JUSTE COMME UN ETONNEMENT
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JUSTE COMME UN ETONNEMENT
JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Il y eut juste comme un étonnement...
Le mois avait été serein et sans incident
Les amis étaient venus, nous avions festoyé
Tout avait été paix joie et complicité
Il y eut juste comme un étonnement...
La veille son amour avait triomphé
De mots tendres ardemment murmurés
La nuit une fois encore était écrasée
Il y eut juste comme un étonnement...
Un clocher dans l'été venait de sonner
--- Dans le jardin, il y avait des enfants
Et sur le chemin quelques amants
Il y eut juste comme un étonnement...
Et puis ce silence assourdissant
Après un son un balbutiement
Le début d'un pourquoi ou celui d'un comment
-Je pars.
Il n'avait dit que cela, sombrement :
- Je pars.
Définitivement.
Il y eut juste comme un étonnement...
Sur ce visage trente ans aimé
Sur ce sourire qui s'est figé
Oui, juste comme un étonnement....
Un mot aussi, sur le lit, avait été laissé :
- Je n'ai rien à te reprocher,
je ne t'aime plus, c'est tout, c'est terminé.
Si vous la croisez
Matin dans son verger
Dimanche dans l'église vide
Avec au front une certaine ride...
...Si vous la croisez
Dans la rue l'air absent
Courbée marchant d'un pas lent
Ne reconnaissant plus les passants...
...Si vous la croisez
Parce que c'est ainsi
Que vous aussi
Vous marchez priez ou pleurez
Ou parce que vos yeux mendient
Je ne sais quel sens à la vie...
...Si vous la croisez
Qui sait un jour sur un quai
Attendant un train de hasard
En partance pour nulle part...
...Dites-lui...
Que simplement
Que lâchement
J'ai fui
Radicalement
A cause des ans
A cause du temps
Car l'hiver approchait
L'hiver que tant je hais... .
L'hiver que tant je hais... .
Dernière édition par Magnus le Lun 18 Avr 2011 - 11:51, édité 1 fois
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MES POEMES :
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Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
.futilité et versatilité de l'amour-attraction, qui n'est qu'hormonal et ne contient aucun sentiment, aucun respect, même pour soi même qui devient esclave de ses pulsions animales...- Je n'ai rien à te reprocher,
je ne t'aime plus, c'est tout, c'est terminé
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Mag, tu me fais pleurer, comme une midinette: ça résonne juste: sans doute pour ça. Et puis c'est adroit, distancié mais à peine .
Est-ce mieux de ne pas savoir partir ? de rester, pour... pour le souvenir, la tendresse, les enfants , parce que faire mal est au-dessus de ses forces ? Alors on vit son grand amour dans la clandestinité ...on additionne, goulûment, ses deux amours . Et tant pis pour la morale !
Est-ce mieux de ne pas savoir partir ? de rester, pour... pour le souvenir, la tendresse, les enfants , parce que faire mal est au-dessus de ses forces ? Alors on vit son grand amour dans la clandestinité ...on additionne, goulûment, ses deux amours . Et tant pis pour la morale !
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Jo, tu m'as ôté les mots de la bouche! C'est aussi la question que je me pose!Est-ce mieux de ne pas savoir partir ? de rester, pour... pour le souvenir, la tendresse, les enfants , parce que faire mal est au-dessus de ses forces ? Alors on vit son grand amour dans la clandestinité ...on additionne, goulûment, ses deux amours . Et tant pis pour la morale !
Magnus, comme toujours, le mot juste!
Un poème qui nous interpelle...
Je ne crois pas... Le désamour vient parfois du plus profond de l'âme et ne se situe pas simplement au niveau de l'éros...futilité et versatilité de l'amour-attraction, qui n'est qu'hormonal et ne contient aucun sentiment, aucun respect, même pour soi même qui devient esclave de ses pulsions animales...
