mettre le lien.

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Message par gaston21 Ven 2 Nov 2012 - 16:19

Ghazali, intéressant ce point de vue, mais dans la réalité, on ne le voit guère appliqué. Il faudrait demander aux femmes du Pakistan et d'Afghanistan, et même de Tunisie ou d'Egypte. Ce qui me choque surtout, c'est qu'aucun pays musulman ne s'élève contre ces abominations.
La souffrance animale ? Tu es certainement de bonne foi, mais je doute des conclusions de l'université de Hanovre. De nombreuses expériences vétérinaires prouvent le contraire. Voir ce site, et il y en a beaucoup d'autres.

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La prescription de Mahomet était valable à cette époque; même chose d'ailleurs dans la Bible.. A l'époque, cette méthode était la moins douloureuse et permettait d'évacuer le sang qui pouvait entraîner la corruption rapide de la viande. Aujourd'hui on dispose de moyens techniques qui permettent que la bête ne souffre pas , à part le stress, car les animaux sont très conscients de ce qui va leur arriver !
Et j'ajoute que l'abattage hallal comporte des risques sanitaires sérieux. Mais ma foi, on s'en fout que la bête souffre ! Il faut RENTABILISER les chaînes d'abattage ! Alors, on égorge, on égorge!

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Message par Ghazali Ven 2 Nov 2012 - 17:41

Ce n'est pas du copier-coller, mais je me suis inspiré de ses analyses, que j'ai recoupé puis réadapté. D'ailleurs j'ai cité le nom de plusieurs références et auteurs dont celui du Dr. Al Ajami.

Pour le résumé : aucun verset ne dit que la femme doit être soumise à son mari, car c'est une donnée qui découle de certaines mentalités culturelles, mais non pas de la religion elle-même. L'article en entier s'occupe de démontrer cela avec tous les détails et déductions logiques nécessaires.

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Message par ronron Ven 2 Nov 2012 - 17:53

Ghazali a écrit:Bonjour gaston21, des experts affirment, études scientifiques à l'appui, que l'égorgement halal et casher sont ce qu'il y a de moins douloureux pour les animaux et la viande en ressort meilleure (et plus propre aussi). Pour éviter de multiplier les références et les citations, je n'en citerai qu'une seule : On débarrasse ainsi la viande du maximum de sang, dans un évident objectif d'hygiène alimentaire. La méthode par laquelle les musulmans saignent l'animal est certes spectaculaire, mais, contrairement à tout ce qu'on dit sur le sujet, c'est celle qui fait le moins souffrir l'animal.
Une expérience menée en Allemagne, à l'université d'Hanovre, démontre -après implantation d’un électroencéphalogramme et d’un électrocardiogramme sur deux animaux- que l’animal abattu après assommage, souffre plus que celui abattu par incision .
Il peut s'agir d'une mauvaise lecture...

Même si l'on convient que l'EEG montre qu'il y a activité au niveau du cerveau, peut-on en déduire que ladite activité correspond à de la souffrance?

Mais encore faut-il avoir un aperçu de ce en quoi consiste l'étourdissement de l'animal plutôt que l'égorgement (je souligne) : «En Europe, la commission exige que les animaux soient étourids dans les abattoirs qui pratiquent la méthode traditionnelle. Grâce à cette méthode, l'animal, inconscient, ne souffre pas.»
Source
L'animal inconscient expliquerait que l'EEG n'est pas plat... Mais en même temps qu'il ne souffre pas...

Ceci admis, affirmer que l'animal souffrirait moins de l'égorgement est pour le moins exagéré et tient de la désinformation...

En islam, mentir pour la bonne cause fait-il partie des vertus?
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Message par Ghazali Ven 2 Nov 2012 - 18:10

Les méthodes modernes provoquent des stress, les étourdir se fait dans la violence et parfois les bêtes restent conscientes malgré les différents "coups" reçus...

Voilà ce que j'ai pu lire ailleurs :

"Le risque sanitaire pouvant être provoqué par le reflux gastrique, dans le cas de l’abattage rituel, est minime et extrêmement rare. De plus, il existe des solutions de prévention qui permettent de quasiment annihiler ce risque. Même dans les cas isolés où cela se produirait, il suffit de parer la viande, c'est-à-dire couper les morceaux supérieurs du cou pour régler le problème. Il est par contre étonnant qu’à aucun moment n’aient été évoqués les risques de contamination microbienne, pouvant être très dangereux lors de l’assommage par pistolet à tige perforante. En effet, dans ce cas, les microbes présents dans le cerveau peuvent se déverser dans le sang de l’animal, provoquant une contamination beaucoup plus grave, d’autant qu’en pratique, tous les animaux qui seront assommés par la suite risquent d’être contaminés, selon le rapport de la FAO.





