Au-delà de l'Origine

Les divinités ne peuvent être vues comme les maîtres ou les maîtresses du karma car elles sont elles aussi engluées dans le Samsara, c'est-à-dire dans une situation qui n'est pas la libération. Je ne peux partager la vue de Dedale pour cette raison.

Je ne trouve pas d'autorité extérieure pour décider de la gravité d'une faute, cela serait reconstituer la pesée d'une âme ou d'un équivalent comme la présente certaines traditions. Le karma paraît comparable au vent fort : nous sommes poussés par sa puissance et voilà.

L'origine de cela, puisque le fil évoque l'origine des origines, a avoir à la soif d'exister, pour les dieux aussi. Il s'agit d'un continuum de conscience sans commencement donc déjà présent dans toute transition de phase quelle qu'elle soit, quelle que soit la durée assignable à notre univers. Cela fait penser à une transcendance.

Melchior a écrit:Les divinités ne peuvent être vues comme les maîtres ou les maîtresses du karma car elles sont elles aussi engluées dans le Samsara, c'est-à-dire dans une situation qui n'est pas la libération.

Peut être pas dans le bouddhisme auquel tu te réfères. Mais dans la tradition orientale (sanatana dharma = ordre du monde), les divinités ne sont pas concernées par le karma.
- Tu ne peux pas affirmer que Brahman n'est pas "libéré", c'est l'être absolu, inconditionné, l'essence même de l'univers. Et sous son aspect d'Ishvara, il personnifie la manifestation cosmique. L'histoire du karma, c'est un cran en dessous du plan causal, une voie comme une autre qui conduit au divin.

Si l'on prend l'exemple du bouddhisme : Vu que Brahman se manifeste à ses adorateurs sous la forme qu'ils vénèrent, alors Bouddha est un Aveshavatara de Brahman. Simplemeny la philosophie du bouddhisme est de laisser tomber l'attente d'une révélation pour mettre en avant le mérite, les fruits du travail sur soi. .

Je ne trouve pas d'autorité extérieure pour décider de la gravité d'une faute, cela serait reconstituer la pesée d'une âme ou d'un équivalent comme la présente certaines traditions. Le karma paraît comparable au vent fort : nous sommes poussés par sa puissance et voilà.

Comparable au vent fort?

Je ne veux pas être désobligeant mais il serait temps de se renseigner.
Le karma, dans les doctrines asiatiques, c'est le devoir (l'acte) rituel. Ce sont des chants, des offrandes, des pratiques et comportements bien définis.

Melchior a écrit:Je ne trouve pas d'autorité extérieure pour décider de la gravité d'une faute, cela serait reconstituer la pesée d'une âme ou d'un équivalent comme la présente certaines traditions. Le karma paraît comparable au vent fort : nous sommes poussés par sa puissance et voilà.

Et le vent fort, sauf lorsqu'il est question de flatulences, est bien une force extérieure lorsqu'il pousse, et une autorité extérieure lorsque la puissance est impérative...

L'origine de cela, puisque le fil évoque l'origine des origines, a avoir à la soif d'exister, pour les dieux aussi. Il s'agit d'un continuum de conscience sans commencement donc déjà présent dans toute transition de phase quelle qu'elle soit, quelle que soit la durée assignable à notre univers. Cela fait penser à une transcendance.

Mais qui dit transcendance dit une nature "radicalement supérieure"

Et cela ne répond pas à la question "Qui décide de ce qu'est une "faute" ?

Bulle a écrit:Donc on est bien dans un dessein intelligent...

Fatalement, une philosophie de base religieuse oriente vers ce genre de thèse, vers une cause finale.