Etre et non être
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Re: Etre et non être
Mais l'âme c'est le principe de vie ! Plus encore pour les chrétiens puisqu'il est "Principe spirituel de création divine, transcendant à l'homme auquel il est uni pendant la vie terrestre comme foyer de sa vie religieuse où s'affrontent le Bien et le Mal ".
C'est difficile de parler de non-être dans ce cas, car exit la transcendance (synomyme d'élévation, de perfection etc...). Le non être étant proche du néant, la perfection se réduirait ainsi à zéro ...
C'est difficile de parler de non-être dans ce cas, car exit la transcendance (synomyme d'élévation, de perfection etc...). Le non être étant proche du néant, la perfection se réduirait ainsi à zéro ...
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Re: Etre et non être
C'est beau ce que vous dites...
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre et non être
Bulle a écrit:Mais l'âme c'est le principe de vie ! Plus encore pour les chrétiens puisqu'il est "Principe spirituel de création divine, transcendant à l'homme auquel il est uni pendant la vie terrestre comme foyer de sa vie religieuse où s'affrontent le Bien et le Mal ".
C'est difficile de parler de non-être dans ce cas, car exit la transcendance (synomyme d'élévation, de perfection etc...). Le non être étant proche du néant, la perfection se réduirait ainsi à zéro ...
Très bien dit et tout à fait d'accord. J'essaie de créer un doute ou une autre voie de développement à ce qui a attrait avec le non être et l'être. L'âme est un état qui pourrait être du type non être, immatérielle, intemporelle dans une sorte de "vague à l'âme" dans le sens littéral du mot.
L'âme entité intemporelle, du vivant d'une personne, son âme n'existe pas comme tel. La spécificité de l'âme est en fonction du vécu temporel d'une personne paradoxalement impliquée à des sentiments qui ne font pas partie du temps. La mort induira l'âme. Par la résurrection(si on y croit), l'âme induira le corps, à la condition que la spécificité de l'âme soit compatible à ce corps transcendant.
Nailsmith- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Etre et non être
La difficulté dans cette approche est liée à l'affrontement du bien et du mal.Nailsmith a écrit: L'âme entité intemporelle, du vivant d'une personne, son âme n'existe pas comme tel. La spécificité de l'âme est en fonction du vécu temporel d'une personne paradoxalement impliquée à des sentiments qui ne font pas partie du temps. La mort induira l'âme. Par la résurrection(si on y croit), l'âme induira le corps, à la condition que la spécificité de l'âme soit compatible à ce corps transcendant.
En fait le mot de culture religieuse "âme" est synonyme de ce que l'on appelle la "conscience morale" me semble-t-il... C'est une version du "je pense donc je suis" au fond.
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Re: Etre et non être
Trouver l’équilibre entre le bien et le mal équivaudrait à un funambule à marcher sur le fil d’une toile d’araignée.
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tmecap- Sorti de l'oeuf
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Re: Etre et non être
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Re: Etre et non être
Où sont les argumentations dans cette phrase ? Un forum de débats n'est pas l'affichage d'une phrase qui se voudrait être une vérité en soi, donc sans discussion possible puisque "vérité" déclarée.tmecap a écrit:Trouver l’équilibre entre le bien et le mal équivaudrait à un funambule à marcher sur le fil d’une toile d’araignée.
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Je crois tmecap que tu n'as pas bien compris où tu as mis les pieds ou alors tu sais où tu es et tu as décidé de venir y mettre le souk, c'est cela ?
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Re: Etre et non être
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Re: Etre et non être
L’autre serait ce non-être nous rappelant la finitude de l’être que chacun incarnerait exclusivement.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre et non être
1/
La relativité de l’absolu repose sur le fait qu’il existe des myriades d’absolus, c’est à dire en nombre égal à celui des êtres. Ceci est l’aspect relatif de l'individu.
Quant à l’aspect absolu de l’individu, il résiderait dans le fait que ces myriades d’êtres appartiennent à l’expérience d’un seul absolu, à savoir ; celui de ce seul être qui est l’axe et le centre de l’Univers où gravitent ces myriades d’êtres ; cet être étant soi.
2/
-le Soi (Univers) de toi- est pour moi non être, ce non-être est finitude de la totalité de l’étant dont je suis l’incarnation exclusive.
En tant que toi est un « moi », mon Soi (Univers) est pour le moi que tu es, non-être ; ce non être que je suis pour toi en tant que tu es un « moi » représente la finitude de la totalité de l’étant dont tu es l’incarnation exclusive.