La souffrance causée aux animaux non étourdis

Des chiffres comme 14 minutes d’agonie ont été avancés pour décrier l’abattage rituel. Ces cas graves et inacceptables sont isolés et extrêmement rares, et généralement dûs à la non formation de certains opérateurs. D’ailleurs de nombreuses études scientifiques ont démontré que l’abattage rituel bien réalisé est la méthode la plus sûre, et qui fait le moins souffrir les animaux lors de l’abattage. A contrario, il existe énormément de cas d’assommages ratés.

Il faut savoir que l’assommage connaît des taux d’échec extrêmement importants, nécessitant aux opérateurs de s’y reprendre parfois à de nombreuses reprises, ce qui provoque une souffrance répétée et continue de l’animal. Nous possédons d’ailleurs des vidéos prouvant que des animaux ont été assommés plus de douze fois d’affilée, tout en souffrant des coups d’assommage reçus régulièrement.…".

De nombreux scientifiques ont démontré qu’il existait de sérieux doutes sur la nature douloureuse de l’électronarcose, sa portée et sa durée.

- « Rien n’indique que la décharge électrique ne soit pas par elle-même douloureuse et ressentie …. La même question se pose dans le cas du pistolet d’abattage. …. Néanmoins, l’expérience en clinique humaine de tels traumatismes, quoique non univoque, montrerait pourtant qu’ils sont douloureux »

- L’EFSA reconnaissait aussi, dans son rapport de 2004, que « La souffrance par l’électronarcose est violente ».

- Le Dr. Blackmore affirmait en 1982 que “L’étourdissement électrique des veaux par “la tête seulement” est inhumain dans toutes les circonstances” .

- Le Dr. Katme, qui conteste le bien fondé de l’assommage : « En tant que docteur, j’ai pratiqué pendant plus que 10 ans et fait subir des chocs électriques (Electro-Convulsive Therapy- ECT) à des patients (avec maladie mentale) mais uniquement après une anesthésie générale. Le conseil médical barrera mon nom du registre si jamais j’ose faire pratiquer l’ECT sans anesthésie car ça serait très cruel de faire ainsi. Je me demande si ce n’est pas aussi cruel pour un animal ? Bien que le voltage utilisé pour le ECT est plus faible que celui appliqué aux animaux, cela ne reste-t-il pas cruel ? ».

Plusieurs scientifiques dénoncent de la même manière la méthode d’assommage par gaz car elles seraient cause de stress important pour les animaux :
- Le Dr. Temple Grandin considére que : l’étourdissement au CO2 est plus stressant qu’un étourdissement électrique ou à pistolet appliqué correctement.Temple Grandin 1980

- Le Dr. Gregory affirme que : Certaines de ces réactions peuvent être à l’origine d’une sensation de douleur, liée à l’inhalation des gaz, notamment du CO2 (Gregory et al., 1990; Raj & Gregory, 1995).

- L’INRA rapporte qu’« On pense que comme pour l’homme, la perception de ce gaz est désagréable, voire douloureuse, et provoque des réponses parfois prononcées chez les animaux.»


De nombreux scientifiques ont démontré que l’abattage rituel était « la meilleure façon » de mettre à mort un animal :

- Le Docteur S. M-T. Pouillaude-Bardon : « Lorsque l’instrument est bien affûté et le geste est rapide, l’incision ne provoque chez l’animal aucun mouvement de défense et aucune réaction immédiate (…). Au contraire, des mouvements de défense à caractère volontaire ont été observés chez des animaux assommés au moment où le couteau s’enfonce pour trancher les jugulaires et carotides ». l’abattage rituel en France », Dr. S. M-T. Pouillaude-Bardon, thèse de l’école nationale vétérinaire de Toulouse, 1992

