France - Allemagne , divorce pour tromperie ?

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Thierry
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Message par bernard1933 Ven 21 Mai 2010 - 18:49

Ci - dessous un article d' AgoraVox de ce jour . A force de se dresser sur ses ergots , le petit coq gaulois est en train de ruiner tous les efforts réalisés depuis 60 ans . Drôle de politique qui ménage la " briganderie " des requins de la finance internationale ...A part ça, on a terrassé les paradis fiscaux...Les Français ouvriront- ils un jour les yeux, avant qu' il ne soit trop tard ?

Vers une autre Europe ? AgoraVox 21-5-2010 )

C’est définitif, Merkel et Sarkozy ne formeront jamais le couple historique dont l’harmonie et l’entente permettraient à l’Union Européenne de franchir le cap décisif de son émancipation vis-à-vis de l’empire Américain.
Ces deux là ne s’entendent sur rien, en témoigne leurs affrontements sur le sauvetage de la Grèce ou sa sortie de l’Euroland mais aussi la lutte contre les spéculateurs accusés d’attaquer les dettes souveraines et donc les états.

Signe de leur différence, l’une agit avec détermination en annonçant le 18 mai 2010 une décision importante tandis que l’autre gesticule mais soutient plus ou moins discrètement les spéculateurs.

Comment appeler autrement ces deux décisions et ne pas se poser la question sur la volonté réelle du Président de la République - Chef du gouvernement, à agir contre les grandes banques prédatrices.

1) Les 5 et 19 janvier 2010, deux décrets ont été pris par Borloo, ministre de l’écologie mais aussi de l’énergie. Ces décrets autorisent des grandes banques américaines à exercer l’activité de fourniture de gaz pour les fournisseurs et entreprises mais pas pour les particuliers. En clair, l’achat et la vente d’importants volumes par les gazoducs sans contraintes d’investir dans des réseaux de distribution secondaires. Ces décrets instaurent de fait, une concurrence déloyale envers GDF qui est soumis à des missions de service public.

Ces grandes banques, JP MORGAN et GOLDMAN SACHS, sont bien connues pour leurs responsabilités dans la création et l’explosion de bulles financières et dans le déclenchement de la crise financière. Leur sens particulier de l’éthique ont amené le gouvernement américain à leur demander des comptes. Des enquêtes sont en cours.

Le ministre Borloo n’a pas pris la peine d’expliquer les raisons de ces curieux décrets, à moins que la presse française, peu curieuse et avare de commentaires, n’ait pas jugé utile de rapporter des informations qui « n’intéresseraient pas ses lecteurs ».


2) La ministre Lagarde, a averti que la France ne suivrait pas la chancelière Merkel sur sa décision du 18 mai 2010 d’interdire les ventes à découvert à nu, c’est-à-dire la vente de titres que l’on ne possède pas.

Cet artifice financier est l’un des moyens employés par certains spéculateurs pour manipuler les cours. Prenez une grande banque ayant de gros moyens. Cette dernière vend à découvert et à nu des millions de titres d’une entreprise cible, le titre baisse à un niveau anormal attirant l’attention des possesseurs réels des actions. Paniqués, certains vendent pour suivre le marché et limiter leurs pertes. Le mouvement de baisse s’amplifie grâce aux ordinateurs qui contrôlent une grand partie des transactions. Il ne reste plus qu’à « remonter les filets » c’est-à-dire à acheter autant de titres qu’on en a vendus à découvert et à empocher la différence.

C’est ce mécanisme qui est utilisé contre les monnaies et les dettes souveraines.

Les explications de Lagarde sont un brin alambiquées et d’une mauvaise foi évidente. Dans un premier temps, la ministre annonce que la France ne suivra pas l’Allemagne. Dans un deuxième temps, elle affirme que la France avait pris elle-même des mesures similaires et que c’est donc l’Allemagne qui suit notre pays. Et enfin, dans un troisième temps, elle dénonce cette décision unilatérale "dans ses modalités, discutable, car il n’y a pas eu de concertation préalable" avec les partenaires européens.

