Le sexe : une cochonnerie pour l'intelligence...

M'enfin a écrit:je crois que tout le monde est capable d'admettre que le sexe leur apparait comme une cochonnerie.

Eh bien non!
Je dirais même que c'est très sain au contraire et très stimulant pour l'intelligence.

Si tu le considères comme néfaste c'est peut-être que tu étais devenu addicte au sexe mais on peut l'être a beaucoup de choses qui procurent du plaisir.

Donc, personnellement, j'infirme ce que tu affirmes et je pense ne pas être le seul à le penser.

Il n'y a rien dans le sexe qui soit reprochable, si les rapports sont entre adultes consentants.

La sexualité donne du plaisir et il ne faut pas associer au plaisir, sous sa forme déguisée de moqueries, car l'homme et la femme en parlent en riant car il y a dans le sexe une honte dissimulée que l'on extériorise par le rire, mais le rire n'est pas démontrer que celui qui a des relations ne soit pas digne de respect, ou autrement soit considéré comme quelqu'un d'impropre ou cochon comme tu le dis, le rire est un spasme nerveux lié au tabou qui est lié au sexe.

Les gens qui sont des générations passées qui parlaient de sexe le faisait avec dérision pour se cacher de l'intérêt qu'ils pouvaient éprouver envers le sexe en déguisant leur propre satisfaction dans le sexe.

Ainsi les femmes d'avant disait "regarde untel elle a fait ceci avec celui là etc" il y avait oui un ton de reproche vis à vis du sexe car la morale réprouvait la sexualité mais c'était une autre époque. Tu as apparemment vécu dans une ambiance où les personnes qui t'ont entouré ont eu ce comportement, la moquerie de ceux qui s'adonnent aux sexes pour marquer la différence avec ceux qui faisaient cela comme si c'était en dépit de leur bon vouloir.

Mais ce sont des apparences car les gens voulaient se défendre de quelque chose qu'ils pratiquaient en faisant prévaloir que les autres pratiquaient cela, et en les montrant du doigt alors qu'eux mêmes le faisaient allègrement.

Le cas typique, et je te dirais des gens puritains qui, au nom de la toute bonne morale, disent, non c'est péché c'est sale et puis, eux, ne s'en privaient pas.

Moi je suis d'accord avec Bean, le sexe c'est très bien, c'est sain, et pas de honte à dire tout cela, l'épanouissement va de pair avec lui.

Les enfants qui sont témoins des adultes qui récrient le sexe devant eux en disant c'est cochon, eux, ne retiennent que cet aspect car ils écoutent les parents. Et les enfants qui sont élevés dans des tabous oppressant ne deviennent pas des adultes épanouis car le sexe apparaît comme une malédiction presque. Une lutte s'effectue, la pulsion et l'idée du sexe et cela créé des confusions à ne plus en finir.

Instinct tu veux dire pulsion et intelligence raison, c'est bien là la dualité, car ton instinct ou tes pulsions t'envahissent tandis que l'intelligence que tu retiens du sexe c'est son côté impropre.

tu penses : intelligence = propreté et c'est fini.

Bean a écrit:

M'enfin a écrit:instinct sexuel ne sert qu'à la survie de l'espèce

C'est une nécessité lorsque l'espèce est menacée d’extinction.

M'enfin a écrit:le sexe est une cochonnerie pour l'intelligence

Si on en reste au stade de l’instinct, d'où la nécessité d'une éducation sexuelle pour transcender cet instinct et en faire quelque chose de culturel. C'est la même chose qui se passe entre le besoin de manger et la culture raffinée de la gastronomie. La culture raffinée de sa sexualité permet de s'affranchir du besoin sexuel instinctif en le sublimant. La sexualité devient belle, épanouissante et intelligente.
La beauté extatique remplace les vulgaires "cochonneries" de M'enfin.

