Que serait un site traitant du Judaïsme sans humour?

A quoi ressemble un homme sans couleur?

J'en ai pris dernièrement, c'est en quelque sorte un déguisement?

La première fois que j'ai vu un juif dans la rue, ce n'était pas comme quand j'ai croisé un brun... que j'ai nettement plus remarqué. J'ai demandé à ma mère ce qu'il avait...

Sur internet, ce sont plutôt les illettrés qui passent inaperçus, tandis que j'ai remarqué que tous les autres étaient noirs sur fond blanc.

A Sebi
Je ne comprends pas très bien le sens de ton message.
Pour moi, il n'y avait rien d'insultant dans ma question à "Africain".
Je voulais introduire ma dernière petite histoire, rien de plus.

C'était du non-sens, il ne faut pas s'émoustiller... Une espèce de digression sur une "fausse note". Je pense juste que la question était maladroitement posée peut-être, avec trop de pincettes? Cela me semble vieilli l'expression "homme de couleur", même si d'un autre côté, pourquoi ne pas la recycler?

Je crois être parfois haut en couleurs!

Un site qui traiterait du Judaïsme sans humour n'évoquerait pas les Juifs?

A Sebi
Tu as raison, la question était mal formulée "par peur d'une coloration raciste"., je l'avoue.
Trop de précautions tuent la précaution!
En ce qui concerne l'humour, il fait bien partie de la tradition juive.
C'est souvent un humour triste, de l'auto-dérision.
L'humour est le meilleur moyen de résister aux vicissitudes de l'existence.
Mettre un mot d'humour dans une situation dramatique détend l'atmosphère!
Et tu sais que le peuple juif en a connu, des situations dramatiques...
Amicalement.

Africain, c'est un beau nom, je trouve et il y a de belles figures, chez nous, qui s'étagent du bronzage léger au noir profond .
C'est la culture commune qui fond les différences, pas la couleur de peau . Et un Européen est bien plus désorienté en Afrique qu'un Africain en Europe .
Mais il ne faut pas voir une insulte derière chaque réflexion : on peut en rire ensemble . J'ai, depuis des années, un vitiligo qui , heureusement, reste discret mais m'a complexée longtemps . Jusqu'au jour où l'homme qui m'aimait m'a dit, en me caressant : j'aime TES couleurs ...

et le judaïsme dans tout ça . Peut-on encore dire qu'on aime les juifs? qu'on est frappée du nombre impressionnant de "gros cerveaux " qui sont Juifs ? Comment est-ce si frappant ? Juste parcequ'apprendre, pour un Juif, c'est un devoir ?

Je dirais juste que c'est le produit d'un meilleur modèle social. Peu de peuples ont été polyglottes comme l'ont été les Juifs et de ce fait, leur abstraction a été plus stimulée et leurs propos ont eu un "taux de pénétration" plus fort sur le "marché".

Une graine dans un plus grand pot peut plus grandir, quelle que soit la graine.

JO a écrit:Africain,
Mais il ne faut pas voir une insulte derière chaque réflexion : on peut en rire ensemble .

JO,
loin de moi l'idée de voir une insulte devant cette expression"homme de couleur".
Si j'avais vu une insulte là-dessus,crois-moi j'allais repondre directement à C.Dorpierre,et lui remettre sur le droit chemin sans ténir compte de conséquence du forum.
Si hier je n'etais pas vraiment présent dans le forum:
Il faut savoir que le week-end je me fais souvent rare sur le net.
A propos de l'expréssion homme de couleur dans un aspect péjorative(raciste).
Voyons-voir ce que Léopold Sedar SENGHOR avait repondu dans une de ses"poëme":

QUI EST L'HOMME DE COULEUR

"CHER FRERE BLANC
-Quand je suis né,j'étais noir.
-Quand j'ai grandi,j'étais noir
-Quand j'ai peur,je suis noir
-Quand je suis malade,je suis noir
-Quand je mourrais,je serais noir...
TANDIS QUE TOI,HOMME BLANC,
-Quand tu es né,tu était rose
-Quand tu as grandi,tu etais blanc
-Quand tu as froid,tu es bleu
-Quand tu as peur,tu es vert
-Quand tu es malade,tu es jaune
-Quand tu mourra,tu sera gris.
Et après cela tu as le toupet de m'appeller HOMME DE COULEUR ?"

