Qu'est-ce que le désir ?

sylvain a écrit:Il faut sans doute distinguer les désirs du corps (appétits) les désirs de l'intelligence (savoir) les désirs de l'âme (paix, joie, amour) et les désirs de l'esprit (aspiration à la transcendance).
Sans doute tout le monde ne sera pas d'accord avec ces 4 catégories, pourtant, elles nous permettent je pense une première prise sur le sujet.

Ca semble une première approche valable. Tu oublies les les désirs du coeur -ou bien du les identifie aux désirs de l'âme.

Myrrha a écrit:dormir, est-ce un désir ou une nécessité?
ce soir, j'aspire[i]à ce que ce soit une réalité.
dormir, sans un soupir, oui quel désir.
désir d'amour, certes toujours
rôde dans les coeurs et dans les cours
désir de grandeur? c'est de la folie
folie des grandeurs qui vous démolit.
ordre de grandeur du désir ou grandeur des ires?
mieux vaut en finir, désir, désir, quel grand plaisir!

J'aime beaucoup ton poème, Mirrha.
Le désir de dormir... quand il devient désir et non plus assouvissement de la fatigue satisfaite après l'effort. La dépression est une maladie du désir. La dépression : désir de dormir, sans un soupir.
Le bouddhiste ne connait peut-être pas la dépression et sûrement pas le désir de dormir. Le Bouddhiste pratique une philosophie-religion qui lui fait essayer d'être éveillé.
Dépression : plus de désir, juste celui de dormir.
Mieux vaut se vautre dans l'hédonisme, mais on n'a pas le choix.

Tu oublies les les désirs du coeur -ou bien du les identifie aux désirs de l'âme.

Oui. Il y a là une coalescence.

leela a écrit:Babylon,
mais qu'est ce qui te fait croire que "les bouddhistes" sont des êtres à part ? Il sont susceptibles d'avoir des dépressions comme tout le monde. :yahoo: Il ne suffit pas d'avoir opté pour un voie (n'importe laquelle) pour soudain être guéri de tout et débarrassé de ses défauts :ptdr: Ce serait trop beau !

Je m'étais permis une généralisation hâtive. J'espère que tu m'en excuseras. Bien que, en y réfléchissant, j'ai lu un étude sur un site qui concluait que statistiquement, les croyants (de toute sorte) sont moins sujets à la dépression.

Mais peu importe : le poème de Myrha a fait écho en moi car il m'a évoqué la dépression comme maladie du désir. Le déprimé (enfin c'est mon impression subjective) ne désire plus rien... mais ça ne fait pas de lui un être libre. C'est peut-être pour ça que j'ai évoqué le bouddhisme.

Le désir est vital. Celui qui a cette maladie du désir n'a plus de vitalité.

Je pense que tout le monde peut être d'accord là-dessus -même si ce sont des élucubrations inutiles.

Spoiler:

la dépression est une maladie grave, dont l'entourage souffre autant sinon plus que le malade lui-même!

Complainte de l'insomniaque (ou presque)
La déprime est passagère
Elle ne dure guère
lamentations, conversations,
informations, invocations
éducation, intégration
et tout le tra
et le la la
plus de déprime
tu trouves en prime
le beau sourire
que tu cherchais
Dans ton miroir
et tu renais.

Mais le sommeil s'est enfui
Tu ne dors plus, tu lis au lit
les heures tournent et tu t'accroches
le marchand de sable s'approche?
Tes yeux se ferment, tu t'ensommeilles
C'est déjà l'heure , tu te réveilles.


le désir s'attache parfois à de toutes petites choses! :shy:

Merci encore, Myrrha.

J'ai lancé un nouveau sujet : https://www.forum-metaphysique.com/psychologie-f28/la-dpression-t3776.htm#77966

J'aimerais bien que plein de gens viennent y dire quelque chose. Peut-être que je dirai, moi aussi, mais j'attends de voir comment ça tourne (pas trop longtemps, je n'ai pas trop de temps)

Babylon5

Myrrha a écrit:la dépression est une maladie grave, dont l'entourage souffre autant sinon plus que le malade lui-même!

Peut-être., comme pour toutes les maladies..Je dirais que peut-être la dépression est contagieuse, à moins de se blinder l'âme. Mais ne nous leurrons pas : les souffrances du malade sont inimaginables. Elles peuvent le mener jusqu'à la mort.