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Est-ce mieux de ne pas savoir partir ? de rester, pour... pour le souvenir, la tendresse, les enfants , parce que faire mal est au-dessus de ses forces ?
oui, c'est parfois au dessus de ses forces de partir, il en faut du courage, mais pour rester, subir, aussi il en faut.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
je crois, moi, que l'essentiel est de faire aux autres le moins de mal possible , quitte à porter la juste rançon de ses propres égarements .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
avec du recul, je trouve ma réaction assez dure, mais voici pourquoi.
Je me suis mise à la place de la personne quittée.
Quand je m'engage dans une relation, c'est corps et âme, totalement, et avec l'idée que c'est pour toujours. Donc vivre un mois de complicité et d'amour, puis un jour trouver ce genre de petit mot sur l'oreiller me ferait un choc terrible.
Une telle lâcheté de l'autre qui n'a même pas voulu me l'annoncer de vive voix, qui a peut être fait semblant de m'aimer, et n'a même pas essayé d'en parler avec moi... bref, je ne le supporterais pas.
Bien sûr l'honnêteté de celui ou celle que Magnus fait parler dans son texte est touchante, mais c'est à l'autre que je pense.
Je me suis mise à la place de la personne quittée.
Quand je m'engage dans une relation, c'est corps et âme, totalement, et avec l'idée que c'est pour toujours. Donc vivre un mois de complicité et d'amour, puis un jour trouver ce genre de petit mot sur l'oreiller me ferait un choc terrible.
Une telle lâcheté de l'autre qui n'a même pas voulu me l'annoncer de vive voix, qui a peut être fait semblant de m'aimer, et n'a même pas essayé d'en parler avec moi... bref, je ne le supporterais pas.
Bien sûr l'honnêteté de celui ou celle que Magnus fait parler dans son texte est touchante, mais c'est à l'autre que je pense.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Aimer n'a pas besoin d'être aimé.
Le seul amour est celui qui ne se souci pas que l'autre le sache.
Et Dieu sait que je me suis trompé et que j'ai trompé, en pensant aimer alors que je n'étais qu'intéressé.
Le seul amour est celui qui ne se souci pas que l'autre le sache.
Et Dieu sait que je me suis trompé et que j'ai trompé, en pensant aimer alors que je n'étais qu'intéressé.
casimir- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : dans la forêt
Identité métaphysique : la même
Humeur : ni plus ni moins
Date d'inscription : 14/08/2010
Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
A propos du poème ci-dessus:
Visiblement, aussi beau que soit le présent, il veut "radicalement" fuir l'avenir, comme si, ce présent, il était incapable de l'assumer.
On ne sait pas vraiment tout ce qu'il met dans le mot "hiver".
Le personnage féminin est pour moi le plus important : soudain, sans qu'il ait rien à lui reprocher, il lui déclare ne plus l'aimer et fuit.
Il y a alors chez elle "juste comme un étonnement" : pas de questions (sinon un pourquoi et un comment est-ce possible inaudibles, avortés); pas de questions, pas de larmes, pas de colère : elle accepte son sort comme étant inévitable. Elle se plie au diktat du destin et en vit le chagrin comme si elle n'avait aucun pouvoir pour le modifier (travail de deuil, nouvelle vie..). Son coeur a été incurablement touché, ce qui n'eût pas été le cas s'il lui avait dit pourquoi il ne l'aime plus, s'il avait justifié sa rupture par des reproches (sur lesquels ils auraient encore pu discuter).
Mais non : trente ans d'amour et puis subitement, alors que tout va bien, une rupture brutale qui ne se justifie même pas par l'arrivée d'un nouvel amour dans la vie de cet homme : il ne lui a pas dit "je pars parce que j'en aime une autre"; il n'y a du reste dans le texte aucune allusion à une autre femme.
Une grille de lecture possible est donc la peur de trop de bonheur car sachant que tout a une fin. La peur de l'été parce qu'après viennent l'automne et l'hiver, une anticipation maladive, la difficulté ou l'impossibilité d'être "hic et nunc".
Mais chacun réagira bien sûr selon sa sensibilité, les échos particuliers suscités... .
