Quand les intellectuels arabes débattaient avec Mahomet

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Message par caius Jeu 16 Oct 2008 - 14:29

Quand les intellectuels arabes débattaient avec Mahomet

Par Mumin Salih
15 juin 2008

Il y mille quatre cents années, à La Mecque, eut lieu entre Mahomet et un groupe d’intellectuels arabes le plus important débat public de l’histoire de l’Islam. Les musulmans ayant lourdement censuré l’histoire de l’Arabie, nous ne connaîtrons probablement jamais tous les détails du déroulement de ce débat mais il reste entre les lignes de ces documents lourdement censurés suffisamment d’informations qui indiquent que la performance de Mahomet fut lamentable. Ce débat eut des conséquences désastreuses pour l’Islam et réduisit Mahomet au silence pendant des années. L’Islam semblait destiné à disparaître au berceau.

Cet article est le fruit de mes investigations en vue de trouver des indices à l’appui de l’allégation islamique que les premiers Arabes qui entendirent le Coran en furent éblouis. C’est une autre question qui, je l’espère, fera l’objet d’un autre article. Toutes les sources islamiques, y compris le Coran, indiquent que le Coran ne fut jamais admiré par les anciens Arabes, ou en tout cas par les intellectuels arabes, y compris de nos jours d’ailleurs. Cet article est une réplique à ces oulémas qui ont le culot de continuer à prétendre cela malgré toutes les preuves du contraire. Il est dédié à ces grands esprits arabes de La Mecque qui, sans verser une goutte de sang, démasquèrent Mahomet et ses mensonges et tentèrent de contrecarrer la progression de l’Islam.

Le contexte

La Mecque du septième siècle était une cité florissante et un centre commercial et culturel bien établi en Arabie. Il y prévalait un climat de tolérance religieuse qui permettait à toutes les tribus d’y pratiquer librement leurs religions. Loin d’être isolés dans leur péninsule, les Arabes pré-islamiques étaient en contact avec le monde extérieur. Ils se mélangeaient et commerçaient avec les nations voisines et connaissaient bien les cultures et les civilisations du nord et du sud. Les Arabes avaient déjà établi deux royaumes dans le Nord et avaient conclu des alliances stratégiques avec les Romains et les Perses. Ils avaient leur propre culture raffinée qui se reflétait dans une poésie délicate que les Arabes continuent à considérer sans pareille.

Mahomet profita de ce climat de tolérance religieuse et se mit à affirmer qu’il était un prophète. Les Mecquois ne rejetèrent pas ses affirmations à priori et lui donnèrent l’occasion de présenter ses arguments devant un groupe d’éminents intellectuels, c’était l’occasion d’apporter des clarifications ou de répondre aux questions. Ces intellectuels de La Mecque comprenaient Abul Hakam Ibn Hisham et Al Nadr Ibn AlHarith. C’étaient des gens cultivés qui connaissaient le monde et étaient renommés pour leur sagesse et leurs profondes connaissances des civilisations voisines. Ces intellectuels examinèrent avec un esprit ouvert mais critique ce que Mahomet prétendait qu’Allah lui avait révélé dans son Coran. Ces hommes devaient avoir remarqué que le Coran contenait de nombreuses erreurs graves et attendaient de Mahomet qu’il leur donne de bons arguments l’appui de ses allégations de révélations divines. Comme tout intellectuel le ferait quand il passe en revue un nouveau travail littéraire, ces intellectuels arabes exigèrent des réponses et des éclaircissements aux nombreuses questions que le Coran et les affirmations de Mahomet soulevaient. Ces critiques posèrent sur le coran les mêmes questions que, de nos jours encore, nous posons aux oulémas sans obtenir de réponses.