3/
Le toi en tant qu’objet de mon Soi, en est cette expérience partielle qui appartient à la totalité (Soi) que je suis.
Moi en tant que -je suis un toi pour le moi que tu es-, est cette expérience partielle qui appartient à la totalité (Soi) que tu es.
--------
En d’autres termes :
Je suis le Soi (Absolu) tout en étant un toi (relatif) pour le Soi que tu es ; cette phrase pouvant être répercutée à l’identique dans ta bouche.
En tant que je suis un absolu (Soi), tu gravites parmi les myriades d’êtres qui constituent mon expérience de l’absolu.
Et tant que tu es un absolu (Soi), je gravite parmi les myriades d’êtres qui constituent ton expérience de l’absolu.
Conclusion :
En cherchant ton bien, j’accompli d’une part le bien de ma totalité dans laquelle tu gravites et à laquelle tu es intimement lié, et d’autre part, je me fais, en tant qu’être gravitant dans ta totalité, aspect du bien de ta totalité à laquelle je suis également intimement lié.
En gros, peace and love…
La relativité de l’absolu repose sur le fait qu’il existe des myriades d’absolus, c’est à dire en nombre égal à celui des êtres. Ceci est l’aspect relatif de l'individu.
Quant à l’aspect absolu de l’individu, il résiderait dans le fait que ces myriades d’êtres appartiennent à l’expérience d’un seul absolu, à savoir ; celui de ce seul être qui est l’axe et le centre de l’Univers où gravitent ces myriades d’êtres ; cet être étant soi.
2/
-le Soi (Univers) de toi- est pour moi non être, ce non-être est finitude de la totalité de l’étant dont je suis l’incarnation exclusive.
En tant que toi est un « moi », mon Soi (Univers) est pour le moi que tu es, non-être ; ce non être que je suis pour toi en tant que tu es un « moi » représente la finitude de la totalité de l’étant dont tu es l’incarnation exclusive.
3/
Le toi en tant qu’objet de mon Soi, en est cette expérience partielle qui appartient à la totalité (Soi) que je suis.
Moi en tant que -je suis un toi pour le moi que tu es-, est cette expérience partielle qui appartient à la totalité (Soi) que tu es.
--------
En d’autres termes :
Je suis le Soi (Absolu) tout en étant un toi (relatif) pour le Soi que tu es ; cette phrase pouvant être répercutée à l’identique dans ta bouche.
En tant que je suis un absolu (Soi), tu gravites parmi les myriades d’êtres qui constituent mon expérience de l’absolu.
Et tant que tu es un absolu (Soi), je gravite parmi les myriades d’êtres qui constituent ton expérience de l’absolu.
Conclusion :
En cherchant ton bien, j’accompli d’une part le bien de ma totalité dans laquelle tu gravites et à laquelle tu es intimement lié, et d’autre part, je me fais, en tant qu’être gravitant dans ta totalité, aspect du bien de ta totalité à laquelle je suis également intimement lié.
En gros, peace and love…
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre et non être
Pourquoi faudrait-il justifier par un raisonnement, autrement dit démontrer une utilité au fait d'être, ou tenter le plus possible d'être, bienveillant avec l'autre ?
On peut histoire d'alimenter un débat s'amuser à souligner que le raisonnement tenu est fondé sur des prémisses un peu boiteuses...
Prenons le mot absolu : il est antonyme du relatif puisque par définition le mot absolu, en temps que substantif, est : "Considéré comme un idéal de perfection ou comme hors d'atteinte pour l'homme ". Que chaque individu, chaque être ait une idée différente de ce concept d'absolu, la belle affaire, puisque de toute manière, la principale qualité de l'absolu est d'être hors d'atteinte...
Que l'univers de mon voisin ne corresponde à rien pour moi, quelle importance alors ?
On peut histoire d'alimenter un débat s'amuser à souligner que le raisonnement tenu est fondé sur des prémisses un peu boiteuses...
Prenons le mot absolu : il est antonyme du relatif puisque par définition le mot absolu, en temps que substantif, est : "Considéré comme un idéal de perfection ou comme hors d'atteinte pour l'homme ". Que chaque individu, chaque être ait une idée différente de ce concept d'absolu, la belle affaire, puisque de toute manière, la principale qualité de l'absolu est d'être hors d'atteinte...
Que l'univers de mon voisin ne corresponde à rien pour moi, quelle importance alors ?
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Re: Etre et non être
Bulle a écrit:On peut histoire d'alimenter un débat s'amuser à souligner que le raisonnement tenu est fondé sur des prémisses un peu boiteuses...
