quel avenir?

Bernard tu ne réponds pas a la question..

tu nous ressors toujours ton discours stéréotypé...
"c'est nous les méchants ce sont les musulmans les gentils..."

je cherche a savoir quelle est la solution la moins risquée...
le retrait de toutes les forces armées ou un maintien qui apporte une certaine sécurité..en attendant que les états se stabilisent..
ou une autre solution... si tu as...

athéesouhaits a écrit:il faut etre pragmatique...
Il est clair que si la question de la création d'un état juif (ou autre) se posait aujourd'hui, ce ne serait pas accepté...
mais on ne peut refaire l'histoire...
le creation d'Israel a été une grosse connerie...soit...
comment espérer revenir en arrière ...c'est inimaginable..
Jamais les israeliens ne partiront...JAMAIS...
il y a trois hypothèses:
1/ creation d'un état palestinien,souverain avec arret de la colonisation
2/ conflit armé..un de plus..on sait qu'a chaque fois israel a gagné si l'on exclu la "victoire" a la Pyrrhus du Hezbollah...avec risque de nucléarisation.=>chaos=>guerre "mondiale"
3/ la situation actuelle perdure pendant encore de nombreuses années.

Bradou...l'occident soutiendra toujours les peuples dont les voisins les menacent d'extermination...

Bonsoir,

C'est mon premier post, je me permet de saluer l'ensemble des intervenants.

L'intuition de Bradou est à mon avis loin d'être invraisemblable, surtout si on déconfessionnalise un tant soit peu le sujet. Dans un contexte d'instabilité géopolitique, de recompostion des zones d'influence et de chaos économique global, la marge de manoeuvre des élites israéliennes se réduit comme une peau de chagrin. La perte du leadership US dans la région, écrasé en interne par les déficits, un chômage massif et une monnaie bientôt caduque, ouvre une période délétère où l'incertitude domine déjà les enjeux.

Trouble car l'investissement des européens dans la médiation à venir sera probablement déterminante et en même temps fonction des choix politiques -tout autant que du degré de convergence de ceux-ci- des pays dits arabes et de leurs nouveaux alliés (Turquie, Brésil, Vénézuela, Bolivie etc), non pas que la philanthropie des européens soit décisive ici dans la volonté de réglement du conflit israélo-palestinien mais parce qu'ils n'ont pas d'autres choix, à savoir que leurs intérêts énérgétiques sont en jeux. L'essentiel des installations pétrolières et gazières dont les pays de l'UE dépendent se trouvant dans cette zone, ils n'auront d'autres alternatives qu'occuper le terrain diplomatique et politique, béant du retrait américain, pour éviter une escalade militaire et espérer se positionner favorablement dans le secteur. La paix tend à perdre sa fonction traditionnelle de variable d'ajustement pour devenir une nécessité vitale pour ces derniers.

Cette option est cependant optimiste. Car elle part du principe que la réactivité et le sens politique des élites actuelles sera à la mesure de la donne. Or celles-ci ne semble pas avoir intégré la multipolarité désormais effective du monde après l'explosion des bulles spéculatives et ses conséquences structurelles. Ce qui laisse place à une autre perspective que la redéfinition de deux Etats viables (que Jérusalem soit scindée ou internationalisée), en l'occurence celle où l'initiative est prise côté arabe sous l'impulsion irano-syrienne, soutenue par les partenaires cités plus haut: d'abord isolé, l'Etat d'Israël disparaitrait en tant que tel, ses ressortissants se verraient proposer la citoyenneté palestinienne, un seul Etat multiconfessionnel serait crée sur le territoire actuel. La démographie placerait les juifs en situation de minorité au mieux, en situation de réfugiés en cas d'exode. Inutile de souligner l'ironie de l'Histoire à ce stade. Reste une inconnue majeure c'est la structure du pouvoir palestinien dans cette configuration, théocratique ou laïque, en fonction de l'affirmation des uns et des autres dans ce procéssus.

