Tunisie

Ce matin, j' ai osé déambuler dans mon marché de Chenove, que
j' appelle marché de Marrakech . Peu de "blancs de blanc", surtout des bronzés...Dans la nuit de vendredi à samedi, au même endroit, 10 voitures ont été brûlées (www.lebienpublic.fr ). , un record ( deux pour le Nouvel An ) . Dois-je incriminer les habitants de ce quartier sensible ou une bande de jeunes cons ? Si d' ailleurs j' avais le pouvoir de justice, j' appliquerais la charia, 30 coups de fouet sur la place publique, et 100 pour récidive ! Est-ce le Coran qui motive ces cinglés ? Les Tunisiens sont assez grands pour choisir leur destin ;
ils n' ont pas besoin de nos lumières . En matière d' élections, on a aussi une sacrée part d' aveuglement...Quelques promesses électorales , un peu de poudre aux yeux, et nous voilà comme les canards de Lorentz...

Justícia a écrit:Voir les choses de leur point de vue, en tout cas du coté des pieux, c'est ce que j'ai fait dans le dernier message.

J'ai plutôt pris le point de vue culturel, social, humain. Même un incroyant peut être choqué "culturellement" et économiquement.

ElBilqîs je vous rejoins totalement, et l'historien Bernard Lugan, un africaniste va dans le même sens ce matin.

Le règne de Ben Ali était clairement inique, mais malgré les injustices il a fait de la Tunisie l'un des pays musulmans les plus "paisible" du monde.

Je vois renvoie à l'analyse de Bernard Lugan.

dimanche 16 janvier 2011
Communiqué de Bernard Lugan sur la Tunisie

Les graves évènements de Tunisie m’inspirent les réflexions suivantes :

1) Certes le président Ben Ali n’était pas l’illustration de la démocratie telle que la connaissent une trentaine de pays sur les 192 représentés à l’ONU, certes encore, de fortes disparités sociales existaient en Tunisie, mais, en vingt ans, il avait réussi à transformer un Etat du tiers monde en un pays moderne attirant capitaux et industries, en un pôle de stabilité et de tolérance dans un univers musulman souvent chaotique. Des centaines de milliers de touristes venaient rechercher en Tunisie un exotisme tempéré par une grande modernité, des milliers de patients s’y faisaient opérer à des coûts inférieurs et pour une même qualité de soins qu’en Europe, la jeunesse était scolarisée à 100%, les femmes étaient libres et les filles ne portaient pas le voile.

2) Aujourd’hui, tout cela est détruit. Le capital image que la Tunisie avait eu tant de mal à constituer est parti en fumée, les touristes attendent d’être évacués et le pays a sombré dans le chaos. Les journalistes français, encore émoustillés à la seule évocation de la « révolution des jasmins » cachent aux robots qui les lisent ou qui les écoutent que le pays est en quasi guerre civile, que les pillages y sont systématiques, que des voyous défoncent les portes des maisons pour piller et violer, que les honnêtes citoyens vivent dans la terreur et qu’ils doivent se former en milices pour défendre leurs biens et assurer la sécurité de leurs familles. Les mêmes nous disent doctement que le danger islamiste n’existe pas. De fait, les seuls leaders politiques qui s’expriment dans les médias français semblent être les responsables du parti communiste tunisien. Nous voilà donc rassurés…

3) La cécité du monde journalistique français laisse pantois. Comment peuvent-ils oublier, ces perroquets incultes, ces lecteurs de prompteurs formatés, que les mêmes trémolos de joie indécente furent poussés par leurs aînés lors du départ du Shah en Iran et quand ils annonçaient alors sérieusement que la relève démocratique allait contenir les mollahs ?