Il apparaît que Mahomet fut déconcerté quand ces grands esprits de La Mecque mirent le doigt sur les faiblesses du Coran. Ils le pressèrent de toute part, exigeants des réponses et des éclaircissements sur les incohérences qu’ils avaient remarqués dans le Coran, mais Mahomet resta à quia, ne sachant que répondre. Le débat laissa Mahomet psychologiquement traumatisé. Quand son calvaire intellectuel fut enfin terminé, Mahomet passa en revue les évènements de la journée et les pénibles moments qu’il avait endurés. Il repensa à certaines des questions embarrassantes auxquelles il n’avait pas su répondre et, pour préserver son amour-propre, il les enveloppa dans de nouveaux versets. Comme il le faisait souvent quand il était stressé, Mahomet a transcrit dans le Coran ses sentiments sur ce débat.

Voici quelques exemples de ces versets exprimant la frustration de Mahomet.

Dans ces versets-ci, c’est un Mahomet en plein désarroi qui se parle à lui-même via son dieu imaginaire ; on sent qu’il aurait probablement préféré ne jamais avoir commencé à parler du Coran au Mecquois :

7: 2. C'est un Livre qui t'a été descendu (le Coran) ; qu'il n'y ait, à son sujet, nulle gêne dans ton cœur ….

11: 12. Il se peut que tu négliges une partie de ce qui t'est révélé, et que ta poitrine s'en sente compressée ….

20: 2. Nous n'avons point fait descendre sur toi le Coran pour que tu sois malheureux.


Dans la sourate 21 (Anbyaa), Mahomet admet indirectement son échec et décrit clairement ce que les Arabes pensaient de lui et de son Coran :

21: 5. .. Mais il dirent : "Voilà plutôt un amas de rêves! Ou bien Il l'a inventé. Ou, c'est plutôt un poète. Qu'il nous apporte donc un Ayâh [signe preuve] identique à celui dont furent chargés les premiers envoyés".

Selon ce verset, les Arabes qualifièrent le Coran de rêves, d’hallucinations ou d’inventions et prièrent Mahomet de produire une preuve convaincante comme les précédents prophètes l’avaient fait. Cela démontre clairement que les Arabes ne considéraient pas que le Coran était une preuve convaincante en soi. Contrairement à ce que prétendent les musulmans contemporains, loin d’avoir été époustouflés par la récitation du Coran, les Arabes de La Mecque soulignèrent son style inférieur. Ils en conclurent immédiatement et à juste titre que Mahomet devait en être l’auteur. Les Arabes effectuaient des échanges avec les nations voisines et connaissaient les anciennes croyances religieuses. Le contenu du Coran n’avait rien de neuf pour eux et ils le décrivirent à juste titre comme de vieilles légendes :

16: 24. Et lorsqu'on leur dit : "Qu'est-ce que votre Seigneur a fait descendre? " Ils disent : "Des légendes anciennes ! "

Des révélations encore plus significatives apparaissent dans la sourate 10 (Younus) où le Coran décrit clairement comment les Arabes exprimèrent leur dédain à son égard. Les Arabes demandèrent clairement à Mahomet de cesser de proférer des absurdités et de tenir des discours plus sensés. Sinon, ils lui suggérèrent de revoir et de corriger son Coran pour le rendre acceptable. Evidemment, l’opinion de Mahomet était que le Coran était parfait et c’était sa seule réponse. Il s’imaginait que tout le monde partageait son opinion sur son Coran. La dernière chose qu’il s’attendait à entendre était bien que son Coran était rempli d’erreurs et avait besoin de corrections. Le verset qui va suivre décrit ce moment de tension tandis que Mahomet était planté, totalement sidéré, devant ces intellectuels. Il ne s’attendait vraiment pas aux remarques critiques de ces éminents érudits. Ainsi que sa réponse en atteste, il fut surpris, désarçonné et perdit contenance. On se serait attendu à ce que Mahomet défende bec et ongles son Coran et clarifie les parties incorrectes ou ambiguës. Pas du tout, il battît honteusement en retraite et rejeta la faute sur Allah ! En effet quand les Mecquois le pressèrent de s’expliquer, la réponse de Mahomet fut parfaitement déshonorante : je suis incapable de vous produire quelque chose de mieux et ce n’est pas ma faute, moi je ne fais que suivre les ordres !

10: 15. Et quand leur sont récités Nos versets en toute clarté, ceux qui n'espèrent pas notre rencontre disent : "Apporte un Coran autre que celui-ci" ou bien "Change-le". Dis : "Il ne m'appartient pas de le changer de mon propre chef ; Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé.