- Le Docteur S. M-T. Pouillaude-Bardon affirme aussi que « L’abattage rituel serait donc le moins stressant des modes d’abattage. Les conclusions de toutes les expérimentations scientifiques convergent vers une certitude solidement étayée : bien réalisé, l’abattage rituel est la façon la plus humaine car la moins traumatisante de mettre à mort un animal pour consommer sa viande » l’abattage rituel en France », Dr. S. M-T. Pouillaude-Bardon, thèse de l’école nationale vétérinaire de Toulouse, 1992

- La société de protection des animaux de Saint-Pétersbourg, citée par N. Vialles : « Il n’en est que plus intéressant de souligner qu’il s’est trouvé des protectionnistes assez scrupuleux pour rechercher quel était réellement, pour les animaux eux-mêmes, le procédé le moins douloureux. Dès 1980, à l’initiative de la société de protection des animaux de Saint-Pétersbourg, des études scientifiques furent entreprises, qui conclurent à la supériorité de l’abattage rituel – cacher en l’occurrence – quant au traitement humanitaire des animaux. En bonne logique, le procédé de la saignée directe fut par conséquent adopté par les SPA de Russie et des Etats-Unis d’Amérique. Néanmoins, la plupart des pays d’Europe ont au contraire légiféré dans le sens de l’insensibilisation obligatoire. Les conclusions des premiers travaux ont-elles donc été remises en causes par de nouvelles connaissances ? ». N. VIALLES, « Une mort indolore ? Remarques et questions autour des procédés d’abattage des animaux de boucherie », publié dans « L’homme et l’animal : un débat de société, », Edition Quae, 1999.

- Le Docteur Grandin déclare qu’« il semble que l’animal n’est pas conscient que sa gorge est coupée ».

- Le Prof. Charles Lovett Evans, F.R.C.V.S., dit :- " ... l’animal reste calme sans bouger au moment de la coupe, et seulement après une minute ou plus tard que les convulsions commencent. Nous savons que l’animal a perdu sa conscience bien avant. » …« Selon les principes de la physiologie, il est clair que suite à la coupure de vaisseaux aussi large la pression artériel du sang chute, immédiatement, jusqu’à un niveau très bas, de plus avec les artères carotides coupées, une grande partie de l’alimentation sanguine du cerveau est perdu immédiatement et il en résulte une perte immédiate de la conscience. Estimer que l’animal souffre est, à mon avis, absurde. Je considère que la méthode est équivalente aux autres méthodes».

- Le Professeur Leonard Hill affirme qu’aucune mort ne puisse être plus clémente, en prenant en compte que l’animal contrairement à l’homme, n’a pas de connaissance ou de peur de la mort imminente. « Une évaluation récente de la méthode islamique d’abattage », Dr KATME - Symposium de l’UFAW, 18-19 /09/1986 12/24/
- Le rapport de l’EFSA évoque les effets bénéfiques de l’abattage rituel concernant un autre aspect, l’évacuation du sang : « Il a également été signalé que les résultats de l'abattage sans étourdissement préalable permettent une évacuation maximum du sang (45% du volume sanguin total.» “Welfaire aspects of animal stunning and killing methods” – EFSA – AHAW /04-027-2004
- Une expérience a été menée en Allemagne, à l'université d'Hanovre, par le Professeur Schultz et le Docteur Hazim : un animal est abattu après assommage, de la façon classique, tandis qu'un autre est abattu par une profonde incision pratiquée dans ses veines jugulaires, sa trachée- artère et son œsophage. On a pris soin, auparavant, d'implanter sur chacun des deux un électroencéphalogramme et un électrocardiogramme. "Les résultats en ont surpris plus d'un (…).
C'est l'animal abattu par la profonde incision qui souffre le moins. Trois secondes après l'incision, l'électroencéphalogramme montre en effet un état de profonde inconscience (qui est provoquée par la faible irrigation sanguine du cerveau, due à l'hémorragie).
Six secondes après, l'électroencéphalogramme est plat (et il n'y a donc plus de douleur ressentie par l'animal). Pendant le même temps, le cœur continue à battre, et le corps de l'animal se tend vigoureusement (un réflexe dû au système nerveux), ce qui expulse le sang de façon maximale hors du corps, pour une viande plus saine."