Voilà qui est bien parlé Bean oui, la beauté extatique, c'est exactement ça. Comme quoi il n'y a pas que des femmes pour envisager les choses de cette manière sans être comme moi à proprement parler lol ton approche n'est pas tellement èloignée de la mienne.
Bien sûr qu'on peux parler sérieusement de sexe, pourquoi diable ne le pourrait-on pas? Tout dépend des termes employés, si on tombe dans la vulgarité ça donne aux gens l'envie de rire, si notre approche est triviale, ça ne conduit pas à un dialogue constructif. Pas besoin non plus d'employer des mots trop techniques, trop scientifiques, il y a un juste milieu. Personnellement j'en parle avec un grand naturel, avec mes mots à moi qui sont rarement vulgaires (lorsqu'ils le sont c'est pour ajouter une touche d'humour, pas dans le sens où j'envisagerais la sexualité comme prosaïque et comique, mais comme un trait d'humour et de malice bienveillant et attendris), comme ils me viennent. On ne croirait pas qu'ils me viennent naturellement étant donné leur caractère plutôt lyrique, mais c'est bien naturellement qu'ils me viennent. Cela dit, plus mon interlocuteur devient trivial, plus mon langage devient châtié
La manière ouverte, spontanée et naturelle dont j'en parle fait fréquement ricanner les gens, parce-que pour eux c'est incongru, ètant donné leurs impressions vulgaires. Je me dis qu'ils ne savent pas ce qu'ils perdent ce qui est étonnant c'est que je suis comme ça depuis mon enfance. A 10 ans j'imaginais l'amour par la sexualité comme quelque chose de sublime-c'est inhabituel, je le sais^^et à 12 ans, j'avais du mal à suppporter les ricannements et plaisanteries grossières concernant le sexe des petits jeunes de mon âge, à croire qu'ils avaient déjà l'esprit empoisonné de la trivialité ambiante...une fois, j'ai dis à une copine: "Mais enfin, ce n'est pas rigolo!" "Mais si, c'est rigolo!" a-t-elle répliqué d'un ton surpris-même pas moqueur, juste...sincèrement interloqué.
D'où m'est venue ma conception de l'amour charnelle et spirituelle? Je ne le sais pas, pas vraiment. Sûrement pas de mon èducation ni de mon milieu XD c'est peut-être dû au fait que j'ètais une enfant plutôt solitaire; je lisais énormément et parlais déjà littéralement "comme un livre" Avec ces idéaux peut-on dire, comment aurais-je pus prendre le moindre plaisir quand j'ai découvert la sexualité alors que je n'ètais pas amoureuse du garçon? Ni de ceux qui l'ont suivi...je pensais ne pas être normale ou plutôt être frigide mais je pouvais toujours essayer, je n'èprouvais rien. Peut-être justement parce-qu'à mes yeux, ce n'ètait pas de l'amour mais des "cochonneries" comme dit M'Enfin à tout propos LOL tout en sachant que l'acte reste le même...que c'est la passion qui change tout...je sais bien qu'il n'y a pas plus de cochonneries que de beurre en cloche, la sexualité est une fonction naturelle, mais telle est ma nature
Ce n'est qu'à l'age de 25 ans que, pour la première fois, j'ai fais l'amour avec un homme dont j'ètais amoureuse, que j'ai sus ce qu'ètait le plaisir sexuel. C'est aussi pourquoi sexualité=amour est une évidence pour moi. Par la suite, à chaque fois que j'ai connu des hommes, c'ètait pareil: aucune sensation, ou très peu, de loin en loin, lorsque je ne les aimais pas, et des sensations vertigineuses quand je l'ètais.Le sexe sans amour n'est pas contre-nature lol il l'est juste pour moi, selon ma nature specifique, et j'allais contre ma nature en voulant passer outre.
C'est bien simple: à chaque fois que j'ai été amoureuse, je ne faisais vraiment qu'un avec celui que j'aimais, une seule chair, une seule âme. Comme je n'ai jamais connu de plaisir que dans l'amour, je perçois le plaisir comme la sensation physique de mes sentiments-plus le sentiment est fort, plus la sensation l'est, et, comme je suis quelqu'un de passionnel, il s'agit vraiment d'extase (physique ET psychique). Les gestes les plus osés sont sublimés par l'émotion, tous sont l'expression de l'amour le plus ardent, à chaque fois j'ai brûlé intensément corps et âme. Dans ces moments-là, la chair était charnelle et la chair spirituelle, aucune distinction entre les deux, ces deux antagonismes apparents, la chair et l'esprit, étaient UN, tout comme ils ne faisaient qu'un avec l'âme et le corps de l'autre, sans qu'on sache plus qui ètait qui, qui ètait quoi
Les gestes intimes me viennent naturellement quand j'aime, c'est joyeux et spontané, alors que quand je le faisait sans sentiments à l'apuis, mes gestes étaient empruntés, maladroits...j'aime me donner, mais je n'ai pas cette envie de sexe toute simple qu'ont la plupart des gens, qui ont des "besoins", qu'ils soient amoureux ou non, et y prennent le même plaisir-du coup peu de personnes comprennent que je n'ai pas de plaisir sans amour...comme pour eux, sexe et amour n'ont rien à voire

