Citation selon notre humeur

Ohh je suis émue M'enfin tu me cites

T'envole pas sans ton parapluie.
Trempé, ça vole bas!

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Alors son erreur est mathématique: il n'aurait pas dû utiliser le zéro comme possibilité réelle, parce que rien de réel ne se réduit à zéro.

Oui M'enfin le +0

Les nombres servent à mesurer des choses, et les choses ne se réduisent jamais à zéro.

M'enfin a écrit:

Si le doute se manifeste, c'est que la folie le soutient.

Friedrich France

Je ne suis pas d'accord avec cette personne, ni toi en l'occurrence qui la cite.

Le doute n'est ni plus ni moins deux choix au moins qui s'offrent à toi, lesquels ouvrent des possibilités et cela presqu'à l'infini c'est à dire pour nous une vie.

La folie n'a pas de lien avec le doute, douter en somme est mettre sur la balance, peser le pour et le contre, un fou ne pèse rien.

La folie peut être aussi deux poids deux mesures mais ceux ci pèsent sur une balance ou l'équilibre ne se fait pas du fait que par définition un fou ne connaît pas l'équilibre, et que le doute qui l'habite et celui qui nuit à sa condition d'humain et d'être bien pensant.

Un doute habite ceux qui penchent vers la folie mais ce doute là est différent de celui dont je parle.

Il faut distinguer donc doute et doute.

Le doute qui ne supporte pas un choix différent, qui se veut seul sur la balance.

Le doute qui penche vers deux choix au moins qui ouvre toutes les possibilités à celui qui fait le choix de réfléchir à ses choix.

Coupable sans préméditation, alors qu'il avoue avoir tué ses deux enfants de sang froid, et avoir ingurgité ensuite de l'antigel pour en finir. Le jury avait deux choix, avec ou sans préméditation, et il a choisi le moins probable. Où se trouve l'équilibre quand ils est question de justice??? Nulle part, la justice est illusoire. Douter, c'est être incertain que nos idées sont réalistes, mais essayer de les réaliser quand même. Si c'est pas fou, c'est pas très réaliste en tout cas.

http://www.journaldequebec.com/2015/12/05/proces-turcotte-les-deliberations-se-poursuivent

Tu as donné cet exemple pour faire part du doute qui a envahit le jury, celui consistant à déterminer si ce coupable avait agi avec ou sans préméditation ?

Là il s'agit de personnes du jury qui après en avoir délibéré ont penché vers une solution, laquelle a fait l'objet de débats, et il faut pour se faire une opinion sur leur jugement comprendre ce qui les a poussé à prendre cette décision, qui apparemment pour toi est la moins probable.

Il s'agit d'un doute subsistant dans un fait relevant d'une action commise laquelle n'est réellement pas connue dans sa teneur sauf par le protagoniste lui même.

Il y a eu un choix à faire et le jury a opté pour la non préméditation.

Les premières lignes font apparaître un monsieur assez instruit, un cardiologue, apparemment un monsieur qui a agi contrairement à ce qui l'a poussé à passer à sauver autrui jusqu'à présent.

Peut être que le jury s'est prononcé car il a jugé qu'un cardiologue est tout sauf un criminel véritable ayant prémédité son geste.

Un geste de folie car rien ne justifie que l'on puisse tuer ses propres enfants.

Ce n'est pas parce que les experts ne l'ont pas jugé fou qu'il ne le soit pas aussi. Car qu'est ce que la folie alors à ce compte là si on n'inclue pas les crimes passionnels, ce monsieur ayant été choqué par sa femme l'ayant trompé. Nul ne peut aussi toujours recueillir d'explication quant à cet acte complètement insensé que de tuer ses enfants, le jury a démontré de la vraisemblance en jugeant ainsi, on ne prémédite pas le crime de ses enfants ou alors on est réellement plus fou que ce que l'on peut être sensé le croire.

S'ils avaient choisi la préméditation, cet homme là aurait peut être fini ses jours en hôpital psychiatrique qui est en quelque sorte un espace différent où les personnes reçoivent certains égards par rapport à leur statut de fou, et le je jury n'a peut être pas voulu que cela en arrive là.

M'enfin, il y a tant à dire que plusieurs choix s'offrent et le tout est de se dire qu'après tout il a écopé la prison à vie, alors peu importe en quelque sorte, il paie son crime.

La non-préméditation signifie que le geste a été posé sous le coup de l'émotion, cela sert souvent à diminuer la peine de ceux qui font ce genre de geste. D'ailleurs il avait été acquitté en première instance, et il avait été remis en liberté malgré la folie évidente du geste. Ce genre de folie est masculine, mais puisque les législateurs le sont aussi, ils ne la voient pas. Vivement que la folie des femmes y fasse intrusion.