4) Le prochain pays qui basculera sera l’Egypte et les conséquences seront alors incalculables. Le scénario est connu d’avance tant il est immuable : un président vieillissant, des émeutes populaires inévitables en raison de l’augmentation du prix des denrées alimentaires et de la suicidaire démographie, une forte réaction policière montée en épingle par les éternels donneurs de leçons et enfin le harcèlement du pouvoir par une campagne de la presse occidentale dirigée contre la famille Moubarak accusée d’enrichissement. Et la route sera ouverte pour une république islamique de plus ; tout cela au nom de l’impératif démocratique…

5) Ces tragiques évènements m’inspirent enfin un mépris renouvelé pour la « classe politique » française. Ceux qui, il y a encore quelques semaines, regardaient le président Ben Ali avec les « yeux de Chimène », sont en effet les premiers à l’accabler aujourd’hui. Nos décideurs en sont tombés jusqu’à expulser de France les dignitaires de l’ancien régime tunisien qu’ils recevaient hier en leur déroulant le tapis rouge. La France a donc une nouvelle fois montré qu’elle ne soutient ses « amis » que quand ils sont forts. L’on peut être certain que la leçon sera retenue, tant au Maghreb qu’au sud du Sahara… A l’occasion de ces évènements, nous avons appris que 600 000 Tunisiens vivaient en France, certains médias avançant même le chiffre de 1 million. L’explication de l’attitude française réside peut-être dans ces chiffres. Pour mémoire, en 1955, un an avant la fin du protectorat français sur la Tunisie, 250 000 Européens, essentiellement Français et Italiens y étaient installés, ce qui était considéré comme insupportable par les anti-colonialistes.

Bernard Lugan
16 janvier 2011
http://bernardlugan.blogspot.com/2011/01/communique-de-bernard-lugan-sur-la.html

JO a écrit:Du point de vue politique, la situation est préoccupante . Mais il semble bien que , dans la rue, les slogans n'étaient pas religieux . Ce serait dommage qu'on confisque leur révolution aux révolutionnaires , comme ça arrive souvent .

La Tunisie a donné aux femmes des droits qu'aucun autre pays d'islam ne leur a accordé à part la Turquie.
Bourguiba était un vrai laïque qui a eu deux fatwas de mort contre lui bien avant Ruchdie de la part de ce grand Savant de l'islam qu'est Ibn Baz de la Saoudie
-l'une pour avoir émancipé les Tunisiennes
-la deuxième, il prêchait une réconciliation Palestino/Israélienne basée sur la déclaration de partage de l'ONU de 1948. Ce qui provoqua la colère du Colonel Nasser.

Ceci pour dire que beaucoup de Tunisiens sont évolués et n'appliquent pas les ordres sataniques des cheikhs ignares et stupides.

Justicia, je n'ai malheureusement pas besoin de lire les écrits de B Lugan pour le savoir. Et pour l'instant, je tremble pour ceux que j'aime et qui craignent pour leur famille et ne dorment plus depuis huit jours.
Bien sûr que les tunisiens sont évolués, Yacoub, pourquoi ne le seraient-ils pas?
Aujourd'hui, j'ai envie de dire "prions pour que tout ce passe avec le moins de pertes humaines possibles". La révolution, c'est bien, mais après, il faut trouver quelqu'un qui puisse avoir la force et l'honnêteté pour faire repartir le pays.
Les tunisiens, habitués à voter massivement pour le parti unique, trouveront-ils des hommes et des femmes pour les représenter? je l'espère de tout mon cœur

Je l'ai dit pour certains qui croient que la Tunisie est remplie de barbus qui veulent la charia. Ils existent certes mais les femmes ne se laisseront pas faire.

L'Armée a poussé BenAli au départ

Notons simplement que Bernard Lugan est d' Extrême-Droite et
participe à des journaux du même " tonneau ". Il semble qu' il ait déjà eu quelques ennuis...
Un article que je tire de Rue 89 :
http://www.rue89.com/2011/01/16/larmee-ne-tire-pas-lhomme-fort-de-la-tunisie-est-general-185923

Il semble que la Tunisie sortira du clan mafieux qui la dirigeait grâce à son armée, restée fidèle à son peuple ; un cas assez rare !