Lila a écrit:Futilité et versatilité de l'amour-attraction, qui n'est qu'hormonal et ne contient aucun sentiment, aucun respect, même pour soi même qui devient esclave de ses pulsions animales...- Je n'ai rien à te reprocher,
je ne t'aime plus, c'est tout, c'est terminé.
" L'hiver " redouté, symbole du temps qui passe, des ans qui fânent aussi les corps et diminuent l'amour-attraction-hormonal ---bien sûr, il y de cela, chez mon personnage. Mais aussi un désamour qui vient du plus profond de l'âme et ne ne situe pas qu'au seul niveau de l'éros, comme le dit Elbi. Les coeurs se fânent aussi.Elbi a écrit:Je ne crois pas... Le désamour vient parfois du plus profond de l'âme et ne se situe pas simplement au niveau de l'éros..
Visiblement, aussi beau que soit le présent, il veut "radicalement" fuir l'avenir, comme si, ce présent, il était incapable de l'assumer.
On ne sait pas vraiment tout ce qu'il met dans le mot "hiver".
Le personnage féminin est pour moi le plus important : soudain, sans qu'il ait rien à lui reprocher, il lui déclare ne plus l'aimer et fuit.
Il y a alors chez elle "juste comme un étonnement" : pas de questions (sinon un pourquoi et un comment est-ce possible inaudibles, avortés); pas de questions, pas de larmes, pas de colère : elle accepte son sort comme étant inévitable. Elle se plie au diktat du destin et en vit le chagrin comme si elle n'avait aucun pouvoir pour le modifier (travail de deuil, nouvelle vie..). Son coeur a été incurablement touché, ce qui n'eût pas été le cas s'il lui avait dit pourquoi il ne l'aime plus, s'il avait justifié sa rupture par des reproches (sur lesquels ils auraient encore pu discuter).
Mais non : trente ans d'amour et puis subitement, alors que tout va bien, une rupture brutale qui ne se justifie même pas par l'arrivée d'un nouvel amour dans la vie de cet homme : il ne lui a pas dit "je pars parce que j'en aime une autre"; il n'y a du reste dans le texte aucune allusion à une autre femme.
Une grille de lecture possible est donc la peur de trop de bonheur car sachant que tout a une fin. La peur de l'été parce qu'après viennent l'automne et l'hiver, une anticipation maladive, la difficulté ou l'impossibilité d'être "hic et nunc".
Mais chacun réagira bien sûr selon sa sensibilité, les échos particuliers suscités... .
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
cette soumission est en effet effrayante. L'étonnement n'est qu'apparence: c'est un meurtre.
Je l'ai relu plus lentement (la première fois, j'ai surtout été choquée par cette façon de partir, si lâche, si égoïste, et j'ai réagi de façon épidermique).
Celui qui quitte ainsi se fuit lui même, c'est sûr. Dans ce cas, il aurait mieux valu qu'il consulte une professionnel: ils peuvent être d'une grande aide.
S'il avait pu lui dire ce qu'il avoue à la fin, le dialogue aurait pu se rétablir, elle aurait été émue et ils auraient pu trouver un nouveau souffle, c'est certain, dans l'amitié, le respect.
Il n'y a rien de pire qu'une histoire d'amour suspendue, qui n'a pas de point final.
Les problèmes de communication sont parmi les plus destructeurs.
Ce monsieur a fait une grosse erreur, je lui souhaite pouvoir la réparer, et s'il a du coeur, il doit le faire. Autant pour lui que pour elle.
En tous cas, c'est très bien exprimé, très parlant et humain, et comme tu vois, ton texte frappe fort, à plusieurs niveaux et de plusieurs façons
Je l'ai relu plus lentement (la première fois, j'ai surtout été choquée par cette façon de partir, si lâche, si égoïste, et j'ai réagi de façon épidermique).
Celui qui quitte ainsi se fuit lui même, c'est sûr. Dans ce cas, il aurait mieux valu qu'il consulte une professionnel: ils peuvent être d'une grande aide.
S'il avait pu lui dire ce qu'il avoue à la fin, le dialogue aurait pu se rétablir, elle aurait été émue et ils auraient pu trouver un nouveau souffle, c'est certain, dans l'amitié, le respect.