Cette agressivité de Lagarde rappelle ses déclarations concernant les exportations jugées excessives de notre partenaire. Déclarations qui ont provoqué la colère allemande.

Pour ne rien arranger, cette information publiée par le grand quotidien espagnol « El Païs » selon laquelle Nicolas Sarkozy aurait « tordu le bras de Merkel » en exigeant lors du week-end crucial "un engagement de tous pour que chacun aide la Grèce, en fonction de ses moyens, ou la France réexaminerait sa situation dans l’euro".

En clair, Sarkozy aurait menacé Merkel de faire exploser l’Euro. Bien que démentie par tous les intéressés mais maintenue par « El Païs », cette révélation sur le nouveau bras de fer entre Paris et Berlin ne présage rien de bon pour l’avenir. En effet, avec ce genre d’argument « nucléaire », la France ne plus être considérée comme un partenaire crédible de l’Allemagne, pays dominant de l’Union Européenne.

Il est illusoire de croire que l’Histoire s’est figée en 1945, que l’Allemagne restera éternellement dans la sphère d’influence d’un empire américain en déclin, que son intérêt vital est de se maintenir dans une Union Européenne poussive, et même qu’elle sera toujours réfractaire à une alliance plus large avec les Russes.

La dernière déclaration de Merkel du 20 mai 2010, "L’euro est en danger, et si nous ne nous prémunissons pas contre ce danger, les conséquences pour l’Europe seront incalculables et les conséquences au-delà de l’Europe seront incalculables" est-elle une réponse de la bergère au berger ? « Tu me menaces sur l’Euro. Je te menace sur l’Union Européenne. »

Une autre lecture peut être faite. Cela peut-être aussi le signe d’une réflexion sur l’avenir d’une Allemagne parvenue à se débarrasser de sa culpabilité. D’autant que la Russie poursuit la reconquête diplomatique des pays de l’ex URSS, amorce une réconciliation avec la Pologne et a besoin d’un partenaire puissant à l’Ouest. Des capitaux, et des machines contre du gaz et du pétrole.

Que restera-t-il de la puissance anglo-saxonne lorsque la dépression économique sera passée ? Un nouvel ordre mondial est en cours d’élaboration et ne pas en tenir compte est une grave erreur historique que Sarkozy ne manque pas de faire. Il faut envisager l’éventualité que l’Allemagne décide de créer à moyen terme un nouvel espace économique restreint qu’elle contrôlerait.

L’incapacité de son « conjoint français » à mettre de l’ordre dans ses comptes, son comportement menaçant, son manque de crédibilité et l’arrogance d’un exécutif inefficace peuvent l’inciter à franchir le pas et à prendre le large avec les bijoux de famille. La France n’aurait d’autre recours que d’essayer de rassembler autour d’elle les pays du Club Med. Il s’agirait bien d’une autre Europe.
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Message par Thierry Ven 21 Mai 2010 - 19:34

Sarko suit Obama et les banques qui le financent. Merkel s'en cogne. Obama va continuer à gesticuler parce que la population américaine en a assez des bénéfices astronomiques des GS et autres banksters. Mais il ne dit rien quand GS est condamnée pour manipulations avérées à une amende dont il trouve le montant en cinq minutes à la bourse rien que sur les vades.
Merkel de son côté n'aime pas les banques, elle l'a déjà dit, dès lors qu'elles ne sont plus que des entreprises avides et non au service de la collectivité. Elle lutte contre les prêts à retardement et à des taux exorbitants quand notre sarko les autorise sans rien dire. L'UE et les USA ont renfloué les banques qui se sont coulées elles-mêmes avec les subprimes et ce sont elles maintenant qui coulent l'euro en utilisant les milliards qu'elles ont récupérés sans aucun contrôle. Regardez le nombre de petites entreprises qui doivent lutter bec et ongles pour obtenir un prêt...Ca me dégoûte et si l'UE ne réagit pas contre les magouilles des banques (GS a elle-même conseillé le gvt Grec pour truquer les comptes), on va au casse pipe.
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Message par ElBilqîs Ven 21 Mai 2010 - 20:25

Et ce sont toujours les classes moyennes qui trinquent!
les riches restent riches, (même s'ils perdent un peu)
et les pauvres, eux, n'ayant pas d'économies, ne risquent rien d'autre que de rester pauvres!
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Message par bernard1933 Sam 22 Mai 2010 - 11:39

Peut-être un peu d' espoir ? Le monde devra alors une fière chandelle à Obama . Et dire que c' est Clinton qui avait autorisé les banques à
" touiller " les dépôts des clients et les spéculations des brigands...