Prenons le mot absolu : il est antonyme du relatif puisque par définition le mot absolu, en temps que substantif, est : "Considéré comme un idéal de perfection ou comme hors d'atteinte pour l'homme ". Que chaque individu, chaque être ait une idée différente de ce concept d'absolu, la belle affaire, puisque de toute manière, la principale qualité de l'absolu est d'être hors d’atteinte...
D’où l’usage de la notion d’absolu en rapport avec cette définition (qualité d’être hors d’atteinte) qui n’interdit pas de considérer un exemple de -non manifeste donc de hors d'atteinte et pourtant existant- dont la caractéristique serait de se trouver à la fois au plus proche et au plus lointain de l’individu, un peu comme l’eau de l’océan pour le poisson qui, baignant dedans, ne pourrait pas néanmoins en faire l’expérience objectale.
Que l'univers de mon voisin ne corresponde à rien pour moi, quelle importance alors ?
Justement, il ne correspond pas à rien, puisque mon voisin est dans mon univers pendant que je suis dans le sien. C’est ce lien qui justifie la nécessité de cette bienveillance à mon avis, car si je pourri l’univers de l’autre, je pourri également le mien.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre et non être
Mais alors, on ne peut pas prétendre : "Je suis le Soi (Absolu) "loofrg a écrit:Bulle a écrit:On peut histoire d'alimenter un débat s'amuser à souligner que le raisonnement tenu est fondé sur des prémisses un peu boiteuses...
Prenons le mot absolu : il est antonyme du relatif puisque par définition le mot absolu, en temps que substantif, est : "Considéré comme un idéal de perfection ou comme hors d'atteinte pour l'homme ". Que chaque individu, chaque être ait une idée différente de ce concept d'absolu, la belle affaire, puisque de toute manière, la principale qualité de l'absolu est d'être hors d’atteinte...
D’où l’usage de la notion d’absolu en rapport avec cette définition (qualité d’être hors d’atteinte) qui n’interdit pas de considérer un exemple de -non manifeste donc de hors d'atteinte et pourtant existant- dont la caractéristique serait de se trouver à la fois au plus proche et au plus lointain de l’individu, un peu comme l’eau de l’océan pour le poisson qui, baignant dedans, ne pourrait pas néanmoins en faire l’expérience objectale.
Quant au poisson dans l'eau la comparaison vaut que si ledit poisson a le même niveau d'intelligence que toi et moi. Or, je ne sais pas toi, mais perso, lorsque je suis dans l'eau je fais tout à fait l'expérience de l'objet eau indépendant de mon moi...
Je ne suis pas de cet avis : nous avons en commun un univers, certes, l'univers extérieur. Mais mon voisin, même s'il est dans mon univers parce que je le connais, je lui parle, je le rencontre, ne peut pas savoir ce qu'est mon univers personnel ; cela n'empêche pas pour autant que nos relations puissent être cordiales, bienveillantes etc pour la simple raison que c'est très exactement l'image qui me convient de renvoyer.Justement, il ne correspond pas à rien, puisque mon voisin est dans mon univers pendant que je suis dans le sien. C’est ce lien qui justifie la nécessité de cette bienveillance à mon avis, car si je pourri l’univers de l’autre, je pourri également le mien.Que l'univers de mon voisin ne corresponde à rien pour moi, quelle importance alors ?
Si j'étais une teigne, il me serait parfaitement indifferent et si j'étais une maso, comme dit Cochonfucius, je le provoquerais peut-être dans l'espoir qu'il m'en mette une bonne en retour
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Re: Etre et non être
Hello Bulle,
Tu connais cette phrase de Hermes Trismégiste qui dit que Dieu est une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part ? C’est un peu cette vision là que j’ai essayé d’exprimer.
Ha ha, non mais l’image du poisson, c’est pour dire qu’ayant toujours vécu dans le même environnement (l’eau) et n’en connaissant aucun autre, l’eau reste pour lui inaccessible à sa conscience. On pourrait donc faire le rapprochement avec la quête du réel qui peut être la nôtre dans ce que cette quête pourrait avoir d’absolu, c’est à dire de non relative à l’existence individuelle des phénomènes ; ce réel absolu, pouvant être comparé peut-être à l’eau pour le poisson, un réel ne se manifestant pas à notre conscience pour la raison que nous aurions toujours été plongé dedans. Tout comme l'eau pour le poisson, ce réel serait notre environnement et dans son aspect absolu, il resterait complètement hors d'atteinte de notre conscience, si ce n'est de manière abstraite.