Il n'y a rien de pire qu'une histoire d'amour suspendue, qui n'a pas de point final.
Les problèmes de communication sont parmi les plus destructeurs.
Ce monsieur a fait une grosse erreur, je lui souhaite pouvoir la réparer, et s'il a du coeur, il doit le faire. Autant pour lui que pour elle.
En tous cas, c'est très bien exprimé, très parlant et humain, et comme tu vois, ton texte frappe fort, à plusieurs niveaux et de plusieurs façons
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 26/06/2010
Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Le moins qu'on puisse dire, Lila, c'est que tu es bien entrée dans l'histoire, puisque tu vas jusqu'à dire :
Le seul passage non fictif est emprunté à l'histoire d'une de mes amies : son mari l'a réellement quittée en lui disant qu'il n'avait rien à lui reprocher mais qu'il ne l'aimait plus.
Dans la réalité, la suite fut tout à fait différente : le choc passé, sa femme a retrouvé le goût de vivre et même la joie de vivre, elle s'est lancée dans un tas d'activités, lui s'est mis avec une autre femme, et elle, fervente catholique, a décidé de lui rester fidèle, de ne jamais se remettre en ménage. Une démarche du genre "tu m'as trahie, mais moi je ne te trahirai pas."
Mais comment veux-tu que je demande à un personnage de fiction de réparer son erreur ?Ce monsieur a fait une grosse erreur, je lui souhaite pouvoir la réparer, et s'il a du coeur, il doit le faire. Autant pour lui que pour elle.
Le seul passage non fictif est emprunté à l'histoire d'une de mes amies : son mari l'a réellement quittée en lui disant qu'il n'avait rien à lui reprocher mais qu'il ne l'aimait plus.
Dans la réalité, la suite fut tout à fait différente : le choc passé, sa femme a retrouvé le goût de vivre et même la joie de vivre, elle s'est lancée dans un tas d'activités, lui s'est mis avec une autre femme, et elle, fervente catholique, a décidé de lui rester fidèle, de ne jamais se remettre en ménage. Une démarche du genre "tu m'as trahie, mais moi je ne te trahirai pas."
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
épatante, la fin de l'histoire ! Ce qui est sûr c'est qu'en amour, on ne peut pas se forcer . S'ils ne se sont pas parlé, c'est qu'ils ne se parlaient plus depuis longtemps : donc, elle était aussi loin de lui que lui d'elle .Assez loin pour que son désamour l'arrange, elle .
Si la passion ne débouche pas sur l'amour tendresse, l'amour complice, l'intérêt pour l'autre, ce qu'il vit, comment il vit l'usure de l'habitude , autant se séparer .
Ce que je sais , c'est qu'il ne faut pas arrêter d'entretenir le lien, encore et encore , autrement , oui, il se fâne. Il se fâne si l'un des deux ou tous les deux se fânent .Aimer les vivants, ce n'est pas le bonheur ... c'est l'amour et les deux ne se confondent pas .
Si la passion ne débouche pas sur l'amour tendresse, l'amour complice, l'intérêt pour l'autre, ce qu'il vit, comment il vit l'usure de l'habitude , autant se séparer .
Ce que je sais , c'est qu'il ne faut pas arrêter d'entretenir le lien, encore et encore , autrement , oui, il se fâne. Il se fâne si l'un des deux ou tous les deux se fânent .Aimer les vivants, ce n'est pas le bonheur ... c'est l'amour et les deux ne se confondent pas .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Mais lorsque l' un n'est plus amoureux et que l'autre l'est encore fortement, qui doit être sacrifié ?
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- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
JO, la sagesse...Je constate que les personnes qui répondent ont toutes un âge...certain ! J' admire le texte de Magnus et je m' interroge .
Qu' en penser ? L' usure inévitable, les frictions , les caractères qui
changent et se heurtent... La solution ? Souvent la résignation,
l' accommodement, " on fait avec "! L' amour peut-il résister au temps?
Chez certains , oui ; mais pour la plupart ? Que d' hypocrisie...