Un article de ce jour de la Tribune de Genève .

Le putsch historique d'Obama contre Wall Street (Tribune de Genève 22-5-2010 )

La loi votée vendredi matin par le Sénat américain est la plus sévère depuis 1929. Les grandes banques américaines retombent sous le joug de la réglementation. En Suisse, des mesures similaires se préparent contre UBS et CS, les deux «too big to fail».

Le lobby bancaire américain avait jeté toute son énergie dans la guerre. Et son argent, surtout. Selon le Wall Street Journal, les grandes banques américaines – en tête desquelles Bank of America, JP Morgan Chase ou Goldman Sachs – ont dépensé quelque 4 milliards de dollars en opérations de lobbying pour tenter de mettre à terre le projet de régulation du système financier.

Perdu! Car hier, au petit matin, Barack Obama a gagné. Sa nouvelle loi, visant très clairement à abaisser la puissance de Wall Street, est passée haut la main au Sénat américain, le plus difficile à convaincre. Par 59 voix contre 39 – donc avec plusieurs votes républicains – la muselière présidentielle a été adoptée. Près de trois ans après l’explosion de la bulle financière du subprime, la réglementation du «plus jamais ça» prend forme. Et en ce sens, les Etats-Unis en sont les pionniers, ils vont dicter leur loi au reste de la planète.

Après quelques aménagements avec la Chambre des représentants, le président Obama aura signé cette loi au plus tard le 4 juillet prochain. Pour beaucoup, cette dernière est tout simplement la plus importante jamais votée, pour le secteur, depuis le krach de 1929.

La détermination du président américain a été à la hauteur des sommes absolument hallucinantes dépensées par les Etats de la planète pour sauver leurs ban ques. Selon un tout récent rapport de la Banque centrale d’Angleterre, «en deux ans, les gouvernements ont injecté 14 000 milliards de dollars pour renflouer le système financier mondial».

Vous avez bien lu: les Etats américains, européens ou japonais ont emprunté plus de 14 000 milliards de fonds publics, les conduisant aujourd’hui au bord de la faillite.

En quoi, dès lors, consiste la muselière de Barack Obama qui fera sensation, à la fin du mois de juin à Toronto, lors de la prochaine rencontre du G20? La mesure la plus spectaculaire consiste à faire sortir le négoce des produits dérivés de l’opacité la plus absolue dans laquelle elle évolue, alors même que, depuis dix ans, ce négoce plonge tous les cinq ans environ l’économie réelle mondiale dans le chaos.

Et pour cause: le marché de gré à gré – ou marché noir – de ces produits spéculatifs, reposant sur des actifs réels, atteint annuellement les 615 000 milliards de dollars, selon la Banque des règlements internationaux (BRI) sise à Bâle. Oui, là aussi vous avez bien lu: le marché des dérivés, en valeur optionnelle, atteint 615 000 milliards de dollars chaque année, alors qu’en comparaison le PIB de la Suisse ne dépasse pas les 800 milliards de francs… A la moindre explosion d’une bulle spéculative, on mesure mieux dès lors l’impact que cette déflagration a sur le système financier mondial, aujourd’hui totalement interconnecté et entièrement interdépendant.