Aux deux extrémités de l'échiquier politique israélien des voix se font entendre pour une solution immédiate au conflit, expression d'une lassitude profonde du militarisme et ses conséquences humaines, à savoir la proclamation d'un seul et même Etat, vaste, sur les frontières de la Palestine historique, dans lequel une égalité juridique des citoyens juifs et arabes serait garantie, avalisée par une hypothétique dynamique de concorde civile.

Tout semble désormais se réduire à une question de time-in.

vivre ensemble est une solution plus humaine que s'entrexterminer sans fin . Espérons que les enfants le comprendront, enfin .

JO a écrit:vivre ensemble est une solution plus humaine que s'entrexterminer sans fin . Espérons que les enfants le comprendront, enfin .

Le renouvellement des élites politiques et économiques des deux bords portera de nouvelles ambitions, des institutions internationales plus équilibrées et donc plus influentes devraient concourir à terme à la concrétisation d'un vrai projet de paix dans la région. Peu de chances que les administrations actuelles en soient les artisans.

mwouais... ben y a du boulot les gars...

Pour revenir au sujet initial, que se passerait-il si toutes les troupes occidentales quittaient la région ?
Les arabo-musulmans de la région se taperont sur la gueule entre eux de plus belles, comme ils l'ont toujours fait depuis des siècles.

Les principaux massacreurs de musulmans sont d'autres musulmans, ne l'oublions pas.

Admettant les rêves les plus fous cités par certains plus haut : Israel est rayé de la carte (justice est faite dirons certains... la messe est dite). Et après ?

Les arabo-musulmans de la région se taperont sur la gueule entre eux de plus belles, comme ils l'ont toujours fait depuis des siècles.

P.S. : Israel, état le plus théocratique... certains ont de l'humour, héhéhé...

Athéesouhaits ne fait pas de l'humour, il est juste un simple et comme tous les simples il fait parfois rire. Il dit qu'il faut nous tuer pour nous empêcher de nous entretuer.
Il lui vient souvent des idées comme ça.
Quand à Israël, je ne crois pas qu'il sera rasé, encore moins par une quelconque arme. Le scénario je le vois. Il se videra de lui-même petit à petit dans un premier temps, puis ce qui en restera finira par être absorbé par le Z......démographique islamique.

Alice a écrit:mwouais... ben y a du boulot les gars...

Pour revenir au sujet initial, que se passerait-il si toutes les troupes occidentales quittaient la région ?
Les arabo-musulmans de la région se taperont sur la gueule entre eux de plus belles, comme ils l'ont toujours fait depuis des siècles.

Les principaux massacreurs de musulmans sont d'autres musulmans, ne l'oublions pas.

Admettant les rêves les plus fous cités par certains plus haut : Israel est rayé de la carte (justice est faite dirons certains... la messe est dite). Et après ?

Les arabo-musulmans de la région se taperont sur la gueule entre eux de plus belles, comme ils l'ont toujours fait depuis des siècles.

P.S. : Israel, état le plus théocratique... certains ont de l'humour, héhéhé...

Bonsoir,

Je ne sais pas si vous faisiez référence à un de mes post mais l'hypothèse de l'escalade militaire est tout à fait crédible au regard de l'Histoire des conflits frontaliers et du contexte géopolitique. Sans interférence européenne ou asiatique le rapport de force sera nécessairement défavorable à Israël, étant donné la convergence d'intérêts du bloc hostile à l'hégémonie de l'Etat dans la région et le désangagement américain. Militairement il n'y a aucune issue souhaitable. Je note cette semaine des prises de position plus affirmées de l'UE qui laisse espérer une autre perspective. Par ailleurs vous avez raison de souligner qu'en cas de reconfiguration territoriale en faveur de l'autorité palestinienne, le paysage culturel et confessionnel constituera le problème majeur de l'administration en place.