Dieu, dans sa grande sagesse, a créé l' ocytocine ; durée d' action 3 ans! Après, c' est " à la fortune du pot ! "
Par contre, le monsieur aurait pu agir plus élégamment ! Et puis, en définitive, tout s' est arrangé...
Qu' est-ce-que l' amour ? Y a-t-il une réponse ? Dans l' émission sur le
cerveau des corbeaux, j' ai appris que les corbeaux étaient monogames
et fidèles ...Pourquoi leur amour dure une vie de...corbeau ?
Pour répondre à Jipé: l' amant ou la maîtresse , ou des aménagements convenus...
Qu' en penser ? L' usure inévitable, les frictions , les caractères qui
changent et se heurtent... La solution ? Souvent la résignation,
l' accommodement, " on fait avec "! L' amour peut-il résister au temps?
Chez certains , oui ; mais pour la plupart ? Que d' hypocrisie...
Dieu, dans sa grande sagesse, a créé l' ocytocine ; durée d' action 3 ans! Après, c' est " à la fortune du pot ! "
Par contre, le monsieur aurait pu agir plus élégamment ! Et puis, en définitive, tout s' est arrangé...
Qu' est-ce-que l' amour ? Y a-t-il une réponse ? Dans l' émission sur le
cerveau des corbeaux, j' ai appris que les corbeaux étaient monogames
et fidèles ...Pourquoi leur amour dure une vie de...corbeau ?
Pour répondre à Jipé: l' amant ou la maîtresse , ou des aménagements convenus...
bernard1933- Aka Tpat
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Jipé : je ne sais pas . Moi, j'ai toujours pensé que je devais,seule, payer le prix de mes choix .
J'entends encore une amie, dont le mari volage , éprouvait le besoin de lui conter ses frasques, "par honnêteté" . Je trouve indigne d'ajouter la cruauté à la trahison .
Et , quand je lui ai conseillé une démarche dure à l'infidèle , je l'entends ecore me dire : "non : il serait malheureux !".
Elle l'aimait et elle a été de ces épouses qui gagnent , in fine. Parceque l'infidèle sait qu'il peut revenir, que là, il est aimé, en dépit de tout .
J'entends encore une amie, dont le mari volage , éprouvait le besoin de lui conter ses frasques, "par honnêteté" . Je trouve indigne d'ajouter la cruauté à la trahison .
Et , quand je lui ai conseillé une démarche dure à l'infidèle , je l'entends ecore me dire : "non : il serait malheureux !".
Elle l'aimait et elle a été de ces épouses qui gagnent , in fine. Parceque l'infidèle sait qu'il peut revenir, que là, il est aimé, en dépit de tout .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Bernard,
Magnus a peut-être écrit sous une forme de fiction...
Moi j'ai entendu de mes propres oreilles la phrase que Magnus a écrite:
32 ans de mariage, jamais de gros soucis, ni dispute...on nous disait "couple idéal"
Pas de seconde chance pour s'expliquer, pour essayer de comprendre, pour repartir sur d'autres bases...rien !!
Seul semblant d'explication, qui fût: "Le problème vient de moi, je veux changer de vie"
D'emmerde toi avec ça !
Avec du recul et après avoir plongé au fonds du fonds, je suis aujourd'hui heureux, amoureux (de Bulle , je précise!) et des projets pleins nos têtes!
Comme quoi "l'ex" a bien fait
Magnus a peut-être écrit sous une forme de fiction...
Moi j'ai entendu de mes propres oreilles la phrase que Magnus a écrite:
Je n'ai rien à te reprocher,
je ne t'aime plus, c'est tout, c'est terminé.
32 ans de mariage, jamais de gros soucis, ni dispute...on nous disait "couple idéal"
Pas de seconde chance pour s'expliquer, pour essayer de comprendre, pour repartir sur d'autres bases...rien !!
Seul semblant d'explication, qui fût: "Le problème vient de moi, je veux changer de vie"
D'emmerde toi avec ça !
