Les mini-poèmes de Juliah

Être debout pour l'Aurore.

Voir le Soleil se lever.

La Nuit n'est qu'une mort.

Chaque matin, s'en relever.


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Le matin a toute sa place.

C'est Dieu qu'on regarde en face.

La synergie des coeurs qui se cassent.

En un point sublime, Qui se lasse ?


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Je souhaite désormais un Ciel bleu.

Qu'il reflète la non-couleur de mes yeux.

Et savoir, au bout du Conte.

Reconnaître un ange qui monte.


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La marque de mon coeur circoncis.

Me tanne et me dit : Ecoute et vis !

La douleur se soumettra vite.

Car elle est aujourd'hui, illicite.


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Le cinquième rayon et mon hypophyse.

Une histoire de délicate entremise.

Oscillant entre deux portes.

J'ai été, je ne suis plus morte.


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Toutes mes vies ont été extraordinaires.

Il n'y a que celle-ci que je trouve ordinaire.

Ces mémoires sont comme une partition en l'Air.


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Je ne m'interdis rien au petit matin.

Il y a comme une odeur de Saints.

Ma bonne étoile reste visible.

A l'oeil dénudé, naît l'impossible.


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Ma désobéissance n'est que Désir.

De contre-Temps et de savoir.

De sortir les cadavres du Noir.

De bloquer les Tristes Sires.


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J'essaie d'embrasser les mystères.

Visant la Liberté du Soleil en émoi.

Lévitant en dessous de la Prière.

L'Amour du Passé est en moi.


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Mon coeur va éclater et une gifle se profile.

Mes stigmates n'ont cure des directions du Nil.

Elles sont la clef qui lève mes sourcils.


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Attirer sur Nous l'attention.

Briser les lois de l'attraction.

Cheminer en pseudo-transe.

Arriver au bout du bout : ma science.


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Mon corps au service du Saint profil.

Redessine des contours futiles.

Son parfum insupportable s'entête.

Humez-le il peut rendre bête.


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Mêlons la mystique à la poésie.

Pour dissoudre toute politique.

Les rictus,les insolentes mimiques.

Le Jugement tombe et les lie.


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Incomprise je reste.

Insoumise je teste.

Et les insensés et les idiots.

Notre Amour aura le dernier mot.


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Je fais une queue de Poisson.

A tous les semeurs de poison.

Je recule et m'avance.

Il n'y aura pas de pire révérence.


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Le Droit canon en surplace.

Obscurcit le Saint message.

Les combats inéluctables se précisent.

La Main de Dieu blessée, moissonne et divise.

Très joli !

Bravo Juliah !  je vois que Meta a hérité d'une nouvelle poétesse.  

Merci les amis !
J'ai écrit ces poèmes lors d'une aurore, au pied levé.
Le soleil levant doit m'inspirer faut croire.  

Très belle poésie ! Simple et mystérieuse, comme les meilleurs haïkus...