(Léopold Sédar SENGHOR)
Ancien président du Sénégal.
L'un de rare africain distingué par"l'académie français".

magnifique !!

Bravo pour ton intervention, Africain!

Si l'on oublie que c'est un homme "noir" qui a écrit cela, on pourrait penser qu'il s'agit d'une sorte de paraphrase sur l'angoisse de la page blanche...

Un écrivain "est" noir sitôt que quelque chose ne va pas... s'il s'exprime, tandis que quand il a l'angoisse de la page blanche, il en vient à passer par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.

Ou encore, le trait est noir, invariablement, tandis que dans l'esprit du lecteur, tout "s'enrichit" de couleurs...

Petit renseignement...
David contemple la vitrine d'un traiteur, et particulièrernent le rayon charcuterie, jambon, pâtés et autres.
Il est sur le point d entrer quand retentit un terrible coup de tonnerre.
David s'éloigne en courant et, s'adressant au ciel :
- Ben quoi, on peut plus se renseigner ?

L’histoire se passe dans le sud profond des Etats-Unis.
Une des grandes familles du coin, organise chaque année une grande fête, dans laquelle tous les notables de la région se retrouvent. Cette année, la maitresse de maison veut faire particulièrement bien les choses.
Non loin de sa propriété, il y a une base de l’armée américaine.
Elle va voir le commandant de la base.
- Je souhaiterais cette année honorer le patriotisme de notre pays et que quelques uns de vos officiers participent à la fête.
– Mais avec grand plaisir lui répond le commandant, vous pouvez compter sur moi !
Mais juste avant de partir, la dame se retourne :
- Commandant, vous savez comment sont les gens d’ici, alors si c'était possible qu'il n'y ait pas de juif, ce serait mieux...
– Ne vous inquiétez pas chère Madame, il en sera fait selon vos désirs.
Le jour de la fête arrive, tous les invités sont là, et dans le brouhaha général, la maitresse de maison s’affaire auprès de ses invités.
A un certain moment, une soubrette vient discrètement auprès d’elle.
– Madame vous devriez venir à l’entrée
- Pourquoi, que se passe-t-il?
_ Il y a des militaires qui…
_ Ah ce n’est que cela ! faites les entrer, je suis au courant.
– Je préfèrerais quand même que Madame vienne…
_ Intriguée, la dame va vers le hall d’entrée et se retrouve devant quatre magnifiques officiers US…noirs comme de l’ébène ! La dame manque tomber dans les pommes
– Messieurs, de quoi s’agit-il ? -
- Nous vous présentons nos respects, Madame. Le Commandant nous a demandé de nous présenter chez vous aujourd’hui.
– Non, non, il s’agit d’une erreur, votre commandant s’est certainement trompé.
– Ca Madame, ce n’est pas possible, le Commandant Finkelstein ne se trompe jamais…

excellent tout ça

Une boucherie dans l'ancienne Union Soviétique.

Une rumeur annonce de la viande, des dizaines de citoyens font la queue avant l'ouverture.

Vers sept heures du matin, les flics: "Ceux dans la file d'attente qui sont de nationalité juive, vous pouvez retourner chez vous."

Huit heures, même recommandation pour les Géorgiens.

Neuf heures, pour les Tchétchènes.

Dix heures, le boucher : "Pas de viande".

Les Russes dans la queue : "Toujours un avantage pour les Juifs, dans de telles situations."