Il peut néanmoins savoir qu’à l’heure où je lui parle, il se trouve dans mon univers et à cette heure là, si je pourri son univers, je pourri le mien puisqu’il s’y trouve ; ceci pour répondre aussi à :
Ne pas pourrir l’univers de l’autre pour ne pas pourrir le mien sauf si je suis maso et que j’ai envie de me recevoir une baigne effectivement ( ), c’est une manière de servir l’harmonie de mon univers et c’est peut-être pour ça que la plupart des gens essaieront de renvoyer une image bienveillante d’eux-mêmes, ceci afin d'obtenir de la part, disons du reflet qu'est l'autre, cette même réaction qui fera du bien.
Bulle a écrit:Mais alors, on ne peut pas prétendre : "Je suis le Soi (Absolu) "
Tu connais cette phrase de Hermes Trismégiste qui dit que Dieu est une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part ? C’est un peu cette vision là que j’ai essayé d’exprimer.
Quant au poisson dans l'eau la comparaison vaut que si ledit poisson a le même niveau d'intelligence que toi et moi. Or, je ne sais pas toi, mais perso, lorsque je suis dans l'eau je fais tout à fait l'expérience de l'objet eau indépendant de mon moi...
Ha ha, non mais l’image du poisson, c’est pour dire qu’ayant toujours vécu dans le même environnement (l’eau) et n’en connaissant aucun autre, l’eau reste pour lui inaccessible à sa conscience. On pourrait donc faire le rapprochement avec la quête du réel qui peut être la nôtre dans ce que cette quête pourrait avoir d’absolu, c’est à dire de non relative à l’existence individuelle des phénomènes ; ce réel absolu, pouvant être comparé peut-être à l’eau pour le poisson, un réel ne se manifestant pas à notre conscience pour la raison que nous aurions toujours été plongé dedans. Tout comme l'eau pour le poisson, ce réel serait notre environnement et dans son aspect absolu, il resterait complètement hors d'atteinte de notre conscience, si ce n'est de manière abstraite.
Je ne suis pas de cet avis : nous avons en commun un univers, certes, l'univers extérieur. Mais mon voisin, même s'il est dans mon univers parce que je le connais, je lui parle, je le rencontre, ne peut pas savoir ce qu'est mon univers personnel…
Il peut néanmoins savoir qu’à l’heure où je lui parle, il se trouve dans mon univers et à cette heure là, si je pourri son univers, je pourri le mien puisqu’il s’y trouve ; ceci pour répondre aussi à :
cela n'empêche pas pour autant que nos relations puissent être cordiales, bienveillantes etc pour la simple raison que c'est très exactement l'image qui me convient de renvoyer.
Ne pas pourrir l’univers de l’autre pour ne pas pourrir le mien sauf si je suis maso et que j’ai envie de me recevoir une baigne effectivement ( ), c’est une manière de servir l’harmonie de mon univers et c’est peut-être pour ça que la plupart des gens essaieront de renvoyer une image bienveillante d’eux-mêmes, ceci afin d'obtenir de la part, disons du reflet qu'est l'autre, cette même réaction qui fera du bien.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre et non être
Hello loofrg
Cela aurait donc bien tendance, amha à confirmer que nul ne peux, ni même n'a le droit de prétendre "Je suis le Soi (Absolu) " puisque dans ce cas de figure le seul absolu ne peut être que Dieu
- Prise de conscience que non pas le réel, mais la vision que l'on a de ce qui existe, notre réalité personnelle en quelque sorte est sous l'influence de nos connaissances personnelles, et surtout notre propension à mêler nos besoins à nos désirs et à construire nos réalités en fonction de nos désirs... Le grand classique traduit par le bien connu "prendre des vessies pour des lanternes" ou encore "prendre nos désirs pour des réalités". Non ?
Je crois qu'il faut prendre soin de différencier le réel (Qui existe d'une manière autonome, qui n'est pas un produit de la pensée.) avec ce qu'on en fait, parce que l'on a besoin qu'il se présente ainsi.
Ce n'est jamais que de l'éphémère, désagréable et décevant certes, mais qui peut avoir un effet tout à fait bénéfique pour l'avenir de ton univers, puisque tu ne l'inviteras plus et que tu auras appris que ce personnage est pour toi toxique etc...
C'est un peu de l'apprentissage quoi ...
Je la connaissais mais attribuée à Blaise Pascalloofrg a écrit:Tu connais cette phrase de Hermes Trismégiste qui dit que Dieu est une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part ? C’est un peu cette vision là que j’ai essayé d’exprimer.