On me dit que je confonds le sexe et l'amour, mais c'est faux: selon ma nature, le sexe est l'une des expressions de l'amour, comme la tendresse, l'envie de protéger l'autre etc même pas qu'elle l'accompagne mais qu'elle en fait partie :qvt:mais je comprends très bien que ce ne soit pas le cas de tout le monde.
Je n'ai pas cette envie de sexe pour le sexe qui pousse d'autres personnes à aller en boîte par exemple dans le but d'obtenir une relation sexuelle d'un soir. Pourquoi faire puisque je n'èprouverais ni désir, ni plaisir?...Ce n'est pas question que l'homme soit beau parleur ou non LOL qu'il me plaise ou non, si je ne l'aime pas, je ne le désire pas.
J'irais même plus loin: lorsque je ne suis pas amoureuse, le contact avec l'autre m'écoeure profondément, et cette tendance s'est amplifiée avec le temps, à mesure que mes idées s'affinaient. Si quelqu'un que je n'aime pas m'embrasse à pleine bouche, j'ai une impression gluante, nauséeuse, c'est comme une intrusion de mon intimité, tandis que quand j'aime, le baiser est naturel, spontané, fusionnel...ce dégoût et cette extase concernent tous mes actes sexuels.
Un jour on m'a dit: "Tu ne sais pas ce c'est que le sexe" lol on voulait parler du sexe pouvant conduire à l'orgasme autrement que comme un grand cri d'amour j'imagine moi, je ne sais que faire l'amour au sens propre (à tout egars) du terme, et pour rien au monde je ne voudrais être autrement. Ce bonheur déchirant, que j'ai toujours vécu d'une manière joyeuse et solennelle à la fois est un don merveilleux.
Et lorsque je ne suis pas amoureuse, je n'èprouve aucun désir physique puisque pour moi désirer, c'est aimer. Lorsque je désire quelqu'un, ça signifie que je l'aime. A chaque fois que je me suis imaginé autre chose, je me suis mentis.

On comprendra peut-être mieux pourquoi je parle sans vraie pudeur de ma sexualité et de celle des autres, naturellement et sans èprouver le besoin d'en plaisanter; comment pourrais-je avoir honte de parler d'amour, d'avoir aimé, connu les paroxysmes du bonheur?...c'est en ce sens que je suis incomprise-oui mais ça ce n'est pas grave les amours platoniques, psychiques ne sont pas exclues. Mais si je n'aime pas, ou ne peux pas me donner à quelqu'un que j'aime, je n'èprouve nulle frustration, nul besoin sexuel-autre que la masturbation-pendant des semaines, des mois, des années...
Une longue période de paix intèrieure, physique et psychique, c'est très appréciable...en ce sens je comprends M'Enfin, surtout selon ma vie actuelle...bien que mes raisons n'aient rien à voire avec les siennes XD de toute façon les extrêmes ne peuvent pas changer, quand bien même le voudraient-ils, ce n'est n'est manifestement notre cas ni à l'un ni à l'autre

Stana a écrit:On me dit que je confonds le sexe et l'amour

Que ce soit la sexualité ou toute autre activité, ce que l'on fait sans amour ne vaut pas la peine qu'on le fasse.

En ce qui concerne la sexualité, satisfaire ses désirs, ses pulsions ou ses fantasmes ne faut que si on exprime un élan d'amour et non pas de possession vers le ou la partenaire.

M'enfin a écrit:C'est pas moi qui qualifie ça de pédophilie, c'est JP, mais il faut que ce soit des enfants, pas des jeunes femmes.

Non, tu ne parlais pas à l'époque de jeunes femmes, qui je présume seraient majeures au moins sexuellement, mais tu parlais de pulsions envers de jeunes filles, donc de pulsions pédophiles !
Mirage doit se rappeler de ces conversations sur Méta, je pense...

Tu fais un pataquès pour rien M'enfin peut être et tous nous suivons.

Si tu as des pulsions envers des jeunes filles, tous les hommes sont comme ça sans exception.

