Etes vous un adulescent ?

Emission ce soir dans "envoyé spécial", sur ces adultes qui aiment se retrouver dans l'ambiance de leur enfance.

En faites vous partie ?
Pourquoi ?

Lila, j' ai regardé les deux premiers sujets, la voyance et le Grèce,
mais le forum m' appelait... Quand j' ai entendu parlé de nounours et de poupées pour adultes, j' ai eu peur de tomber sur du X !

et moi, j'ai éteint pour aller me coucher, je n'ai donc pas vu le sujet , qui ne m'attirait pas spécialement . Mais je ne crois pas être adulescente , ni en voir autour de moi .Une de mes petites filles l'était jusqu'à l'an passé et, d'un seul coup, elle s'est désintéressée de la chambre sanctuaire de petite fille que je lui conservais sur sa demande . Elle a elle-même, fait les tris nécessaires . A 25 ans, il était temps , mais ça m'a fait un peu froid, comme si elle me mettait un peu au rencart, avec sa petite enfance ...

Je n'ai pas vu le sujet. Oh de temps en temps un peu de nostalgie ça ne fait pas de mal de se retourner sur l'époque de son enfance ou de sa jeunesse, ou revoir certains lieux, mais ça s'arrête là, faut pas que ça devienne une obsession.

coïncidence rigolote...j'ai reçu ce matin un coup de fil d'une amie d'adolescence que je n'ai revue qu'une fois en 50 ans qui va faire une fête avec des amis des sixties
si j'y vais suis je un adulescent?

coïncidence rigolote...j'ai reçu ce matin un coup de fil d'une amie d'adolescence que je n'ai revue qu'une fois en 50 ans qui va faire une fête avec des amis des sixties
si j'y vais suis je un adulescent?

Wouah ! les sixties c'est plutôt l'adolescence ! séquence nostalgie, allez-y, défoulez-vous !

Les Beatles ont bercé mon adolescence, mais on écoutait encore du bon vieux rock'n'roll, Jerry Lee Levis, Elvis, Eddy Cochrane, Ritchie Valens et sa bamba, ou encore l'air de la comédie musicale West side story. Johnny faisait son service militaire, il n'était pas encore pourri, Eddy chantait Daniéla, avec les chaussettes noires, on était jeunes, fringants et insouciants, on lisait les petits formats, Blek le Roc, Akim, Kit Carson ... Les filles portaient des kilts, des mini jupes plissées, on draguait les bikinis à la piscine, BB sur son Harley nous faisait fantasmer, on nous demandait pas nos papiers pour boire un panaché, un picon bière ou un rouge-limonade à la terrasse d'un bistrot, c'était l'époque des bals montés dans les campagnes. On fumait des gauloises bleues par paquets de 4, on faisait des scoubidous, on roulait sans casque sur des BB Peugeot, des Flandria, ou en vélo Solex. C'était l'époque des deudeuches, des simca 1000, des Gordini, des dauphines. On découvrait le premier gendarme de St Tropez. On chahutait les filles des fermes sous les meules de foin. On portait des chemises à fleurs.
Oh Putain que c'était bon !

on roulait sans casque sur des BB Peugeot,

j'avais un magnifique BB104, mais je mettais mon casque (joli souvenir, car, avant l'heure, je l'avais "customisé" et personnifié: je l'appelais "jérémie".... Certains croyais que je portais ce prénom de garçon!)

En faites vous partie ?

parfois, je me pose la question!
Pour moi, ce n'est pas la nostalgie de l'enfance, mais plutôt le désir de rester "jeune" malgré les années qui passent!
Aujourd'hui, (mais c'est récent) je ne crois plus être adulescente! Les cheveux gris masquent les cheveux blonds... et les "petites douleurs" me rappellent à la réalité!

Mais dans ma tête, l'âge n'a pas d'importance, et pour rien au monde je ne voudrais avoir l'air d'une "vieille mémé"....
... Mais c'est pas pour ça que je joue les Cathy Guetta! Les boîtes de nuit, c'est pas mon truc!

En revanche, ma fille et moi,malgré notre grande différence d'âge, nous nous chipons parfois les vêtements, les bijoux,... mais pas les chaussures! (uniquement parce que j'ai un plus petit pied!)

Je me demande si on regrette une époque qui il est vrai n'était pas si mal, ou si on regrette son adolescence. Je ne sais pas si c'est seulement une impression mais il me parait que les années 60 ont été synonymes d'insouciance, de joie de vivre ? où est-ce parce qu'elles coincidaient avec mon adolescence puis ma jeunesse ? En tout cas, je me souviens que les patrons venaient vous démarcher à la maison. C'est bien loin !

Selon moi, une ombre a commencé à se lever dans les années 80 ? le seigneur des ténèbres a commencé à se réveiller à cette époque, mais il était faible, ce n'était encore qu'un frémissement...

alors que diront nos enfants ou nos petits enfants des années 2010 ?