Cela aurait donc bien tendance, amha à confirmer que nul ne peux, ni même n'a le droit de prétendre "Je suis le Soi (Absolu) " puisque dans ce cas de figure le seul absolu ne peut être que Dieu
Oki, je comprends ce que tu voulais dire ; néanmoins il y a la condition animale et la condition humaine et la condition humaine donne droit à ce que l'on pourrait appeler la prise de conscience.Ha ha, non mais l’image du poisson, c’est pour dire qu’ayant toujours vécu dans le même environnement (l’eau) et n’en connaissant aucun autre, l’eau reste pour lui inaccessible à sa conscience. On pourrait donc faire le rapprochement avec la quête du réel qui peut être la nôtre dans ce que cette quête pourrait avoir d’absolu, c’est à dire de non relative à l’existence individuelle des phénomènes ; ce réel absolu, pouvant être comparé peut-être à l’eau pour le poisson, un réel ne se manifestant pas à notre conscience pour la raison que nous aurions toujours été plongé dedans. Tout comme l'eau pour le poisson, ce réel serait notre environnement et dans son aspect absolu, il resterait complètement hors d'atteinte de notre conscience, si ce n'est de manière abstraite.
- Prise de conscience que non pas le réel, mais la vision que l'on a de ce qui existe, notre réalité personnelle en quelque sorte est sous l'influence de nos connaissances personnelles, et surtout notre propension à mêler nos besoins à nos désirs et à construire nos réalités en fonction de nos désirs... Le grand classique traduit par le bien connu "prendre des vessies pour des lanternes" ou encore "prendre nos désirs pour des réalités". Non ?
Je crois qu'il faut prendre soin de différencier le réel (Qui existe d'une manière autonome, qui n'est pas un produit de la pensée.) avec ce qu'on en fait, parce que l'on a besoin qu'il se présente ainsi.
Si nous inversons la situation, à savoir ton voisin vient te parler et ne profère que des choses désagréables etc... Tu seras probablement contrarié sur l'instant, voire les quelques heures suivantes, mais en quoi cela pourrirait-il ton univers, dans lequel il a pénétré (pour poursuivre l'image), parce que tu l'as laissé entrer ?Il peut néanmoins savoir qu’à l’heure où je lui parle, il se trouve dans mon univers et à cette heure là, si je pourri son univers, je pourri le mien puisqu’il s’y trouve
Ce n'est jamais que de l'éphémère, désagréable et décevant certes, mais qui peut avoir un effet tout à fait bénéfique pour l'avenir de ton univers, puisque tu ne l'inviteras plus et que tu auras appris que ce personnage est pour toi toxique etc...
C'est un peu de l'apprentissage quoi ...
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Re: Etre et non être
Bulle a écrit:
Je la connaissais mais attribuée à Blaise Pascal
Oui, d’après le dictionnaire des symboles (Bouquins) il cite Hermès Trismégiste.
Cela aurait donc bien tendance, amha à confirmer que nul ne peux, ni même n'a le droit de prétendre "Je suis le Soi (Absolu) " puisque dans ce cas de figure le seul absolu ne peut être que Dieu
Je dirais personnellement que nul n’a le droit de s’attribuer exclusivement le droit de le dire. Autrement dit chacun pourrait le dire en ce qui le concerne. C’est comme cela que je comprends la phrase que cite Blaise Pascal. Chacun peut dire ; je suis le centre de ce cercle sans circonférence et c’est parce que chacun peut le dire que le centre de ce cercle serait partout.
PS : Mais effectivement en y réflexhissant, si on veut réserver ce "être le Soi (Absolu)" à Dieu, on pourrait dire que Lui est l'ensemble de tous ces centres sans circonférence. Dans ce cas on pourrait parler en ce qui concerne l'individu d'une absolue subjectivité qu'on pourrait nommer le soi, sans majuscule ( je m'explique plus bas).
Oki, je comprends ce que tu voulais dire ; néanmoins il y a la condition animale et la condition humaine et la condition humaine donne droit à ce que l'on pourrait appeler la prise de conscience.
- Prise de conscience que non pas le réel, mais la vision que l'on a de ce qui existe, notre réalité personnelle en quelque sorte est sous l'influence de nos connaissances personnelles, et surtout notre propension à mêler nos besoins à nos désirs et à construire nos réalités en fonction de nos désirs... Le grand classique traduit par le bien connu "prendre des vessies pour des lanternes" ou encore "prendre nos désirs pour des réalités". Non ?