Les jeunes filles ne sont pas des enfants.

Il ne faut pas que tu te colles une étiquette de pédophile alors que tu n'entres pas dans le profil du pédophile pour cette raison là.

nawel a écrit:

Si tu as des pulsions envers des jeunes filles, tous les hommes sont comme ça sans exception.

Mais qu'est-ce que va inventer là Nawel, que sais-tu de ce que pensent TOUS les hommes ? Arrête ce genre de généralisation absurde!

Tu es l'exception qui fait la règle.

Bean a écrit:

Stana a écrit:On me dit que je confonds le sexe et l'amour

Que ce soit la sexualité ou toute autre activité, ce que l'on fait sans amour ne vaut pas la peine qu'on le fasse.  

En ce qui concerne la sexualité, satisfaire ses désirs, ses pulsions ou ses fantasmes ne faut que si on exprime un élan d'amour et non pas de possession vers le ou la partenaire.

Chacun ses choix ou ses raisons de faire ou de ne pas faire...

Tu as aussi le cas de la jeune fille et du jeune homme qui décident de commun accord de vivre des moments de plaisir sans suite...

Quant à l'amour, je te dis pas, c'est assez bizarre tout de même, ça dure le temps que ça dure. Éternel, comme dirait l'autre, même si ça ne dure qu'un mois...

L'amour, c'est hormonal, et ça fait mal...

Ce qu'on appelle de l'amour, c'est de l'attirance sexuelle. Elle est innée chez les animaux, et à voir ce qui se passe sur internet, elle est innée chez nous aussi. Sans cette attirance, les animaux n'auraient aucune raison de se reproduire, et nous non plus, et personne n'aurait l'impression de faire des cochonneries. C'est curieux, les hommes ici semblent avoir plus de difficulté à admettre qu'ils font des cochonneries, est-ce parce qu'ils ne veulent pas que les femmes le sachent? J'ai connu des discussions entre gars où les filles étaient complètement dénigrées, des gars pas très cultivés, mais qui représentent quand même la majorité de la population de gars. Les gars auraient-ils d'avantage l'impression de faire des cochonneries que les femmes, et les femmes d'avantage l'impression que les gars aiment plus faire des cochonneries qu'elles? Est-ce pour ça que les femmes surveillent leur homme pour ne pas qu'il touche à leurs enfants? Chez les animaux aussi, les femelles éloignent souvent les mâles, mais c'est pour ne pas qu'il les tue. Je ne crois pas à cette histoire où les mâles feraient ça pour propager leurs propres gènes. Génétiquement parlant, c'est la diversité qui est avantageuse pour l'espèce, pas la force, et c'est donc seulement pour créer de la hiérarchie et écarter les tares génétiques que les mâles se battent, pas pour propager leurs gènes.

JP a écrit:Non, tu ne parlais pas à l'époque de jeunes femmes, qui je présume seraient majeures au moins sexuellement, mais tu parlais de pulsions envers de jeunes filles, donc de pulsions pédophiles !

Exact, et j'ajoute que si tous les hommes ou presque ont ce penchant, on ne peut plus définir ça comme de la pédophilie, parce qu'elle est considérée comme une tare, et que tous les hommes ne peuvent pas être tarés. Hein mes dames que nous ne sommes pas tous tarés? Si?

M'enfin a écrit:C'est curieux, les hommes ici semblent avoir plus de difficulté à admettre qu'ils font des cochonneries, est-ce parce qu'ils ne veulent pas que les femmes le sachent?

Je sais vraiment pas qui t'a mis ça en tête. La religion? Des déceptions? Quoi qu'il en soit ça m'apparaît plutôt comme une généralisation abusive... Allez, creuse un peu...

Au Québec, tu le sais, t'as le mot cochon - tout comme le mot écœurant - utilisé dans une situation et son contraire. On dira, par exemple, qu'un mets était cochon ou écœurant pour simplement exprimer que c'était bon, et non dégueulasse...

Moi, je ne me gêne pas pour dire que le sexe, c'est cochon, dans le sens de bon, délicieux, et je persiste, signe et en redemande... Même que parfois, le sexe, ça me permet de me réconcilier avec la vie...

Et je me souviens quand j'étais plus jeune et que je fréquentais les clubs. J'ai oublié le nom de ce groupe musical, mais ils avaient composé une très courte chanson qu'ils nous chantaient en toute fin de soirée... Ça annonçait le dernier slow... Espéré cochon, lascif, si tu veux...