C'est un militaire qui a sorti la Turquie de la barbarie islamique en 1924.
Il a détruit le califat ce qui a fait pleurer bien des mahométans et il a obligé les femmes à se dévoiler et à être fières d"elles même.
"Je veux que la femme Turque soit aussi libre que l'Américaine." a t-il dit.
Seul des dirigeants mahométans, Bourguiba a essayé de l'imiter.
Bourguiba qui disait "je pense en français mais j'écris en arabe."

Depuis plus de cinq cents ans, [...] les règles et les théories d'un vieux cheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la Constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu'il apprend à l'école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu'à ses pensées les plus intimes. L'Islam, cette théologie absurde d'un Bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies.
Mustapha Kémal ou la mort d'un empire, Jacques Benoist-Méchin, éd. Albin Michel, 1954, p. 323

]quote="SkyD"]Dans le TJ de FR2 hier soir, il a été dit que quand un barbu voulait participer à une manif, qu'on lui demandait de se retirer et aussi qu'il n'y a pas eu de drapeau vert dans les manifs.

[/quote]
Je leur souhaite sincérement , qu'il puissent monter un gouvernement sans les Islamistes !!!!
Attendons de voir . Par contre c'est vrai je n'ai pas vu de drapeau vert !!!
Amicalement

Bernard Lugan est d'extrême droite....... Bernard.... tu es affligeant.


C'est surtout qu'il ne tombe pas dans la pensée unique et qu'il se moque du politiquement correcte. Il fait des analyses scientifiques et historiques. Ce n'est pas parce que ses analyses sont reprises par des courants de droite et d'extrème droite que ce qu'il écrit est faux.

Cet homme a voué sa vie à analyser, à apprendre, à aimer l'Afrique et ses Hommes, car pour Lugan il n'y a pas d'Homme Africain, mais des Hommes Africains, et laisser Lugan parler de l'Afrique vous verrez s'il n'en est pas amoureux.

C'est certain que vous n'avez lu aucun de ces livres pour reprendre les balivernes et les campagnes de diabolisation d'une certaine gauche, parfois de l'extrême de celle-ci.

Cet homme est passionnant et on se fiche qu'il défende son point de vue sur le colonialisme, si vous vous intéressiez vous vous apercevrez qu'il fournit toutes les sources de ces analyses, mais dès que le résultat ne plait pas des gens comme vous, il faut crier limite au fascisme ou au racisme.

Il est clair que l'homme est atypique, et alors, il ne défend pas, et ne "vénère pas"( d'ailleurs Lugan ne vénère personne, il reconnait les qualités qu'elles soient guerrières, stratégique ou politiques des uns et des autres, même des dictateurs ou des conquérants, ce qui n'est pas du tout la même chose ) des hommes qui ont fait l'histoire de l'Afrique. Vous êtes incroyables. Il faut lire Lugan, mais évidemment c'est plus facile de prendre 2 /3 choses qu'il a dit ou fait, de prendre des phrases isolées que de faire une critique construite de l'Historien qu'il est, et surtout de ses œuvres.

Lugan est l'Africaniste, sa fiche Wikipedia est loin de résumé le personnage mais allez y faire un tour. Ce qui est sur c'est que ce n'est pas pour rien qu'il n'est invité nulle part dans les médias, personne n'arrive à le contredire, ni via livres et ouvrages, ni via débat oral.

Vous pourriez cessez de répéter toutes les sottises que vous entendez, et vous faire votre propre opinion.

Il ne s'agit pas de plaire quand on est un scientifique, le but des travaux et de rapporter des faits, de les expliquer, plutôt que d'insulter il serait intéressant de lire les critiques envers Lugan, elles ont été systématiquement démontées.

Lisez Lugan, et vous vous passionnerez pour l'Afrique. Le jour ou vous, comme moi nous aurons 1/100 ème des connaissances sur l'Afrique de cet homme nous pourrons nous permettre de dire qu'il profite de son statut d'historien pour faire passer ses idées racistes.