Plus question donc, à l’avenir, de s’échanger ces fortunes dans le secret le plus total. La seconde mesure concerne les grandes banques de Wall Street elles-mêmes. Barack Obama ne veut plus entendre le patron de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, accusé d’avoir entraîné des petits épargnants dans l’aventure du subprime, déclarer avec l’arrogance de celui qui sait que Washington ne dynamitera jamais sa banque: «Nous sommes très importants. Nous aidons des milliers d’entreprises américaines à lever du capital, à s’agrandir et donc à créer des milliers d’emplois.» Sous-entendu: «Vous ne pouvez pas vous passer de nous!» Goldman Sachs, même si elle ne s’en vante pas, a tout de même reçu une aide publique de 60 milliards de dollars.

Dorénavant, le contribuable américain ne sauvera plus une banque en faillite: les géants de Wall Street seront contraints à contribuer à un fonds de sauvetage à hauteur de 120 milliards de dollars, qui servira à reboucher les trous. Les banques seront également contraintes de se vendre par étages, pour se refaire. Enfin, et pour éviter que le séisme de 2008 ne se reproduise, elles n’auront plus le droit de jouer au casino pour leur propre compte, comme UBS l’a fait, durant les années 2000, aux Etats-Unis! L’élément le plus profitable des banques d’affaires – et donc, forcément le plus risqué – vit donc ses dernières heures.


«UBS et CS ne doivent plus jamais menacer l’économie»

Barney Frank ne faisait certes pas partie des people les plus suivis au dernier Forum économique de Davos. Mais la présence du démocrate américain, responsable à la Chambre des représentants du Comité des services financiers, n’avait rien d’innocent. Non seulement il venait dire aux top leaders que «le Congrès américain ne laissera pas les banques impunies», mais surtout, il a clairement signifié à l’Europe entière et à la Suisse «qu’une telle loi, une fois votée aux Etats-Unis, aura des répercussions sur l’ensemble du système bancaire».

UBS et Credit Suisse – qui réalisent la moitié de leur chiffre d’affaires à l’étranger – ne s’y sont pas trompés. Les deux grandes banques suisses ont très vite réagi aux propos de Barney Frank qui affirmait alors: «La future loi américaine offrira la possibilité de démembrer les entités financières qui sont trop grandes, qui présentent des liens et des risques tels que leur effondrement mettrait en danger le système économique dans son entier.»

«Banque intégrée»

Tant UBS que Credit Suiss ont affirmé et réaffirment à l’envi leur attachement à un modèle de «banque intégrée», c’est-à-dire abritant sous un même toit la banque pour la petite et moyenne clientèle, la gestion de fortune et la banque d’affaires. Cela dit, il semble clair, du moins pour Roy Ryan, avocat chez Schellenberg Wittmer à Genève, que «dans le contexte d’une banque intégrée, on ne voit pas comment une réglementation américaine soit seulement applicable sur le territoire américain».

Même sans cela, Berne – sous l’action pressante de Philipp Hildebrand, nouveau président de la BNS – se dirige exactement dans la direction de Washington. «Les grandes banques suisses doivent prendre conscience que la problématique du too big to fail devient toujours plus aiguë. Elles doivent savoir aussi que ni la Confédération ni la BNS ne doivent plus se retrouver devant ce dilemme: soit laisser une grande banque partir en faillite, avec toutes les conséquences que cela aura sur l’économie nationale. Soit prendre sur lui le risque financier de l’établissement en péril.»

Les heures de la toute-puissance d’UBS et de Credit Suisse sont donc comptées: le projet en cours à Berne et qui devra être déposé le 31 août au plus tard vise la mise à l’abri des activités destinées à la petite clientèle et aux PME, la vente par étages en cas de difficultés et l’augmentation drastique des fonds propres, réduisant ainsi la tentation de jouer pour leur propre compte avec l’argent des autres.
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Message par ElBilqîs Sam 22 Mai 2010 - 13:09

honnêtement, je n'ai pas compris grand chose!
Sinon, que les grands financiers continueront à s'en mettre plein les poches au détriment des "petits porteurs" et des simples citoyens!
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Message par Jipé Sam 22 Mai 2010 - 15:20