C'était l'époque des hippies et de l'"amour libre" sans souci du sida...
On était peut-être moins riches, mais on n'était pas autant harcelés par la publicité!

L'été des hippies c'était 1967, les Beatles chantaient "All you need is love", je m'en souviens comme si c'était hier. Un été chaud.

Je n'ai pas regardé l'émission, mais pour répondre à ta question, je te dirais que j'ai eu une enfance merveilleuse, et le souvenir me suffit.
Quand la nostalgie se fait sentir, je peux facilement replonger dans l'ambiance de la maison quand je rentrais de l'école. Il y avait toujours une bonne odeur de cuisine Italienne. Alors, je prends ma poèle à frire, j'épluche des oignons et des poivrons, je les découpes en petits morceaux et je les frit. Idem pour les tomates-ail - basilic.
Quant à vouloir revivre dans cette ambiance, je l'ai revécu involontairement quand ma petite fille avait 4 ou 5 ans, et que j'étais devenue son jouet préféré. J'ai donc "rejoué" avec elle au docteur, à la poupée malade, au grand méchant loup, à la dînette...
Quel soulagement quand sa maman venait la "récupérer"!!!

athéesouhaits a écrit:coïncidence rigolote...j'ai reçu ce matin un coup de fil d'une amie d'adolescence que je n'ai revue qu'une fois en 50 ans qui va faire une fête avec des amis des sixties
si j'y vais suis je un adulescent?

Mais non Athée, moi, j'adore les fêtes entre amis, et je ne m'en prive pas, je m'amuse comme une folle. Rien à voir avec le fait de retomber en enfance.
A moins que ton amie, ayant vu l'émission à la télé vous prépare à tous une surprise.
Si, dans l'invitation la tenue ado n'est pas de mise, tu peux franchement y aller,

La plume a écrit :
Alors que diront nos enfants ou nos petits enfants des années 2010 ?

Nous avons tous tendance à nous poser cette question, mais , réflexions faites, les années 2010, sont "leurs" années, leur nostalgie et pas les nôtres. Dans 50 ans, ils regretteront peut-être leur époque, et feront les mêmes réflexions que nous en se demandant ce que diront leurs enfants ou petits enfants de l'an 2060. A chaque génération son histoire.

la plume
t'as oublié GeneVincent...et Budy Hully...
bon c'est sur on peut pas tous les citer...
notre génération a été une génération charnière...avant nous le tango ...
nous sommes rock'n'roll...a partir de la tout a changé...ça a debouché sur mai 68...
la chance d'avoir vécu les 30 glorieuses...du boulot a la pelle...
le changement a été plus importante qu'il ne l'est aujourd'hui .
nos parent ont vécu la guerre...nos grand frères celle d'Algérie nous nous avons échappé à cette merde...j'ai toujours eu le sentiment d'avoir eu beaucoup de chance de vivre juste a cette époque..tout était possible... l'avenir etait rose...
je ne peux en dire autant pour maintenant...hélas ..

Quand la nostalgie se fait sentir, je peux facilement replonger dans l'ambiance de la maison quand je rentrais de l'école. Il y avait toujours une bonne odeur de cuisine Italienne.

J'ai une bonne mémoire auditive si bien qu'un air de musique me replonge complètement dans mon enfance, par exemple, j'écoute "Milord" d'Edith Piaf et je ferme les yeux, et je revois tout...
mon cousin qui revient de la guerre d'Algérie avec un petit canif en forme de quille etc...

la plume
t'as oublié GeneVincent...et Budy Hully...
bon c'est sur on peut pas tous les citer...
notre génération a été une génération charnière...avant nous le tango ...
nous sommes rock'n'roll...a partir de la tout a changé...ça a debouché sur mai 68...
la chance d'avoir vécu les 30 glorieuses...du boulot a la pelle...
le changement a été plus importante qu'il ne l'est aujourd'hui .
nos parent ont vécu la guerre...nos grand frères celle d'Algérie nous nous avons échappé à cette merde...j'ai toujours eu le sentiment d'avoir eu beaucoup de chance de vivre juste a cette époque..tout était possible... l'avenir etait rose...
je ne peux en dire autant pour maintenant...hélas ..

Oui sûr, nous sommes passés entre les gouttes mais parfois je me dis que j'aurais aimé naître une dizaine d'années plus tôt, pour mieux profiter de cette période, comme le vieux Bernard.

tu comptes y aller dans la tenue de ton avatar ,athésouhaits ?

tu comptes y aller dans la tenue de ton avatar ,athésouhaits ?

ben j'attends de connaitre le thème de la fête...
si c'est woodstock...mon costume est trouvé ...

Oui sûr, nous sommes passés entre les gouttes mais parfois je me dis que j'aurais aimé naître une dizaine d'années plus tôt, pour mieux profiter de cette période, comme le vieux Bernard.

pas moi il avait l'age d'aller passer 3 ans dans le djebel...
moi j'atais limite...OUF

je suis peut-être une adulescente, je ne sais pas, il n'y a pas de définition précise.