Je crois qu'il faut prendre soin de différencier le réel (Qui existe d'une manière autonome, qui n'est pas un produit de la pensée.) avec ce qu'on en fait, parce que l'on a besoin qu'il se présente ainsi.
Tout à fait, et cette phrase citée par Blaise Pascal semble justement à mon sens vouloir nous démontrer l’absolue subjectivité qui est celle de chaque individu, laquelle inviterait chacun à la reconnaître chez l’autre et donc paradoxalement à comprendre la relativité de sa propre absolue subjectivité une fois reconnue celle des autres. C'est sans doute ce qui fit dire ceci à Merleau-Ponty : La subjectivité transcendantale est une subjectivité révélée, savoir à elle-même et à autrui, et à ce titre elle est une intersubjectivité (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 415).
http://www.cnrtl.fr/definition/intersubjectivit%C3%A9
Si nous inversons la situation, à savoir ton voisin vient te parler et ne profère que des choses désagréables etc... Tu seras probablement contrarié sur l'instant, voire les quelques heures suivantes, mais en quoi cela pourrirait-il ton univers, dans lequel il a pénétré (pour poursuivre l'image), parce que tu l'as laissé entrer ?
Ce n'est jamais que de l'éphémère, désagréable et décevant certes, mais qui peut avoir un effet tout à fait bénéfique pour l'avenir de ton univers, puisque tu ne l'inviteras plus et que tu auras appris que ce personnage est pour toi toxique etc...
C'est un peu de l'apprentissage quoi ...
Si tu veux, mais ce que tu dis ne nous invite pas néanmoins à la conclusion qu’il faille proférer des paroles désagréables à l’encontre de l’autre. Ce qu’on apprend, c’est effectivement qu’il peut y-avoir des personnes toxiques et qu’il est préférable de s’en prémunir. Mais bon, là on entre dans les détails, car suppose que tu ne puisses pas faire autrement que de côtoyer cette personne toxique…Disons que ce que j’énonçais (ne pas pourrir l’univers de l’autre et donc le sien) est une règle très générale à partir de laquelle, appliquée à soi-même, bien des désagréments peuvent être évités. Si on ne peut pas compter sur l’idéal consistant à ce que tous respectent cette règle, on peut compter sur l’idéal consistant à essayer soi-même de la respecter, ce qui reviendrait à le formuler métaphoriquement en disant qu’il n’est pas utile d'attendre que l’autre se tienne droit avant d'essayer soi-même de le faire.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre et non être
Tiens, suite à ta première remarque et inspiré par les propos cités par Pascal, je me suis permis un exercice pour le moins périlleux, tu comprendras vite pourquoi.
Naissance objectale de Dieu
Dieu surgirait d’abord de cette réalisation de notre absolue subjectivité qui, en étant transcendée au travers de la reconnaissance de celle appartenant également à tous les êtres, à savoir au travers de la prise de conscience de l’intersubjectivité, s’ajouterait à l’idée d’une entité composée de l’addition de l’ensemble de ces subjectivités. En d’autres termes, la reconnaissance de l’autre et donc de soi-même, aurait donné lieu à l’élaboration du principe divin qui serait -union de tous les êtres- et qui avant cette perception transcendantale de l’altérité ne pouvait être qu’unité inconsciente. Dieu serait donc né de manière objectale, de l’émergence de l’individualité qui se pense en tant que telle et en tant qu’absolue subjectivité, identique à toutes les autres.
Naissance objectale de Dieu
Dieu surgirait d’abord de cette réalisation de notre absolue subjectivité qui, en étant transcendée au travers de la reconnaissance de celle appartenant également à tous les êtres, à savoir au travers de la prise de conscience de l’intersubjectivité, s’ajouterait à l’idée d’une entité composée de l’addition de l’ensemble de ces subjectivités. En d’autres termes, la reconnaissance de l’autre et donc de soi-même, aurait donné lieu à l’élaboration du principe divin qui serait -union de tous les êtres- et qui avant cette perception transcendantale de l’altérité ne pouvait être qu’unité inconsciente. Dieu serait donc né de manière objectale, de l’émergence de l’individualité qui se pense en tant que telle et en tant qu’absolue subjectivité, identique à toutes les autres.
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Re: Etre et non être
L'intersubjectivité est compréhensible en partie si on s'intéresse aux neurones miroirs et à leurs effets mimétiques. L'empathie peut être l'expression de ces neurones miroirs.