ElBilqîs a écrit:honnêtement, je n'ai pas compris grand chose!
Sinon, que les grands financiers continueront à s'en mettre plein les poches au détriment des "petits porteurs" et des simples citoyens!
Ben elbi! quoi de plus normal ?
As-tu vu des petits porteurs et des simples citoyens, s'en mettre plein les poches au détriment des grands financiers ? Cela serait le monde à l'envers enfin....!
Si les grands financiers retombent au niveau des simples citoyens, ils ne seront plus des grands financiers alors et qui les remplaceront ? les simples citoyens et petits porteurs ? Ils deviendront à leur tour des grands financiers...et on repartira pour un tour. Crying or Very sad

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Message par Thierry Dim 23 Mai 2010 - 9:32

"Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble s'en est à son tour pris au patron de la première banque allemande Deutsche Bank, accusé d'incarner un monde financier tourné "sur lui-même", dans un entretien à paraître dimanche.

"Un homme comme le patron de Deutsche Bank, Josef Ackermann, (...) trouve qu'un taux de rentabilité de 25% est approprié. Aucune entreprise productive ne peut y parvenir. Nous devons en conclure que le marché financier ne tourne plus que sur lui-même au lieu de remplir sa mission" de financer l'économie, a-t-il déclaré à l'édition dominicale du Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Longtemps prisé par certains dirigeants politiques, notamment au plus fort de la crise financière, M. Ackermann a suscité dernièrement l'irritation de plusieurs membres du gouvernement."

Vas-y Angela, fais les sauter !

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Message par JO Dim 23 Mai 2010 - 10:21

Les paradis fiscaux n'ont pas l'air de souffrir , mais les "niches fiscales" vont sauter . Je n'aurai plus qu'à me passer de femme de ménage, si les charges patronales augmentent de ce qui me permet de ne payer que peu d'impôts , selon que les années modifient le niveau des sommes à déclarer .
Premier réflexe : payer "au noir", mais c'est incivique et ça lèse l'employé dans son droit à la retraite . Bénéfice minime pour l'état .
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Message par BROEDERS Dim 23 Mai 2010 - 11:07

Finalités et motivations des nationalisations

Accroissement du patrimoine et de la puissance publics.
Réappropriation des ressources. La nationalisation des ressources minières telles que le pétrole a permis aux pays producteurs d'en tirer plus de bénéfices et d'en reprendre le contrôle.
Planification économique. L’appropriation des grandes entreprises par l’État permet à ce dernier de mettre en oeuvre un plan de développement ou de réorientation de la production et de ses moyens.
Intérêt national. La nationalisation d’un secteur économique considéré comme stratégique (pétrole, ressources minières, armement, énergie nucléaire etc.), peut être soutenue au nom de l’intérêt national, soit afin de s’assurer du maintien ou du développement de ce secteur économique, soit afin d’éviter que les bénéfices d’un secteur très rentable ne profitent à des personnes privées étrangères.
Monopole naturel. Le concept économique de monopole naturel est parfois utilisé pour justifier certaines nationalisations (moyens de communication, réseau de distribution d’eau, électricité etc.)
Soutien économique. Dans l'intérêt des propriétaires et de leurs employés. Exemple : création en France de la SNCF par nationalisation des compagnies de chemins de fer virtuellement en faillite ou soutien à l'industrie lourde après la guerre en France et au Royaume-Uni. Dans l'intérêt général de l'économie : Fannie Mae et Freddie Mac aux Etats-Unis en 2008.
Nouveau marché. L'émergence d'un nouveau marché pousse parfois les États à s'en déclarer seul propriétaire. L'arrivée de la radio ou de la télévision donna ainsi naissance à un secteur public fort puis une ouverture progressive au privé, sous contrôle de l'État presque partout dans le monde. La BBC britannique est ainsi fondée dès 1922 et dispose d'un monopole en matière de télévision jusqu'en 1955 ; 1973 pour la radio.
Contrôle ouvrier. Pour la gauche radicale, l’appropriation publique des entreprises n’implique pas nécessairement une administration tatillonne et pourrait être le moyen d’une organisation de la production par les travailleurs.