Quelques références :
- Captive Bolt Stunning Techniques
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- [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Encyclo-Écolo
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- Greenpeace
- OABA
- L214
- Agriculture.Gouv.Fr
- DIALREL
- Al-Kanz.org
- Asidcom

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Message par ronron Sam 3 Nov 2012 - 16:33

Ghazali a écrit:Les méthodes modernes provoquent des stress, les étourdir se fait dans la violence et parfois les bêtes restent conscientes malgré les différents "coups" reçus...
On suppose donc que l'abattement halal ne provoque pas «des stress», qu'il ne se fait pas dans la violence? (Que veut dire se fait dans la violence?)

Quant à «parfois les bêtes restent conscientes malgré les différents "coups" reçus...», je ne doute pas des ratés... Mais n'est-il pas implicite que la plupart du temps les bêtes restent inconscientes?

Donc étant inconscientes, comment peuvent-elles souffrir?

Ainsi pour la deuxième fois te donnes-tu tort malgré toi...

Il est par contre étonnant qu’à aucun moment n’aient été évoqués les risques de contamination microbienne, pouvant être très dangereux lors de l’assommage par pistolet à tige perforante. En effet, dans ce cas, les microbes présents dans le cerveau peuvent se déverser dans le sang de l’animal, provoquant une contamination beaucoup plus grave, d’autant qu’en pratique, tous les animaux qui seront assommés par la suite risquent d’être contaminés, selon le rapport de la FAO.
Comme je l'indiquais, il y a des ratés...

Mais à propos de ces risques de contamination microbienne, comment penser qu'il n'y aurait pas de risques de contamination microbienne dans l'abattement halal vu l'outil utilisé?

Etc.
---
Mais il m'est venue une idée pour nous permettre peut-être d'y voir un peu plus clair et plus rapidement...

Personnellement et peut-être paradoxalement aussi, même si l'on met à mort l'animal, il me semble important de tenir compte de sa sensibilité pour lui épargner des souffrances inutiles.

Dans ce souci, irions-nous donc tous deux jusqu'à accepter l'idée d'une étude approfondie, neutre, la plus objective possible, visant justement à déterminer la meilleure méthode pour faire passer l'animal de vie à trépas Abattement halal, étourdissement ou autre?

Moi, si le résultat nous donnait l'abattement halal, je dirais OUI.

Toi, si c'était un autre résultat que l'abattement halal, dirais-tu OUI?
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Message par Ghazali Sam 3 Nov 2012 - 17:01

Les méthodes d'abattages halal (si bien respectées) sont moins stressantes pour l'animal : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Pour ta question, je répondrais oui, car des enseignements du Prophète disent explicitement qu'il nous interdit de tuer des animaux uniquement par et pour le plaisir, et qu'il faut limiter le plus possible les souffrances de l'animal.

Lorsqu'il faut mettre fin à la vie d'un animal, le Prophète a demandé que cela soit fait sans le faire souffrir inutilement. Il a ainsi interdit de tuer par le feu (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2675). Il a aussi demandé, à propos d'un de cas de nécessité justifiant l'abattage d'un animal, que l'on mette celui-ci rapidement à mort (Sahîh at-targhîb wat-tarhib, n° 1076). Ayant vu un jour quelqu'un qui avait immobilisé la bête puis aiguisait son couteau devant elle, il lui fit ce reproche "Tu veux donc la faire mourir deux fois ? Pourquoi n'as-tu pas aiguisé ton couteau avant de l'immobiliser ?" (Ibid, n° 1075).

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Message par ronron Sam 3 Nov 2012 - 17:22

Ghazali a écrit:Les méthodes d'abattages halal (si bien respectées) sont moins stressantes pour l'animal : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Je connais mais j,ai des doutes que ça se passe toujours comme ça, si ça se passe vraiment comme ça... rien ne dit que l'animal n'est pas drogué, ce genre de truc...). Et pour le bœuf, l'animal ne doit-il pas donner des signes de conscience?

Pour ta question, je répondrais oui, car des enseignements du Prophète disent explicitement qu'il nous interdit de tuer des animaux uniquement par et pour le plaisir, et qu'il faut limiter le plus possible les souffrances de l'animal.
D'après ce que je peux comprendre de l'esprit du prophète, ça m'étonnerait qu'il refuse que l'animal soit inconscient avant de le mettre à mort.

Mais j'y pense, ne faut-il pas que l'animal soit conscient? Le prophète serait d'accord?

Je comprends la méthode de ce temps-là, mais aujourd'hui, avec les connaissances qui tout de même ont évolué...
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