Activité d'enseignement dans les centres d'études de l'armée[modifier]

Directeur du séminaire sur l'Afrique au Collège interarmées de défense (CID, ex-École de guerre), il est également conférencier à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et au Centre des hautes études militaires (CHEM) où il assure un module en "histoire et géostratégie de la francophonie"[35]. Il a été invité par le Council of Foreign Relations de New-York, à participer à une conférence sur le Sahara occidental.



Il n'a jamais été politiquement engagé à l'extrême droite et de toutes façons ce n'est pas parce que vous vous êtes de gauche que vous pouvez vous permettre de le dévaloriser par rapport à un quelconque bord politique.

Être agnostique et apolitique me permet de ne pas tomber dans ce genre de raccourcis diffamatoires.

En tout cas vous ne faites pas honneur à ce site avec ce genre de message.

Le peuple tunisien à fait un choix, mais les mécanismes économiques, politiques, étatiques, judiciaires ... restent en place car ce système est dirigé par la "famille" et les corrompus et ce verrouillage fonctionnera sans la clé.
Si les tunisiens veulent changer leurs destins, il faut aussi supprimer tout cela donc remettre à plat tout le pays.
Je crains que les islamistes qui veillent aux grains, n'en profitent pour infiltrer ce système et imposer leurs exigences. On peut faire un parallèle avec l'Algérie, ou les islamistes ont été élu par le peuple, après les avoirs mis dans la terreur dans les campagnes, ils sont venu dans les villes et ont aidé ceux là même qu'ils avaient, pour le moins, tourmentés (pour mémoire, le 11 juillet 1992, l'armée algérienne annule des élections démocratiques afin d'empêcher la prise de pouvoir du Front islamique du salut (FIS). Ce parti, influencé par la doctrine de l'islam radical, menaçait alors d'instaurer un régime de peur au pays. Cependant, à la suite de l'intervention de l'armée, les intégristes algériens s'attaquent aux journalistes, aux fonctionnaires et aux policiers du pays. L'Algérie sombre dans la violence. De 1992 à 1999, les massacres et les attentats entraînent la mort de dizaines de milliers de civils. Source Radio-Canada.ca)
Après la Tunisie, l'Algérie tremble aujourd'hui même, je doute que l'on en parle dans les médias, nous verrons, mais voici quelques similitudes avec la Tunisie Lien

L'élite intellectuelle du pays et les femmes s'opposeront à l'islam barbare et fanatique. Ce pays aspire à sortir de la nuit islamique qui pèse sur lui depuis 14 siècles, Bourguiba a toujours préféré se référer à Hannibal qu'au calife Moustarchid dit El Sahaf, le Sanguinaire.
Je souhaite que Moncef Marzouki soutenu par les laïques l'emportent.

D'après ce que je vois, entends, personne ne se présente pour reprendre les reines du pouvoir. Les tunisiens se regroupent pour se protéger des pillards, mais ceux ci ont précipité plus encore les manques récurant comme certaines denrées élémentaires de bases.
La Tunisie sans dirigeants, le peuple s'autodéfend, l'économie stoppée...

Moncef Marzouki, Ghannouchi se présentent à l'élection.
Il y aura un trop plein de candidats.

J'avais pas vu, merci de cette précision.

Je viens de regarder les infos de France 2, quelques secondes pour dire qu'en Algérie certains problèmes apparaissent, mais qu'en fait, c'est tout le monde musulman d'Afrique du nord qui tremble ( Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte).

les vautours sont sortis pour voler la victoire après que les tunisien ont donnée leur vie !!
très préoccupent pour l'avenir de la Tunisie !!

L'opposant historique tunisien Moncef Marzouki, qui a annoncé lundi sa candidature à la future présidentielle en Tunisie, a dénoncé une "mascarade" après la formation d'un nouveau gouvernement en Tunisie, fustigeant le maintien de ministres du président déchu Ben Ali.