Avec du recul et après avoir plongé au fonds du fonds, je suis aujourd'hui heureux, amoureux (de Bulle , je précise!) et des projets pleins nos têtes!
Comme quoi "l'ex" a bien fait
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Cervantes
Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
il faudrait savoir que le tunnel débouche toujours à l'air libre !
Pas la peine d'espérer en la morale ou la religion, ou le respect ou la pitié ...
"
Pas la peine d'espérer en la morale ou la religion, ou le respect ou la pitié ...
"
chantait Brassens .La bandaison, papa, ça n'secommande pas",
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
d'ailleurs, si l'ex s'est contentée d'être étonnée puis s'est si vite remise, c'est que cela l'arrangeait bien aussi.
Mais ce n'est pas toujours le cas, et trop peu de gens pensent à consulter des conciliateurs avant de prendre une décision.
Parfois, il est bon de se séparer, parfois, la décision est basée sur de fausses raisons.
Mais ce n'est pas toujours le cas, et trop peu de gens pensent à consulter des conciliateurs avant de prendre une décision.
Parfois, il est bon de se séparer, parfois, la décision est basée sur de fausses raisons.
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Si tu parles de moi cas, qd je dis "l'ex" c'est mon ex-femme et "je" ne m'en suis pas remis vite, bien au contraire...il m'a fallu des années.Lila a écrit:d'ailleurs, si l'ex s'est contentée d'être étonnée puis s'est si vite remise, c'est que cela l'arrangeait bien aussi.
Mais ce n'est pas toujours le cas, et trop peu de gens pensent à consulter des conciliateurs avant de prendre une décision.
Parfois, il est bon de se séparer, parfois, la décision est basée sur de fausses raisons.
Que cela m'arrangeait?...non pas du tout, mais que je me cachais une situation latente basée sur des "non-dits" vraisemblablement.
Une séparation sur de fausses raisons ? Sans doute, ou des raisons que l'on ne souhaite pas aborder...des raisons qui feraient culpabiliser et se remettre en question.
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
voi-là!! Bof: c'est derrière et ça t'a permis de revivre une histoir magnifique . Un amour qui finit , c'est aussi un espoir qui s'ouvre sur une autre vie .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
non, je parle "en général".jipé a écrit:Si tu parles de moi cas, qd je dis "l'ex" c'est mon ex-femme et "je" ne m'en suis pas remis vite, bien au contraire...il m'a fallu des années.
Je comprends qu'il t'a fallu des années.
Dans l'échelle du stress, le divorce et plus haut que le deuil, et en plus quand cela se passe comme cela...
Lila- Seigneur de la Métaphysique
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
J' ai un ami de mon âge, qui se promène de temps en temps avec moi. Je connais son épouse, grande marcheuse . Tout allait bien . Il y a cinq ans environ, un après-midi, il rentre chez lui... Personne à la maison ! Aucun mot d' adieu...Il attend, comme Charl...La nuit tombe, toujours personne...
En cherchant, il s' aperçoit que les affaires de toilette et quelques habits de son épouse ont disparu...Il commence à comprendre ...Rien, pas un seul coup de téléphone ! Motus du côté de leur enfant commun.
Il s' est mis à chercher . Il a retrouvé ses traces au bout d' un mois environ . Elle s' était installée chez un monsieur très riche .., dans la banlieue dijonnaise .Pourtant l' argent ne manquait pas chez son mari .
Diplômé des beaux-arts , il a une maison d' un grand raffinement .
Il a repris contact discrètement avec elle , a cherché le pourquoi et le comment .
Ils ne se disputaient jamais et donnaient l' impression d' un couple sans histoire . Argument de son épouse : la vie était trop monotone, et le monsieur chez qui elle s' était installée était un ancien " béguin", comme on dit en Bourgogne . Ils s' étaient connus quand ils étaient ados . La vie les avait séparés , puis une rencontre fortuite et paf...