Résultat de ce débat : les mensonges et la personnalité de Mahomet furent démasqués. Il s’était ridiculisé devant les intellectuels arabes par son incapacité à défendre son Coran ou à justifier ses prétentions, il avait été vaincu sur le plan intellectuel et humilié publiquement. Allah comprit bien l’état d’esprit de Mahomet, Il s’empressa de révéler :

21:36. … Quand les mécréants te voient, ils ne te prennent qu'en dérision..

25: 41. Et quand ils te voient, ils ne te prennent qu'en raillerie


Après ce débat, Mahomet demeura encore cinq ans à La Mecque mais ses activités restèrent pratiquement au point mort. Ayant mis à jour sa vraie personnalité, les Mecquois le considéraient comme un dément et se détournaient de lui. Mais ils respectaient complètement ses droits en tant qu’homme. Ils ne considérèrent pas qu’il posait pour la société une menace plus grave que celle des autres fous. Ils le laissaient tranquille dans son monde imaginaire et lui laissaient croire à la religion de son choix. La situation est bien décrite dans les versets suivants du Coran :

44: 14. Puis ils s'en détournèrent en disant : "C'est un homme instruit [par d'autres], un POSSÉDÉ (un FOU) "

37: 36. .. et disaient : "Allons-nous abandonner nos divinités pour UN POÈTE FOU ?"

52: 29. … tu n'es ni un devin ni un FOU.


Pour les Arabes préislamiques, les prophètes autoproclamés n’étaient plus une nouveauté. A l’époque c’était même une activité florissante en Arabie. Les gens étaient conscient que n’importe qui peut prétendre être quelque chose mais que leurs allégations périssent avec eux. Les Arabes de La Mecque se contentèrent de l’ignorer comme ils ignoraient les autres fous. Cette stratégie fonctionna parfaitement aussi longtemps qu’il resta à La Mecque. Le mouvement de Mahomet tournait à vide et l’Islam semblait condamné à disparaître. Mahomet lui-même envisageait le suicide comme nous le lisons dans le Coran:

18:6. Tu vas peut-être te consumer de chagrin parce qu'ils se détournent de toi et ne croient pas en ce discours!

26:3. Il se peut que tu te consumes de chagrin parce qu'ils ne sont pas (ne deviennent pas) croyants!


(Notez que le traducteur a ajouté le terme « de chagrin » à ces deux versets alors qu’il n’existe pas dans le Coran. Encore un exemple de traduction trompeuse du Coran où le traducteur s’empresse d’atténuer la signification lugubre d’un verset).

Cependant, le destin de Mahomet changea du tout au tout quand il rencontra des hommes des tribus Aws et Khazraj de Yathrib. Ces Arabes irresponsables et faibles invitèrent Mahomet et ses adeptes dans leur cité. Il ne fallut que quelques mois à Mahomet pour prendre le pouvoir dans une cité où il était censé n’être qu’un invité. Mahomet disposait désormais des ressources dont il avait besoin pour établir son état. Les Aws et les Khazraj ne jouèrent plus aucun rôle dans l’histoire de l’Islam ; leur nom disparut complètement en une génération après qu’ils aient offert leur pays à Mahomet sur un plateau d’argent.

L’histoire de ce débat résume tout l’Islam. Mahomet perdit la bataille des idées, comme les musulmans de nos jours encore, mais gagna la bataille des épées, et j’espère que cette fois les musulmans ne la gagneront pas. Mahomet n’oublia ni ne digéra jamais l’humiliation qu’il avait du endurer sur le plan intellectuel à La Mecque. L’histoire se termina mal, mais venant de lui ce n’est pas une surprise, Mahomet revint avec son armée et régla ses comptes avec son épée. Une fois devenu chef de guerre, sa première priorité fut d’assassiner les deux hommes qui l’avaient vaincu intellectuellement.