J'ai gardé de l'enfance les rêves fous, la fantaisie, le plaisir intense du moment présent, l'anti-conformisme, l'indifférence à l'opinion d'autrui, la difficulté d'effectuer une tâche qui m'ennuie, mais j'ai acquis l'indépendance (déjà très jeune), le sens des responsabilités (quand même un peu!), la conscience (heu... disons que j'essaie)...

Je trouve les adultes (en général) très coincés dans leur conformisme, leur besoin de s'identifier à un groupe et de suive ses rails, leur manque de fantaisie et de spontanéité, de joie de vivre ...
Cela commence à changer parce que les psys expliquent qu'il est bon de garder des liens à l'enfance, le regard neuf et prêt à s'émerveiller d'un rien... Il n'y a plus de honte à mettre des personnages de BD comme décor professionnel, à aimer les animaux en peluche, et de passer des heures à regarder les fourmis s'activer.

et il n'y a pas de honte à considérer que les contes de fées sont plus réels que le réel.

Mais , Atchoum, je ne suis pas allé dans le djebel ! Et pourtant, je me suis porté volontaire, non pas pour chasser le fellagha, mais parce que,
quand mon régiment, le 453ème GAA , est parti pour l' Algérie, fin
1956, , je pensais que mes obligations militaires allaient
bientôt se terminer, et que mon séjour là-bas ne serait qu' une période
d' excursion... Nous avons été deux à être recalés ! Je garde un très bon souvenir de mon service militaire ; j' y ai fait des expériences très intéressantes, connu beaucoup de gens sympa, des types fêlés et des gars bien...Le mélange des jeunes de toute origine et de toutes les classes sociales et la discipline militaire ( même parfois si elle était absurde) ont contribué positivement à faire de nous des hommes .
Avant, ma vie a été dure, mais mon enfance m' y avait préparé...
Les Noëls ? Je me souviens d' une orange partagée en quatre puisque nous étions 4 enfants, d' un cartable neuf dans mes sabots, et, un autre Noël, une baguette, toute seule ! J' avais dû faire une grosse bêtise !
Le père Robert ne plaisantait pas...Mais il m' a appris à travailler !

Lila a écrit :
J'ai gardé de l'enfance les rêves fous, la fantaisie, le plaisir intense du moment présent, l'anti-conformisme, l'indifférence à l'opinion d'autrui, la difficulté d'effectuer une tâche qui m'ennuie, mais j'ai acquis l'indépendance (déjà très jeune), le sens des responsabilités (quand même un peu!), la conscience (heu... disons que j'essaie)...

Quelle chance tu as eu Lila. Si mon enfance a été merveilleuse jusqu'à lâge de 13 ans,
a 14 ans, j'avais déjà un premier amour, a 16 ans, j'étais fiancée, à presque 17 ans je me suis mariée, et a 18 ans j'avais déjà un enfant. Je n'ai donc pas eu de jeunesse, mais je ne regrette rien, car depuis, je me suis bien rattrapée...Mais ça, c'est une autre histoire.

mes petits ...comme les enfances marquent une génération .
Moi, j'avais entre 14 et 18 ans pendant la guerre . J'ai connu la guerre et l'occupation... on venait juste de rentrer en France , après les années heureuses au soleil africain . Père prisonnier, frère "passé de l'autre côté", sur un bateau anglais, quelque part. Le manque d'argent, toutes ressources coupées, la vie précaire. les gens , merveilleux ou dégueulasses . Et puis le miracle , la famille intacte , la joie de la libération, les caves, genre "saint Germain" , les idoles ,Greco, Vian, Sartre, Beauvoir, le rock, les Américains et leurs sublimes cigarettes ...Le retour à l'Afrique bien aimée ...
Souvenir d'un changement d'horizons et de visages ininterrompu , de précarité matérielle mais d'amour, de solidarité, d'espoir ...de peur aussi, de faim, de froid ... l'hiver terrible, sans chauffage , la Loire gelée avait emporté les ponts et on vivait, réfugiées,ma mère et moi, sous un toit d'accueil , à l'étage des "bonnes", et les stalactites me pendaient sur le nez, au petit matin . J'allais à l'école dite "du château", où les bonnes soeurs rallongeaient mes jupes avec du papier kraft...
Je venais d'Afrique, avec des manières affranchies !Mon frère racontait qu'on y caressait les lions dans le désert, avant de partir vers l'inconnu de la résistance .

Je n'y pense plus jamais , c'est drôle .

cela tenterait à prouver que ceux qui s'accrochent à l'enfance ont eu une jeunesse particulièrement insouciante (enfants rois), qui ne leur a pas appris à faire face aux difficultés de la vie. Ils veulent se réfugier dans ce cocon...
J'ai eu cette jeunesse facile et couvée, mais j'ai très vite été en révolte contre ce ron ron monotone et étouffant. On me disait toujours "tu regretteras cette période". Eh bien non, je ne l'ai jamais regrettée, je la ressens comme un immense ennuis et je l'ai aussi fort "oubliée".