'Temps, en temps, un ti-peteux, un ti-peteux,
'Temps en temps, un ti-peteux, c'est bon...

Le sexe... ''Pour que la terre ne maudisse pas le ciel''... Et encore là, ça dépend... Et je serai d'accord avec toi... C'est pas toujours évident...

Le sexe, c'est aussi hormonal, et ça fait aussi mal...  Mais que de bien!

Et entre amis, en se quittant, il arrivait qu'on se dise: ''Si tu fais le mal, fais-le bien.''

Ronron a écrit:Je sais vraiment pas qui t'a mis ça en tête. La religion? Des déceptions?

La vie mon vieux, la vie. Quand t'auras 70 ans, si t'es pas devenu un vieux cochon, tu comprendras peut-être.

Quoi qu'il en soit ça m'apparaît plutôt comme une généralisation abusive... Allez, creuse un peu...

Creusons, parce que je ne peux pas voir ce qu'il y a dans vos têtes à ce sujet.

Moi, je ne me gêne pas pour dire que le sexe, c'est cochon, dans le sens de bon, délicieux, et je persiste, signe et en redemande... Même que parfois, le sexe, ça me permet de me réconcilier avec la vie...

C'est aussi ce que les pédophiles se disent. Alors dis-moi, qu'est ce qu'on reproche au sexe pour qu'on ait si peur que nos enfants le fassent?

M'enfin a écrit:

Ronron a écrit:Je sais vraiment pas qui t'a mis ça en tête. La religion? Des déceptions?

La vie mon vieux, la vie. Quand t'auras 70 ans, si t'es pas devenu un vieux cochon, tu comprendras peut-être.

Moi? Mais, je suis un vieux cochon depuis l'âge d'environ 12 ans. Crois-tu que ça se choisit? Ma mère me disait qu'elle n'avait qu'à regarder les culottes de mon père pour aussitôt tomber enceinte... Telle mère, tel fils? Mon père, lui, arborait le gros sourire accroché quand il regardait des émissions de Crazy Horse à la télé... Et moi, donc! Pourquoi avoir honte? Il ne t'est jamais arrivé de te dire que la nature était sexuée mur à mur et que la continuité de la vie était dans l'ordre des choses?

De toute façon, vieux cochons, vieilles cochonnes, où est le problème? Si on aime encore le sexe à en baver, même vieux, qu'est-ce que ça peut foutre au reste du monde pourvu que tu demeures dans les règles? Tu te satisfais du mieux que tu peux... Mais pour l'avoir aussi vécu, je sais que ça peut être souffrant, capotant... Mais dire que c'est une cochonnerie, je te laisse à ton appréciation... Moi, y a rien comme un sexe turgescent et bien lubrifié...  

Quoi qu'il en soit ça m'apparaît plutôt comme une généralisation abusive... Allez, creuse un peu...

Creusons, parce que je ne peux pas voir ce qu'il y a dans vos têtes à ce sujet.

Mais alors, pourquoi tu attribues aux autres tes projections?

Moi, je ne me gêne pas pour dire que le sexe, c'est cochon, dans le sens de bon, délicieux, et je persiste, signe et en redemande... Même que parfois, le sexe, ça me permet de me réconcilier avec la vie...

C'est aussi ce que les pédophiles se disent. Alors dis-moi, qu'est ce qu'on reproche au sexe pour qu'on ait si peur que nos enfants le fassent?

Des parents peuvent avoir peur, mais de quoi? Pas nécessairement du sexe en soi mais des conséquences liées à des relations non protégées : grossesse, maladies vénériennes, sida, etc. Tout dépendant évidemment de la situation...

J'ai trois garçons dont deux qui vivent en couple. Dès l'adolescence, on avait mis des condoms à leur disposition ... Que veux-tu, comme plusieurs autres, on était dans l'esprit du principe de précaution...

Si c'était juste pour les bébés et les maladies que nous mettons en garde nos enfants, ce ne serait pas si difficile que ça de leur en parler. Creuse encore un peu pour voir! Il y a une petite chose dont nous n'osons pas leur parler, une petite contradiction.

M'enfin a écrit:Si c'était juste pour les bébés et les maladies que nous mettons en garde nos enfants, ce ne serait pas si difficile que ça de leur en parler. Creuse encore un peu pour voir!    Il y a une petite chose dont nous n'osons pas leur parler, une petite contradiction.