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Cervantes
Re: Etre et non être
Hello
Cette histoire d'empathie, m'a fait penser que parfois, on peut croiser des personnes très hors norme et parfois même atteintes de troubles délirants, avec lesquelles, il peut être difficile d'entrer en empathie. Voici un petit texte que j'ai écrit et que je me permets de partager, lequel reprend ce qui a été dit plus tôt tout en prolongeant la réflexion à ce que je viens de mentionner.
Le monde s’assemble différemment pour chacun d’entre nous, et chaque assemblage a sa logique structurelle ; voilà qui pourrait d’une certaine manière définir la subjectivité dont nous faisons tous l’expérience. Une telle prise de conscience de notre intersubjectivité, pourrait nous amener, lorsque nous sommes devant cette situation où nous nous trouvons incapables de comprendre cette somme de bizarreries propres à parfois nous surprendre chez certains individus, à cependant envisager ces dernières, non pas en tant que telles, c’est à dire à l’aulne de notre propre logique qui, en l’occurrence justement, en viendrait à se trouver radicalement impuissante à comprendre précisément ces bizarreries, mais selon notre aptitude à envisager abstraitement l’existence de tenants et d’aboutissants qui nous échapperaient mais dont nous pourrions néanmoins considérer la réalité relative à leur capacité à constituer un ensemble cohérent et normatif relatifs à une unité individuelle et à une totalité vivante qui, en même temps qu’elle révèlerait sa transcendantalité vis à vis de la totalité que nous sommes nous-même, permettrait à ce que nous sommes nous même, de se révéler en tant que transcendantalité vis à vis d’elle, et ce, mettant par là en lumière l’identité entre l’autre et soi-même en tant que totalités cohérentes précisément.
Il n’est peut-être pas de manière plus efficace de réaliser l’existence d’une norme individuelle mais aussi collective -en ce sens que les deux tendraient à se mêler l’une à l’autre au sein de l'individu -, qu’en côtoyant la « folie ». Il peut en effet être difficile d’entrer en empathie avec certaines personnes disons « hors norme » et a fortiori, des personnes atteintes de troubles délirants, cela précisément parce qu’on rencontre des difficultés à s’identifier à elles. La manière dont elles peuvent être "enfermées" dans leurs originalités, voire pour les secondes, leurs troubles délirants, nous interdit en quelque sorte plus ou moins selon le cas, l'accès à leur intimité. Aussi cette sorte de mur qu’elles ont involontairement construit entre elles et nous, peut nous donner à notre tour une certaine sensation d’enfermement. Mais justement, ce n’est pas rien qui chez nous est enfermé, c’est bien je pense notre norme qui ne parvient plus à trouver son écho dans la personne "bizarre" ou atteinte par des troubles. Côtoyer une telle personne peut donc aussi être considéré comme une chance pour soi-même, pourvu qu’on ait une certaine tendance à l’introspection. Cela peut être une occasion inestimable en l'occurrence d’investiguer sur les fondements même sur lesquels est construite notre individualité, laquelle se trouverait enfermée de notre côté du mur, et ce, afin de mieux comprendre notre propre histoire dans ce qu’elle peut aussi revêtir d’ancestral.
Cette histoire d'empathie, m'a fait penser que parfois, on peut croiser des personnes très hors norme et parfois même atteintes de troubles délirants, avec lesquelles, il peut être difficile d'entrer en empathie. Voici un petit texte que j'ai écrit et que je me permets de partager, lequel reprend ce qui a été dit plus tôt tout en prolongeant la réflexion à ce que je viens de mentionner.
Le monde s’assemble différemment pour chacun d’entre nous, et chaque assemblage a sa logique structurelle ; voilà qui pourrait d’une certaine manière définir la subjectivité dont nous faisons tous l’expérience. Une telle prise de conscience de notre intersubjectivité, pourrait nous amener, lorsque nous sommes devant cette situation où nous nous trouvons incapables de comprendre cette somme de bizarreries propres à parfois nous surprendre chez certains individus, à cependant envisager ces dernières, non pas en tant que telles, c’est à dire à l’aulne de notre propre logique qui, en l’occurrence justement, en viendrait à se trouver radicalement impuissante à comprendre précisément ces bizarreries, mais selon notre aptitude à envisager abstraitement l’existence de tenants et d’aboutissants qui nous échapperaient mais dont nous pourrions néanmoins considérer la réalité relative à leur capacité à constituer un ensemble cohérent et normatif relatifs à une unité individuelle et à une totalité vivante qui, en même temps qu’elle révèlerait sa transcendantalité vis à vis de la totalité que nous sommes nous-même, permettrait à ce que nous sommes nous même, de se révéler en tant que transcendantalité vis à vis d’elle, et ce, mettant par là en lumière l’identité entre l’autre et soi-même en tant que totalités cohérentes précisément.