J’ai bien peur que, pour ce qui concerne l’Islam, la plume ne soit pas plus forte que l’épée.

caius
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Message par fikri Sam 22 Nov 2008 - 2:35

Tu as dis beaucoup de choses mais je crains que tu ne peux convaincre personne. Je te signale qu'au temps du prophète Mohamed, les Mecquois étaient des idôlatres.
Le prophète était une personne non instruite, la première révélation c'était "iqura" qui veut dire "lis"...
Si le coran était l'auteur de Mohammed ou qui d'autre que ce soit. il y' aurait des contradictions évidemment.
Mais laisse moi te rassurer il n'y a aucune contradiction.
Tu parles de débat, quel débat les gens que tu cites étaient au pouvoir et avaient peur de perdre leurs privilèges. Qui sont les intellectuels arabes que tu cites?
as tu leurs noms?

fikri
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Message par Invité Sam 22 Nov 2008 - 22:00

d'aprés ce que tu dis ces arabes st de ttes evidences les qoraichites, je ne vois pas pourquoi tu parle de censure alors qu'on connait bien l'histoire, ils se sont moqué du prophéte (pbsl) ils l'ont persecuté et il a dû quitté la mecque car ils voulaient le tuer, c'était des gens qui adoraient des statues fabriquées par leur propres mains, ce sont des gens uqi enterrait les filles vivantes qui maltraitaient les esclaves qui denigraient la femme qui ne pensaient qu'à la richesse et aux plaisirs, c'est ça les arabes intellectuels pr toi?eh ben on a pas fini de regressé!

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Message par YOD Mar 25 Nov 2008 - 14:58

Pourquoi Mahomet n'a pas tué lui ? Il n'a pas incité les musulmans a tué au nom de son Dieu ?

Et lui ne pensait pas au plaisir ? Combien de femmes il a mis dans son lit ?

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Message par _Spin Mar 25 Nov 2008 - 21:42

Bonjour,

fikri a écrit:
Mais laisse moi te rassurer il n'y a aucune contradiction.
Les savants musulmans ont pourtant noirci, et continuent de noircir, beaucoup de papier sur les versets abrogeants et abrogés...

à+

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Message par YOD Mar 25 Nov 2008 - 22:12

Sans oublier les fameux versets a équivoque que le Coran dit " nul n'en connaît l'interprétation, à part Allah.". Sans doute Mahomet sentait déjà la contestation et voulait ainsi couper court toute interprétation qui ne lui plaisait pas et c'est bien pour cela que l'interprétation ésotérique n'a jamais pu s'imposer dans l'islam contrairement aux autres religions

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Message par Invité Mer 26 Nov 2008 - 13:16

je rappel qu'on parle de qq d'illetré.

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Message par yacoub Sam 3 Sep 2011 - 14:14

Invité a écrit:je rappel qu'on parle de qq d'illetré.
Des islamologues comme
-Régis Blachère
-André Chouraqui
-Maixme Rodinson
-Anne-Marie Delcambre
affirment, arguments à l'appui, que l'inventeur de l'islam savait manier le calame.
René Khawam a traduit le mot "oummi" par "issu du peuple".
D'autres disent qu'il est l'équévalent de "gentil" tels que compris par les hebreux.

Abou Taleb, son oncle et son tuteur, maniait le calame.
Ali, son fils adoptif et son gendre, maniait le calame.
Abou Bakr, son beau-père qui lui a vendu Aïcha, maniait le calame.
Omar, son autre gendre, père de Hagsa, maniait le calame.

De plus, sur son lit de mort, Mahomet réclama de quoi écrire.

Ce sont les futurs califes Abou Bakr et Omar qui refusèrent en disant qu'il délire.

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Message par _Spin Sam 3 Sep 2011 - 16:45

yacoub a écrit: l'inventeur de l'islam savait manier le calame.
Et d'ailleurs, à supposer qu'il n'ait pas su au début de sa "mission", il a eu ensuite 23 ans pour apprendre !

Et si, en se voyant nommé secrétaire de Dieu, charger de mettre en forme et diffuser le texte le plus important de tous les temps, il n'apprenait pas à lire et écrire s'il ne savait pas déjà, c'est le plus grand fumiste de tous les temps !

à+

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