"La Tunisie méritait beaucoup mieux: 90 morts, quatre semaines de révolution réelle, pour aboutir à quoi ? Un gouvernement qui n'a d'union nationale que le nom, parce qu'en réalité, il est composé (de membres du) parti de la dictature, le RCD (parti de l'ex-président Zine El Abidine Ben Ali)", a déclaré l'opposant à la télévision française I-Télé.

"Je pense que le peuple tunisien ne va pas se laisser faire par cette espèce de mascarade", a-t-il dit.

Il affirme que le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) "conserve toutes les places importantes, dont le ministère de l'Intérieur, qui est supposé organiser les futures élections". Il souligne en outre que ce gouvernement ne s'est ouvert qu'à trois partis d'opposition, "qui étaient déjà adoubés par la dictature de Ben Ali".


"Par contre, toutes les forces politiques réelles, qui représentent le pays profond, ont été totalement exclues (...). C'est une fausse ouverture", a déclaré l'opposant.


Lundi après-midi, Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président déchu, a annoncé qu'il avait formé un gouvernement d'union nationale de 24 membres, dont trois chefs de l'opposition légale, huit (bien huit) ministres de l'ancien gouvernement et des représentants de la société civile. Il a aussi annoncé que des élections générales se tiendraient dans six mois au plus tard.
Au pouvoir depuis 23 ans, Zine El Abidine Ben Ali a fui son pays vendredi après un mois de manifestations réprimées dans le sang.


Lundi matin, Moncef Marzouki a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle en Tunisie. Il est le premier candidat déclaré à ce scrutin.

"Je serai effectivement candidat" à l'élection présidentielle, a déclaré à la radio France Info le dirigeant du Congrès pour la République (CPR), parti de la gauche laïque interdit sous le régime Ben Ali.

"Je me bats d'abord pour que les Tunisiens puissent avoir enfin le droit de s'exprimer, qu'on ouvre les élections à tout le monde, pas seulement à moi évidemment mais qu'il y ait des hommes et des femmes de qualité qui se présentent et que le peuple puisse dire sa parole, puisse choisir", a-t-il ensuite expliqué à l'AFP.


Lundi soir, il a dit que la formation du nouveau gouvernement, qui est selon lui en position de favoriser une victoire du RCD aux élections, "pourrait remettre en cause" sa candidature, sans plus de précisions.


Plus tôt, l'opposant en exil en France, qui s'apprête à regagner la Tunisie, avait appelé à faire disparaître tous les instruments du régime de Ben Ali, évoquant "la Constitution de la dictature" et les lois liberticides adoptées ces dernières années.


Evoquant le parti islamiste Ennahdha, dont le chef en exil a lui aussi annoncé son prochain retour en Tunisie, Moncef Marzouki avait estimé qu'il ne fallait "pas nier l'existence de cette obédience politique" mais qu'il fallait "l'encadrer, lui permettre de s'exprimer dans le cadre d'une démocratie réelle".


Ancien président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, jusqu'en 1994, et co-fondateur du Conseil des libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu), M. Marzouki avait créé le Congrès pour la République en 2001. Il a été condamné à un an de prison en 2000.

Moi a écrit:les vautours sont sortis pour voler la victoire après que les tunisien ont donnée leur vie !!
très préoccupent pour l'avenir de la Tunisie !!

J'ai regardé la vidéo, je crois avoir entendu "Palestine, Palestine..." puis également "Dieu est Grand" en Arabe. Dommage qu'il n'y est pas de traductions.
Je crains de plus en plus que ce pays, mais pas uniquement, s'effondre, alourdis par tous les problèmes du quotidien mais par le poids des Islamistes. Ils trouvent dans ces pays en difficultés voir en grandes difficultés, un terreau idéal pour leur propagande connue de tous .
Les évènements peuvent aller vite, ces gens manquent absolument de tout, ils ne peuvent attendre des élections pour manger, se loger..... De cela une semaine, peu de gens annonçaient le départ du dictateur, pas même l'ambassadeur tunisien invité sur RMC. (qui s'est adressé à Jean-Jacques Boudin avec arrogance et menaces à peines voilées envers la France)