(wiki.)
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Message par BROEDERS Dim 23 Mai 2010 - 11:33

Moyen Orient - 29-10-2008

L’Arabie Saoudite : La crise financière est une guerre secrète
Par Mohammad Djamal Arafah

Le souverain saoudien, le roi Abdullah Ben Abdelaziz a indiqué que la crise financière que subissent les marchés financiers internationaux aurait pu être planifiée afin de faire saigner les pays du Golfe, en la décrivant comme une «guerre secrète».



Dans son discours lors de sa réception du ministre de la culture et de l’information, Iyad Ben Amîn Madani, d’un certain nombre de responsables ministériels du secteur de la presse, et des rédacteurs en chef des journaux et des magazines saoudiens, ce samedi 25 octobre 2008, le roi Abdullah a déclaré : «Je crois que le monde subit maintenant une guerre secrète, une guerre économique. Vous devez prendre cela en considération, ainsi que l’intérêt de la religion et de la patrie et non pas l’intérêt de quelques individus, car l’économie est la base de toute chose».

Aussi, le souverain saoudien a insisté, durant sa réception des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales dans les états du Conseil de Coopération du Golfe, que le Golfe poursuivait sa marche mais qu’il était visé.

Il a expliqué dans un discours transmis par l’agence officielle saoudienne : «Vos pays sont une cible visée pour ébranler ce bienfait (la richesse et la stabilité, Ndt), que nous devons apprécier et respecter, nous devons entretenir, et nous devons protéger sans précipitation, sans faux nationalisme et sans ostentation inutile. Nous voulons que chacun mette devant ses yeux la crainte du Seigneur, la reconnaissance qui lui est due, et l’intérêt de la nation. C’est ce que nous voulons».

Le souverain saoudien a dévoilé qu’il allait bientôt se rendre aux Etats-Unis, mais il n’a pas précisé s’il allait aborder la crise financière pendant cette visite. Il a déclaré : «Je me rends aux Etats-Unis pour y participer au dialogue interreligieux en cours actuellement».


Crise ou complot ?

Les experts économiques sont d’accord que la cause principale qui a déclenché l’actuelle crise financière est le fait que plusieurs banques EU ont vendu des produits d’emprunt obligataire garantis par les hypothèques des crédits immobiliers et des polices d’assurance, pour des centaines de millions de dollars, à différentes banques partout dans le monde, avant qu’on se rende compte que ces produits étaient sans valeur, ce qui a provoqué la crise des crédits hypothécaires.

Mais quelques hommes politiques arabes pensent qu’il se pourrait que la crise vise les investissements de quelques états, ce qu’on appelle les «fonds souverains», dans les institutions financières EU qui viennent de s’effondrer.

Ce groupe croit que la crise financière aux Etats-Unis, et qui a entrainé la chute des bourses internationales, serait organisée dans le cadre d’un plan occidental pour frapper les fortunes arabes pétrolières, et pour mettre la main sur les profits gagnés par les Arabes aux dépens de l’Occident sous forme des recettes pétrolières, suite à la hausse importante des cours du pétrole récemment.

Les partisans de cet avis avancent pour preuve deux rapports stratégiques EU publiés en juin 2008, soit avant la crise, qui mettent en garde contre l’influence des fonds souverains arabes, contrôlés principalement par l’argent du Golfe, le fruit du pétrole, sur l’économie EU et occidentale.

Ces deux rapports mettent aussi en garde contre une future réorientation du gouvernail de la politique internationale sous l’effet de cette influence économique au service des intérêts arabes, si ces états pétroliers le voulaient.

Le premier des deux rapports est celui de Richard Haass, l’ex directeur de la planification au département d’état EU, et qui a été publié dans le numéro de mai/juin du magazine Foreign Affairs (« The Age of Nonpolarity », Ndt). Dans cet article, il parle de l’importance croissante de ces fonds et de leurs possessions, ce qui leur permet de contrôler le système financier EU et de devenir des moyens de pression politique.