A khelm, ville des Fous qui se prenaient pour des Sages, vivait autrefois un homme qu’on appelait Yankl le Fourbe. Un jour, Yankl rendit visite à son riche voisin et lui demanda le prêt d’une cuillère en argent. Le riche la lui prêta. Plusieurs jours plus tard, Yankl rendait sa cuillère au riche, mais accompagnée d’une petite cuillère.
- Pour quoi faire ? demande la riche. Je ne t’avais prêté qu’une cuillère.
- Ta cuillère, répondit Yankl le Fourbe a donné naissance cette petite cuillère. C’est pourquoi je t’ai ramené la mère et l’enfant : tous deux t’appartiennent.
Bien que l’argument lui parût idiot, le riche accepta les deux cuillères, car il était avare.
Quelque temps après, Yankl le Fourbe se rendit à nouveau auprès de son riche voisin pour lui emprunter un grand gobelet en argent. Le riche le lui prêta. Quelques jours plus tard, Yankl lui rendait le gobelet, accompagné cette fois d’un petit gobelet.
- Ton gobelet, lui dit-il, a accouché de ce petit gobelet. Je te les rends, car tous deux t’appartiennent.
Quelque temps plus tard, Yankl le Fourbe rendit visite à son riche voisin pour la troisième fois et lui dit :
- Veux-tu bien me prêter ta montre en or ?
- Très volontiers, répondit le riche voisin, pensant qu’elle lui serait rendue accompagnée d’une petite montre.
Il lui prêta donc sa belle montre sertie de diamants.
Un jour passa. Puis deux. Puis trois. Mais Yankl le Fourbe ne revenait toujours pas. Devenu impatient, le riche se décida rendre visite à son voisin.
- Qu’est-il donc arrivé à ma montre ? l’interrogea-t-il.
Yankl le Fourbe lâcha un grand soupir :
- Hélas ! J’ai le regret de t’annoncer que ta montre est, nebekh, décédée ! Il a fallu que je m’en débarrasse.
- Décédée ! Ma montre ! Que veux-tu dire par là, s’écria le riche, furieux. Comment une montre peut-elle mourir ?
- S’il est possible pour une cuillère de faire des petites cuillères, répondit Yankl le Fourbe, et si un gobelet peut accoucher de petits gobelets, comment s’étonner qu’une montre puisse mourir ?

Bravo Imala, tu as bien compris ce qu'était l'humour juif.
Bien cordialement.

Samuel est à l'agonie, tous ses proches sont là.
Samuel, faiblement :
- Sarah, mon épouse, es-tu là?
- Oui, Samuel, je suis là.
- David, Joachim, mes fils, êtes-vous là?
- Oui Pére, nous sommes là.
- Rachel, Judith, mes filles, êtes-vous là?
-Oui Père, nous sommes là
- Maurice, mon frère, es-tu là?
-Oui Sammy, je suis là.
Alors, Samuel se relève brusquement:
-Mais qui tient le magasin alors?

Super ! Je l' enregistre...

Deux des plus grands Sages de la ville de Khelm, en Pologne, se promenaient un jour ensemble. Tout à coup, il se mit à pleuvoir.
- Pourquoi n'ouvres-tu pas ton parapluie ? demanda le premier Sage au second.
- Cela ne servirait à rien, répondit l'autre. Mon parapluie est plein de trous.
- Alors pourquoi l'avoir emporté avec toi ? demanda encore le premier Sage.
- Je ne pensais pas qu'il allait pleuvoir, répondit l'autre.

Une jeune journaliste de CNN avait entendu parler d'un très, très vieux Juif qui se rendait deux fois par jour prier au Mur des Lamentations depuis toujours.

Pensant tenir un sujet, elle se rend sur place et voit un très vieil homme marchant lentement vers le mur.

Après trois quarts d'heure de prière et alors qu'il s'éloigne lentement, appuyé sur sa canne, elle s'approche pour l'interviewer :

« - Excusez-moi, monsieur, je suis Rebecca Smith de CNN. Quel est votre nom?
- Moshe Aknoun répond-il.


- Depuis combien de temps venez-vous prier ici ?
- Plus de 50 ans répond-il.


- 50 ans !!! C'est in-cro-ya-ble !!! Et pour quoi priez-vous ?

- Je prie pour la paix entre les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans.

Je prie pour la fin de toutes les guerres et de la haine.

Je prie pour que nos enfants grandissent en sécurité et deviennent des adultes responsables, qui aiment leur prochain.


- Et que ressentez-vous après 50 ans de prières ?

- J'ai l'impression de parler à un mur… »

très fin, typiquement juif, j'aime beaucoup leur humour: auto-dérision, double sens... et sans doute beaucoup de choses qui m'échappent parce que je ne les connais pas bien.

Je ne peux m'empêcher de reposter ici ce duel musical entre juifs et roms

J'adore la musique kletz (et Goran Bregovic )

Précisons quand même aussi que le film entier est excellent !! ^^
J'adore aussi cette scène, la gradation est géniale, l'ambiance parfaite, on s'y croirait !
Et précisons quand même les paroles du rabbin (de mémoire, donc très approximativement ^^):
«Et alors ? Tu as avalé ton stradivarius ? Ils vont croire qu'ils ont inventé le violon !»

Et puisqu'on est dans les films, un extrait de la comédie musicale Fiddler on the roof (Un violon sur le toit) :