]quote="bernard1933"]Une chose est certaine, c' est que nos gouvernements et nos medias nous présentaient la Tunisie comme une démocratie ! Regardez
l' embrassade et les mots de Sarko à sa dernière visite ! Quelques allusions, sans plus , aux gens emprisonnés ou expulsés . On apprend maintenant que le pays appartenait à un clan qui le pillait ( d' accord, on en connait d' autres...).
Les medias nous roulent dans la farine . Il faut des évènements révolutionnaires pour qu' on découvre un peu de vérité .
La suite ? Bien malin qui peut la prédire . Mais sans doute que
d' autres pays vont se mettre à bouger .

[/quote]
L'un des premier président à soutenir le gouvernement Tunisien a été Mitterrand, en lui rendant visite !! Tout le monde se dit tunisien , ou veut faire une récupération politique, cela devient ridicule !!!
Amicalement !
:

A force de s'attirer les foules faut s'attendre a être foulé

Dans cette affaire Tunisienne ce qui me surprend est cette violence qui peut surprendre comme un raz de marré (imprévisible) avec une tel violence pour une goutte qui fait déborder le pseudo vase.

A ce dire que la masse atomique d'une goutte peut être très relative.

Tous les pays occidentaux savent depuis des dizaines d'années que les Tunisiens vivaient sous un régime autoritaire, voici d'ailleurs un livre d'Amnesty international de 2002.



« Publiée à l'initiative de Reporters sans frontières, voici donc la lugubre chronique d'une dictature ordinaire, celle que fait peser le général-président Ben Ali sur un peuple épris de liberté. Elle rassemble les enquêtes conduites par des organisations de défense des droits de l'homme jouissant d'une autorité incontestée dans le monde entier. Sa lecture est à la fois accablante et nécessaire. En un temps où est mise à l'ordre du jour la lutte contre des terroristes incontestables ou présumés tels pour des raisons de commodité politique, il n'est pas superflu de rappeler que des terroristes avérés logent, non point au fond de grottes obscures, mais dans des palais présidentiels, tel celui de Carthage, où ils reçoivent l'hommage de leurs pairs et bénéficient, pour l'instant du moins, d'une parfaite impunité. « Car c'est bel et bien un terrorisme d'État qui est décrit ici. Mobilisation de tous les organes du pouvoir au service du général-président Ben Ali, mise au pas de la justice et de la presse, torture institutionnalisée, agressions physiques, criminalisation des familles des opposants, intimidations répétées, morts plus que suspectes classées sans suite : c'est la litanie classique d'un régime despotique. Et qui s'installe dans la durée : Ben Ali, à qui la Constitution tunisienne interdisait de se présenter une troisième fois à la présidence, a décidé d'en faire modifier le texte en mai 2002, afin d'accroître encore ses pouvoirs et de disposer de nouveaux moyens pour étouffer toute velléité d'opposition. » Gilles Perrault

Ce qui est surtout surprenant, c' est que la Tunisie nous ait toujours été présentée , par les organes officiels et les medias bien pensants, comme un pays démocratique . Tout le monde savait que les élections étaient truquées . Mais c' est si courant ! Regardez Bush et les élections au Texas ! Et à Paris, le grand Chelem en 1983 et 1989...
Lors d' un voyage dans ce pays, j' avais été étonné que notre bus soit
fréquemment arrêté par la police à l' entrée des villes, mais on ne nous avait jamais donné d' explications .
Je suis assez pessimiste pour la suite . Les leviers de commande sont toujours aux mains des malfrats . Il faudrait peut-être que l' armée
intervienne...

L'Armée, elle a été catastrophique pour l'Algérie.
En 1962, elle a appuyé Ben Bella, l'islamo-gauchiste, qui avec son "socialisme spécifique" a découragé les meilleures volontés puis elle l'a remplacé par le colonel Boumèdiène qui a bien fait sentir sa dictature à tout le peuple.
L'Algérie paye encore les erreurs de l'Armée.
Pas de laïcité, talibanisation des moeurs, manque de mixité.