Je ne sais pas de quoi tu parles...

Quoi qu'il en soit, la génération actuelle au Québec, en tout cas, a eu la chance de naître dans un contexte où la religion joue pas mal moins dans la psyché que dans notre temps où le sexe était vu comme sale, coupable, honteux, quasi honni, et j'en passe... Hé, le péché de la chair, la contraception, c'était pas drôle...

Oui, j'ai l'impression qu'il y a encore des progrès à faire en matière d'éducation sexuelle dans certaines familles du Québec profond. Moi qui croyait les québécois plus libérés que les français à ce sujet, je reviens de très loin.

Ronron a écrit:la génération actuelle au Québec, en tout cas, a eu la chance de naître dans un contexte où la religion joue pas mal moins dans la psyché que dans notre temps où le sexe était vu comme sale,

La religion ne faisais qu'utiliser son l'intelligence pour justifier un instinct, ce qui donne toujours des contradictions. À moins qu'on devienne artificiels un jour, il faudra toujours passer par le cul pour faire des bébés, par cet endroit où passent nos déjections, un endroit avec lequel les mêmes bébés apprennent à ne pas jouer pour ne pas se salir ou attraper de maladies.

Bean a écrit:Oui, j'ai l'impression qu'il y a encore des progrès à faire en matière d'éducation sexuelle dans certaines familles du Québec profond. Moi qui croyait les québécois plus libérés que les français à ce sujet, je reviens de très loin.

On s'est débarrassé de la religion, on dit ostie de câlisse au lieu de dire putain de con. Mais on ne peut pas se débarrasser d'un instinct, il faut faire avec, mais comment?

M'enfin a écrit:

Ronron a écrit:la génération actuelle au Québec, en tout cas, a eu la chance de naître dans un contexte où la religion joue pas mal moins dans la psyché que dans notre temps où le sexe était vu comme sale,

La religion ne faisais qu'utiliser son l'intelligence pour justifier un instinct, ce qui donne toujours des contradictions. À moins qu'on devienne artificiels un jour, il faudra toujours passer par le cul pour faire des bébés, par cet endroit où passent nos déjections, un endroit avec lequel les mêmes bébés apprennent à ne pas jouer pour ne pas se salir ou attraper de maladies.

Tiens, tu me fais penser que tout cela pourrait originer d'un accouchement du siège... C'est vrai que ça part mal une business...

Et puis naître par le cul, moi, j'ai jamais entendu parler de ça... Ne me dis pas que c'est par là que t'es né.  Tout s'expliquerait aussi simplement?

Rassure-moi...

M'enfin a écrit:

Bean a écrit:Oui, j'ai l'impression qu'il y a encore des progrès à faire en matière d'éducation sexuelle dans certaines familles du Québec profond. Moi qui croyait les québécois plus libérés que les français à ce sujet, je reviens de très loin.

On s'est débarrassé de la religion, on dit ostie de câlisse au lieu de dire putain de con.   Mais on ne peut pas se débarrasser d'un instinct, il faut faire avec, mais comment?

Si ça te dérange encore tant, t'as toujours le choix de la castration chimique... À ton âge, ça ne devrait pas causer de problème...

De toute façon, ce ne sera toujours que sur TA propre sexualité que tu cracheras...

Hihi, on dirait que je t'ai touché en bas de la ceinture! Au fait, se cracher dessus, est-ce un phantasme ou une saleté du point de vue de ceux qui le font pour vrai?

M'enfin a écrit:Hihi, on dirait que je t'ai touché en bas de la ceinture!  

Je sais pas trop où tu prends tes références, mais en tout cas...

C'est la ceinture la référence, juste en-dessous c'est pas permis, mais plus bas ça l'est à nouveau! Pourquoi cet objet de plaisir est-il devenu plus intime que les autres? L'est-il chez les animaux? Au fait, c'est beaucoup plus facile pour un animal d'aller flairer cet endroit que pour nous, et ils ne s'en privent pas, mais eux, ils n'ont pas d'arrière pensées.

Finalement, mis à part M'enfin, tout le monde s'accorde à trouver beau et sain la sexualité?
Alors, je propose de renommer ce sujet ainsi:
M'enfin : une cochonnerie pour l'intelligence... et pour le sexe