Mon ami a fait une " déprime ", a pensé à se suicider ; puis le temps est passé . La dame marche toujours, elle court après l' amour..., mais
s' est montrée fair-play . Elle n' a pas demandé le divorce ; lui dispose toujours de la maison, et ils ont pris des dispositions à l' amiable devant notaire . Ils se voient sans animosité de temps en temps . Par contre, lui est vacciné définitivement contre le virus féminin...Et pourtant, il les aimait, les femmes ! J' étais un peu son confident...
En cherchant, il s' aperçoit que les affaires de toilette et quelques habits de son épouse ont disparu...Il commence à comprendre ...Rien, pas un seul coup de téléphone ! Motus du côté de leur enfant commun.
Il s' est mis à chercher . Il a retrouvé ses traces au bout d' un mois environ . Elle s' était installée chez un monsieur très riche .., dans la banlieue dijonnaise .Pourtant l' argent ne manquait pas chez son mari .
Diplômé des beaux-arts , il a une maison d' un grand raffinement .
Il a repris contact discrètement avec elle , a cherché le pourquoi et le comment .
Ils ne se disputaient jamais et donnaient l' impression d' un couple sans histoire . Argument de son épouse : la vie était trop monotone, et le monsieur chez qui elle s' était installée était un ancien " béguin", comme on dit en Bourgogne . Ils s' étaient connus quand ils étaient ados . La vie les avait séparés , puis une rencontre fortuite et paf...
Mon ami a fait une " déprime ", a pensé à se suicider ; puis le temps est passé . La dame marche toujours, elle court après l' amour..., mais
s' est montrée fair-play . Elle n' a pas demandé le divorce ; lui dispose toujours de la maison, et ils ont pris des dispositions à l' amiable devant notaire . Ils se voient sans animosité de temps en temps . Par contre, lui est vacciné définitivement contre le virus féminin...Et pourtant, il les aimait, les femmes ! J' étais un peu son confident...
bernard1933- Aka Tpat
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Tu te rends comptes Bernard qu'en racontant ainsi tu fourgues dans le sac grippe aviaire, toute féminité confondue - ??
Et 1 fois de plus,
Cherchez la femme, cherchez l'erreur hahaha ...
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Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Re: JUSTE COMME UN ETONNEMENT
Non, Curare, ce n'est pas toujours la femme qui part!
Que l'on parte ou que l'on reste, quand le désamour est là, il ne reste que... pas forcément l'hypocrisie, mais l'habitude, la paresse, le train-train ou des choses comme ça...
ça tient ce que ça tient, ou bien ça casse.
Un jour, sans mobile apparent, comme disent les flics!, il (ou elle) part sans un mot ou dans un cri de colère... qu'est-ce que ça change?
Celui qui reste devra s'habituer et retrouvera (ou non) la joie de vivre.
Combien ai-je connu de "couple idéal" qui ont éclaté après vingt ou trente ans de mariage?
Et combien j'en connais qui reste ensemble "à cause des gosses" (même s'ils sont partis (les enfants) depuis longtemps...?
Chaque être est unique et on ne peut pas dire que "cet homme (celui du poème) doit revenir sur sa décision ou non... On n'en a pas le droit!
On peut juste avoir un peu de compassion pour la délaissée...
Enfin, c'est comme ça que je le vois!
Que l'on parte ou que l'on reste, quand le désamour est là, il ne reste que... pas forcément l'hypocrisie, mais l'habitude, la paresse, le train-train ou des choses comme ça...
ça tient ce que ça tient, ou bien ça casse.
Un jour, sans mobile apparent, comme disent les flics!, il (ou elle) part sans un mot ou dans un cri de colère... qu'est-ce que ça change?
Celui qui reste devra s'habituer et retrouvera (ou non) la joie de vivre.
Combien ai-je connu de "couple idéal" qui ont éclaté après vingt ou trente ans de mariage?
Et combien j'en connais qui reste ensemble "à cause des gosses" (même s'ils sont partis (les enfants) depuis longtemps...?
Chaque être est unique et on ne peut pas dire que "cet homme (celui du poème) doit revenir sur sa décision ou non... On n'en a pas le droit!
On peut juste avoir un peu de compassion pour la délaissée...
Enfin, c'est comme ça que je le vois!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
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