Il n’est peut-être pas de manière plus efficace de réaliser l’existence d’une norme individuelle mais aussi collective -en ce sens que les deux tendraient à se mêler l’une à l’autre au sein de l'individu -, qu’en côtoyant la « folie ». Il peut en effet être difficile d’entrer en empathie avec certaines personnes disons « hors norme » et a fortiori, des personnes atteintes de troubles délirants, cela précisément parce qu’on rencontre des difficultés à s’identifier à elles. La manière dont elles peuvent être "enfermées" dans leurs originalités, voire pour les secondes, leurs troubles délirants, nous interdit en quelque sorte plus ou moins selon le cas, l'accès à leur intimité. Aussi cette sorte de mur qu’elles ont involontairement construit entre elles et nous, peut nous donner à notre tour une certaine sensation d’enfermement. Mais justement, ce n’est pas rien qui chez nous est enfermé, c’est bien je pense notre norme qui ne parvient plus à trouver son écho dans la personne "bizarre" ou atteinte par des troubles. Côtoyer une telle personne peut donc aussi être considéré comme une chance pour soi-même, pourvu qu’on ait une certaine tendance à l’introspection. Cela peut être une occasion inestimable en l'occurrence d’investiguer sur les fondements même sur lesquels est construite notre individualité, laquelle se trouverait enfermée de notre côté du mur, et ce, afin de mieux comprendre notre propre histoire dans ce qu’elle peut aussi revêtir d’ancestral.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 04/07/2018
Re: Etre et non être
PS : J'ai corrigé le terme transcendant par transcendantal, deux termes éminemment différents :
L'existence de l'autre en tant que sujet, est une connaissance transcendantale ; une donnée a priori.
L'existence de l'autre en tant que sujet, est une connaissance transcendantale ; une donnée a priori.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre et non être
Nous pouvons avoir une empathie pour une personne hors norme sans pour cela y chercher une compréhension. Deux mondes qui se côtoient, se respectent mais restent sans passerelle autre qu'empathique parce qu'incompatible dans la cohérence et la logique. C'est ce que font les médecins en principe.
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- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Etre et non être
Ne faut-il pas que cette passerelle existe pour que puisse se manifester cette "faculté intuitive de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent" (def empathie Larousse) ?
Le mot adéquat qui devrait être utilisé concernant ce qui peut être ressenti dans le cas où cette passerelle n'existe pas et dans celui d'un psychiatre envers un patient en phase délirante, n'est-il pas plutôt celui de "compassion" ?
Le mot adéquat qui devrait être utilisé concernant ce qui peut être ressenti dans le cas où cette passerelle n'existe pas et dans celui d'un psychiatre envers un patient en phase délirante, n'est-il pas plutôt celui de "compassion" ?
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Etre et non être
Surtout pas de la compassion, non !! Compatir c'est souffrir avec....cela n'aide en aucun cas l'autre qu'il soit un patient ou pas. Empathie oui, ne serait-ce que pour essayé de comprendre l'autre, d'avoir la parole et/ou le geste qui aident, mais pas obligatoirement, un ressenti sans verbalisation peut aussi être capté par l'autre, un regard, une main posée sur une épaule...
Quant à la passerelle, je parlais bien de passerelle empathique possible oui, mais pas d'autres passerelles s'il y a une barrière causée par une incohérence et des flux réflexifs illogiques.
Quant à la passerelle, je parlais bien de passerelle empathique possible oui, mais pas d'autres passerelles s'il y a une barrière causée par une incohérence et des flux réflexifs illogiques.
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Cervantes
Re: Etre et non être
C'est vrai que si certaines "passerelles empathiques" peuvent être obstruées, d'autres peuvent néanmoins persister (exemple de la main sur l'épaule).
Disons donc qu'une "barrière causée par une incohérence et des flux réflexifs illogiques" n'est qu'obstruction de certaines passerelles empathiques puisque ces flux réflexifs, lorsqu'ils fonctionnent convenablement nous permettent de nous identifier à l'autre et que dans le cas contraire, cela s'avère impossible par ce biais.
Disons donc qu'une "barrière causée par une incohérence et des flux réflexifs illogiques" n'est qu'obstruction de certaines passerelles empathiques puisque ces flux réflexifs, lorsqu'ils fonctionnent convenablement nous permettent de nous identifier à l'autre et que dans le cas contraire, cela s'avère impossible par ce biais.
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
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