L’autre rapport signé Daniel Drezner, professeur assistant des politiques internationales à l’école Fletcher, université de Tufts aux Etats-Unis, était publié dans le numéro mai/juin du magazine The American sous le titre «The Sovereigns Are Coming».

Il y souligne que le temps de la domination de ces fonds souverains s’approche (un tableau fourni dans l’article donne un total de 1425 milliards de dollars pour seulement l’Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite et le Koweït.

D’autres avancent un chiffre entre 3000 et 4000 milliards de dollars pour les pays arabes du Moyen Orient, voir «Le nouvel âge d’or des fonds souverains au Moyen Orient», Ndt).

Un article publié le 15 septembre 2008 par le journal International Herald Tribune («The rising danger of high oil prices», Ndt), met en garde contre l’accumulation des milliards de pétrodollars dans le Golfe et contre les fonds souverains de ses pays, et il appelle à développer une «nouvelle stratégie» pour affronter ces fonds arabes fruits du pétrole.

L’article est signé Henri Kissinger, l’ex-secrétaire d’état EU, et Martin Feldstein, professeur d’économie à l’université de Harvard et ex-conseiller économique en chef du président Ronald Reagan (voir à propos de leur article l’intéressante analyse : Henri Kissinger, l’«israélisation» de la raison, les Fonds souverains, le Fond de Zakat et l’épouvantail «islamiste», Ndt).


Mise en faillite «volontaire»

Après le déclenchement de la crise, différents rapports circulaient sur les sites web arabes à propos de l’existence d’un plan EU bien organisé dont l’objectif est de mettre en « faillite volontaire » quelques banques et entreprises EU, notamment celles avec beaucoup d’investissements d’argent arabe et asiatique, afin d’avaler ces fortunes.

Les partisans de cette thèse affirment que ce plan a été organisé pour mettre la main sur les fonds souverains arabes que les gouvernements investissent dans les banques, les institutions et autres entreprises industrielles EU.

Ces rapports ajoutent que ces effondrements « provoquées » de quelques banques et entreprises, visent non seulement plus d’un trillion (mille milliards, Ndt) de dollars – selon des estimations non officielles – des fonds souverains arabes, mais aussi environ deux trillions et demi supplémentaires des fonds souverains asiatique ou d’Amérique latine, pour des états comme la Chine, le Japon, la Singapour, la Corée du Sud et le Brésil.

Ces fonds sont investis dans les institutions financières EU et représentent des dettes sur l’économie EU. Les états investisseurs comptaient sur le retour de ces fonds et de leurs bénéfices astronomiques, mais les décideurs EU ne le voyaient pas ainsi selon ces rapports.

Ces rapports expliquent le recours des Etats-Unis à ce plan en affirmant que «l’économie EU ne pourrait pas supporter les risques du retrait de ces fonds, et ne pourrait pas payer les profits gigantesques pour l’étranger. Il y aurait aussi d’autres objectifs politiques visant à sauver l’empire capitaliste EU de la faillite et de l’implosion économique et politique».

Ces analystes soutiennent leur thèse en affirmant que les investisseurs étrangers ne pourront pas obtenir le moindre dédommagement des institutions Eu en faillite, en vertu du chapitre onze de la loi sur les faillites aux Etats-Unis. Ce chapitre protège les institutions en faillite contre leurs investisseurs, et n’accorde à ces investisseurs aucun droit sur ceux qui achètent ces institutions en faillite.

Il n’y a pas de rapports fiables sur les pertes des fonds souverains du Golfe dans cette crise financière EU, mais on les estime à plusieurs milliards de dollars.

Source : http://www.islamonline.net/
Traduction : Iyad Abbara

"Je te tien, tu me tiens par la barbichetteuu
le premier de nous deux qui rira aura une grosse claque"
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Message par bernard1933 Dim 23 Mai 2010 - 17:11

Broeders, un éclairage intéressant . Oui, peut-être un moyen de se sortir de la colossale montagne de dettes des USA vis-à-vis des pays producteurs de pétrole et de la Chine . Il y a aussi la guerre, mais, de nos jours , de quelle façon s' arrêterait-elle ?
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